Pour fustiger la non inscription de 800 nouveaux bacheliers et exiger la réhabilitation du campus universitaire, les étudiants de l’université Omar Bongo(UOB) ont en enclenché un mouvement d’humeur le 27 février.

Des étudiants de l’UOB manifestant sur la voie, le 27 février 2017. © Gabonreview

 

Les étudiants de l’UOB ont de nouveau initié un mouvement d’humeur ce 28 février. Selon le président de la Ligue estudiantine de droits de l’homme, la nouvelle grogne des étudiants est due à deux principales revendications. Selon Yves Fernand Adzui, « 800 nouveaux bacheliers n’auraient pas pu se faire inscrire dans le délai arrêté par le rectorat. Par ailleurs, desormais pour accéder en master, les étudiants devraient obtenir une moyenne de 12 sur 20 »

Une décision jugée illégale par les étudiants, d’’autant que «le décret instituant le système licence master et doctorat LMD, n’exige aucunement la moyenne de 12», précise-t-il.

Le boulevard Léon Mba à l’arrivée des gendarmes, le 27 février 2017. © Gabonreview

A ces deux préoccupations, « les étudiants s’insurgent contre la disparition des noms de plus de 500 étudiants, sur les procès- verbaux de résultats des examens, publiés il y a quelques jours. Les étudiants réclament également le paiement des bourses, ainsi que la réouverture du campus universitaire. »

En dépit des sollicitations formulées auprès des autorités rectorales, pour trouver une issue à ces problèmes, le recteur n’aurait pas bougé le petit doigt, affirme Yves Fernand Adzui. Face à ce refus, les étudiants n’ont pas trouvé mieux que de barricader le portail de l’université et bloquer la circulation.

Quelques heures après le début de leur mouvement, les étudiants ont reçu une descente musclée des éléments de forces de l’ordre venus les disperser.

Auteur : Jean-Thimothé Kanganga

 
GR
 

5 Commentaires

  1. legaboma dit :

    Tous le temps se sont les même revendications qu’on soumet aux dirigeants, mais comme toujours ils restent sourd face à cela….

  2. COMPRENDRE dit :

    Les emergents si vous ne pouvez pas gerer le pays, laisse le entre les mains des personnes competentes. Celles qui ne viendront pas avec la première idée de détourner les fonds public.

  3. Emeno dit :

    Quel malheur ! Après la CAN voici les réalités du Gabon.Courage les étudiants !

  4. AGORA dit :

    Courage mes frères. …Les émergeants ne pensent qu’au distraction, le ballon, le vélo, les foires brésilienne. …

  5. Félix Ayenet dit :

    L’école ? ça ce n’est pas l’affaire des émergents. Il n’en ont que faire. On veut tuer l’école gabonaise. Les spectacles (Course de bateaux, carnaval,CAN, Tropical,invitations des artistes de renom…) oui y’a bon!!!
    Comment comprendre que les mêmes revendications syndicales ne trouvent jamais une oreilles attentive du coté du gouvernement depuis des décennies? plutôt que de reconnaître ses propres faiblesses on taxe les grévistes d’instrumentalisation, de bandits et de fouteurs de trouble. Quel gâchis!!!

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