N’ayant pas pu se faire inscrire à l’Université Omar Bongo avant le délai fixé par le rectorat, plusieurs nouveaux bacheliers ont manifesté, le 13 janvier pour interpeller le gouvernement sur leur sort.

Les nouveaux bacheliers sur la voie publique, 13 janvier 2017à Libreville. © Gabonreview

 

Mouvement d’humeur le 13 janvier à l’Université Omar Bongo(UOB), où plusieurs nouveaux bacheliers ont barricadé la voie publique. La manifestation serait due à l’impossibilité pour ces bacheliers de se faire inscrire, après l’expiration de la période des inscriptions arrêtée par les autorités rectorales.

A ce qu’il semble, après l’expiration du délai accordé par le rectorat aux nouveaux bacheliers pour procéder à leurs inscriptions, plus 700 nouveaux bacheliers n’auraient pas pu se faire inscrire pour diverses raisons.

N’ayant pas trouvé d’autre établissement supérieur d’accueil, ils auraient, avec le concours de la Ligue estudiantine de droits de l’homme, sollicité une dérogation du rectorat. Malheureusement, aucune réponse favorable ne leur a été accordée. Il y a deux semaines environ, la Ligue Estudiantine a également sollicité une audience auprès du ministre de l’Enseignement supérieur pour exposer le problème, ils n’auraient pas également été reçus. Pour manifester leur mécontentement, ces bacheliers n’ont trouvé d’autre moyen que de manifester devant le portail de l’Université.

Selon le président de la Ligue estudiantine de droits de l’homme, «la manifestation a pour but d’interpeller le gouvernement afin que ces bacheliers soient inscrits au sein de l’Université», a déclaré Jacques Chirac Medzo Ebaré. D’autant que, a-t-il estimé, «il est du devoir de l’Etat d’assurer l’éducation gratuite à tous les citoyens».

Jacques Chirac Medzo Ebaré a dénoncé également le fait que les noms certains anciens étudiants n’auraient pas été retrouvés sur les procès-verbaux. Il invite les autorités à résoudre ces cas, de peur d’amplifier ce mouvement d’humeur ou d’en créer d’autres. Déterminés, les manifestants entendent poursuivre leur mouvement jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.

Auteur : Jean-Thimothé Kanganga (stagiaire)

 
GR
 

2 Commentaires

  1. bassomba dit :

    Quel pays de fous! quelqu’un qui n’appartient pas à une structure donnée fait grève, mais son nom est inscrit même où?

  2. Jones dit :

    Ils ne sont pas dans les delais, alors ils ont tort. C’est du voyoutisme ce qu’ils font ces étudiants. Les règles sont là pour tous le monde, et ceux qui ne les respectent pas doivent faire face aux conséquences qui en découlent.

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