Comme pour l’ensemble des membres du comité exécutif de l’Union panafricaine des jeunes (UPJ) mis en place en décembre 2017, l’élection du gabonais au poste de vice-président/Afrique centrale est contestée, au point que la commission de l’Union africaine s’en est récemment mêlée.

Stephen Ondias, le président du CNJG, le 21 décembre 2017 à Khartoum. © facebook/Stephen Ondias

 

Porté à la tête de la vice-présidence/Afrique centrale de l’UPJ, l’élection de Stephen Ondias est aujourd’hui contestée. Dans une récente déclaration, la commission de l’Union africaine (CUA) s’est désengagée de l’UPJ et a dit ne pas reconnaître son comité exécutif actuel mis en place le 21 décembre dernier, à l’occasion du 5e congrès de cette organisation à Khartoum (Soudan). L’élection du Gabonais, comme celle des 11 autres responsables, aurait été entachée de nombreuses irrégularités. La présidente actuelle, la RD Congolaise Francine Muyumba Furaha, avait été accusée de corruption et de violation des procédures dès les premières heures du congrès.

Si le président du Conseil national des jeunes du Gabon (CNJG), sur sa page Facebook, avait assuré il y a un mois avoir été élu «après une campagne âprement disputée», sur place la réalité aurait été toute autre. La CUA rapporte que sur 55 pays membres de l’Union africaine, 29 étaient représentés lors de cette élection ; et 10 sur les 29 les avaient boycottées suite aux allégations de manipulations imputées à Francine Muyumba Furaha. Or, «la commission de l’Union africaine ne reconnaît pas et ne supporte pas des procédures frauduleuses», a tenu à rappeler, le 19 janvier, la CUA.

Sur les réseaux sociaux, les griefs à l’encontre de la présidente actuelle de l’UPJ n’en finissent plus. «Pour être élue à la tête de l’UPJ, la stratégie de Francine Mayumba était simple : s’appuyer en partie sur les conseils de la jeunesse issus des pays ne disposant de subvention suffisante pour se prendre en charge comme le Mali, le Niger, la Centrafrique, Madagascar et Sao Tomé ; tout comme elle a rallié à sa cause les pays dont les structures de jeunesse manquent de légitimité comme le CNJG», tenté d’expliquer à Gabonreview un Gabonais, ambassadeur de la jeunesse africaine aux Nations unies.

En février prochain, est prévue la publication d’un rapport sur les activités de l’UPJ et les dernières élections au sein de la structure. «Le Gabon et notamment le CNJG seront cités comme de mauvais exemples», annonce un des membres de l’ancien bureau du CNJG. Des soupçons de corruption pèseraient sur la structure dirigée par Stephen Ondias. Toutefois, rien ne dit que ces soupçons sont imputables au bureau actuel. Les anciens responsables du CNJG ont également été accusés de faits similaires.

 
GR
 

9 Commentaires

  1. Dorys dit :

    La Fecam est l’organisation la plus representive au niveau nationale, nous avons perdu partout car Nicole Assele , Vivien Pea,avec l’appui de jean Daniel Fotso, Paule Prisca Ebe, Chris Issembi, ont payé nos représentants pour voter l’association Jeunesse Avenir. Cette structure politique transfuge de l’UJPDG. J.A n’est pas reconnu ni au CNJG, ni comme association de jeunesse du Ministere de la Jeunesse. Nous demandons à l’ensemble des mouvements catholiques de se lever pour combattre l’imposture

  2. Dorys dit :

    Bonjour chers frères et soeurs
    Heureux dimanche a vous dans la paix
    Il y a quelques temps, au nom de la jeunesse chrétienne catholique engagée dans les mouvements, je vous annoncais notre participation à l’élection a la présidence du conseil national de la jeunesse du Gahbon
    Nous venons de terminer les élections provinciales
    Nous recoltons 2/9
    Estuaire et le woleu ntem
    Un bilan est clair
    Nous sommes les plus représentés au niveau national, nous avons formés une coalition avec l’Union des jeunes de l’église évangélique du Gabon, aussi certaines associations qui partagent notre vision
    Nous faisons face,mieux nous sommes en guerre avec l’ujpdg qui souhaite a tout prix prendre l’institution de jeunesse de notre pays
    En province nos jeunes sont achetés, pour rallier le camp adverse, les sommes d’argent de 100 mille sont remis a nos responsables diocésain pour abandonner leurs candidats, bref voici l’image du pays, de la jeunesse dans notre pays
    Samedi 1 avril c’est l’élection du bureau national du cnjg, nous avons en tête de liste notre frère
    L’équipe de campagne a besoin de votre soutien financier, technique, relationnel, et prière
    Vous pouvez nous contacter sur ces numéros
    C’est pas un débat, juste un geste pour notre identité
    Merci à vous

    Crépin Engouang
    Président de la Fécam

  3. Dorys dit :

    Le nom du nouveau président du CNJG sera connu à la suite de l’élection prévue pour le 1er avril prochain. C’est peu dire que ce poste suscite l’appétit de plusieurs jeunes, voire celui de quelques personnalités ou mouvements politiques de la majorité et de l’opposition. Ces derniers jours, en effet, futurs candidats et observateurs ont émis des craintes au regard des tentatives d’immixtion de certains et des appels du pied des autres. Nicolas Ondo Aubame, ancien président de la mutuelle des étudiants de l’Université Omar Bongo, n’a, par exemple, pas caché qu’il a été approché pour soutenir une candidature. Si ce jeune leadeur marqué politiquement (opposition) a dit avoir refusé cet appel, en promettant de rencontrer tous les candidats à partir de ce lundi 20 mars, pour d’autres l’occasion de cette élection n’est que trop belle pour tenter de «contrôler» la jeunesse pour leurs propres intérêts. C’est en tout cas l’accusation faite par un nombre de jeunes à l’endroit de l’Union des jeunes du Parti démocratique gabonais (UJPDG).

    Sur les réseaux sociaux, ce mouvement politique est accusé de tenter d’imposer «son candidat» pour avoir le contrôle du CNJG. «Non sens !», s’est écrié un des responsables de l’UJPDG niant avoir donné de l’argent aux jeunes lors des récentes élections provinciales. Des élections provinciales ayant d’ailleurs été émaillées des violences, notamment à l’endroit du candidat Teale Mve Ondo, samedi 18 mars à Ntoum. Là encore, des responsables de l’UJPDG sont accusés d’être derrière cette agression. «Faux !», ont rétorqué ceux-ci, non sans émettre des doutes sur la transparence de l’élection du bureau national à venir. A l’UJPDG, on dit ne pas comprendre qu’un candidat, en l’occurrence Teal Mve Ondo, brigue la présidence du CNJG alors qu’il est agent à la direction générale de la Jeunesse et des Sports, qui participe à l’organisation de l’élection. Incompatibilité vous avez dit ? N’empêche, le candidat soutient être le mieux placé pour diriger la maison.

    De son côté, Andy Nziengui Nziengui n’y voit qu’une sorte d’imposture. Mais si l’ancien président du CNJG dit avoir refusé de briguer un second mandat, c’est qu’il considère avoir accompli sa mission : «former une élite de jeunes leaders capables de comprendre les enjeux d’un CNJG fort, dynamique et crédible au niveau national et international». Or, regrette-t-il, «le processus actuel n’est pas conforme à la vision du président de la République et aux recommandations des jeunes contenues dans la Politique nationale de la jeunesse». Pour lui, le processus électoral, tel qu’il est actuellement mené, «est biaisé», et ne cadre pas avec les textes de l’Union panafricaine de la jeunesse et de l’Assemblée mondiale de la jeunesse. «Nous allons droit au mur avec des conséquences énormes : suspension dans l’ensemble des organisations des jeunes à l’ONU et à l’Union africaine», prévient Andy Nziengui, qui voit déjà à la tête du CNJG «un groupe de jeunes leaders politiques», un groupe «qui ne pourra plus faire l’unanimité et jouer son rôle d’unification et de mobilisation de la jeunesse». Bref, «s’il y’a une chose que le ministère (de la Jeunesse et des Sports) a réussi avec brio, affirme-t-il, c’est diviser la jeunesse».

    Tentant de les mettre face à leur conscience, Jean Delors Biyogue Bi Ntoungou, responsable du renforcement des capacités et du développement des partenariats au Pnud, dans un long post sur Facebook a déjà adressé un avertissement aux différents candidats : «(Le président du CNJG) doit être élu par les jeunes, pour les jeunes et au nom des jeunes pour être la courroie de transmission de la vision des jeunes sur la marche de notre nation, afin d’en faire une nation digne d’envie. Si son choix est influencé par une main invisible, il ne sera plus influent, il passera pour un valet aux yeux de ceux qui l’auraient imposé et souffrira, aux yeux des jeunes d’un déficit de légitimité. Alors, finalement, il ne sera fort aux yeux de personne.

  4. Dorys dit :

    JE VIENS DE PUBLIER LES ANCIENS MESSAGES POUR CONFIRMER LA CORRUPTION ET LA TRICHERIE DE LA NOUVELLE EQUIPE DU CNJG.ONDIAS VIENT D’EXPORTER LA HONTE DU GABON EN AFRIQUE ET CEST NORMAL IL ETAIT A LA RECHERCHE DE LA LEGIMITE. NOUS DEVRONS PLEURER CAR C4EST LA HONTE DU PAYS, TOUT LE MONDE SAIT QUE C4ST LE CANDIDAT DE LA FECAM QUI DEVRAIT GAGNER.

  5. JOE dit :

    Ce type a été contesté au Gabon, le voila maintenant englué dans la fraude et la corruption hors du Gabon. Comment quelqu’un qui n’arrive pas a gérer son propre cnj va réussir au niveau international?

  6. Gaboma dit :

    Si nous avons comme premier modèle (parce qu’il partait que c’est lui le chef d’état) un fraudeur, un voleur, un démagogue, un jouisseur un assassin, un menteur avec de faux actes de naissance et de faux diplôme je ne voit pas comment l’honneur, l’honnêteté et l’intégrité seraient des valeurs à cultiver pour les jeunes gabonais. La présence d’Ali Bongo et du PDG a la tête de ce pays affaiblit davantage le rapport du jeune gabonais à la morale.

  7. Gaboma dit :

    Si nous avons comme premiSurtout qu’il est du G2, le royaume de la fraude et du déshonneur.

  8. diogene dit :

    On ne peut pas demander à des jeunes qui n’ont connu que des dictatures corrompus dont ils sont les esclaves de devenir des démocrates….
    L’union africaine est dans le même panier, avec les trois quarts de ses membres qui sont des pays fascistes, cette organisation ne peut être que chaotique et corrompue.

  9. Nathalie Mbomba dit :

    La comission de l’UA a vite tranché cet affaire sans écouter les accusé ou encore mener des enquêtes. Ca sent mauvais dans cet affaire.

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