Le 9 septembre dernier, cela faisait un an jour pour jour que la zone économique spéciale (ZES) de Nkok avait été lancée en grandes pompes par le président gabonais, Ali Bongo Ondimba. Présentée comme un tournant historique et un moment fort dans le développement du Gabon, qu’en est-il un an après ?

La maquette de la Zone économique spéciale de Nkok - © Jordan/Gabonreview.com

Le 9 septembre 2011, Ali Bongo Ondimba, accompagné d’une quantité d’opérateurs économiques internationaux, avait lancé la première partie de la ZES de Nkok. D’une surface de 1 126 hectares, elle est située à 27 kilomètres de Libreville. On promettait de ce fait que les structures de développement devraient rapidement être mises sur pied et que les premières entreprises étaient également attendues.

Fort de cela, un an après, un détour sur le chantier de Nkok permet d’avoir un aperçu des réalisations structurelles qui y ont été opérées. Pour le Directeur de la ZES,  Jasveer Singh, «La ZES de Nkok est déjà économiquement active».

Pour étayer cette déclaration, il s’appui sur les travaux qui ont été réalisés cette année. «Vous pouvez voir les routes: 15 km ont été construits dans la cadre de la phase 1, dont 12 cette année.  Ce sont des routes de 2 à 6 voies qui, additionnées, représentent 30 km de voies.», a-t-il présenté avant de relever que «C’est l’un des progrès importants que nous avons fait cette année».

Il cite par ailleurs comme autre importante réalisation l’adduction d’eau.  «Nous avons installé un réseau de canalisation d’environ 7,5 km et 3 km supplémentaires vont être achevés prochainement. Nous disposons également d’un réseau d’évacuation des eaux usées de 15 km, dont 90% sont réalisés.» Les deux réservoirs ont respectivement des capacités d’un million et de 5 millions de litres.

Enfin, en ce qui concerne l’approvisionnement en énergie, il a expliqué que 19 km de lignes haute tension (90 kW) sont opérationnels.  Pour cela, 59 sur 60 tours relais sont déjà construites. La dernière va être bientôt finie, précise-t-il.

Entrée de la Zone économique spéciale de Nkok - © Jordan/Gabonreview.comLes infrastructures telles que le bâtiment destiné au guichet unique sont construites et il ne reste que l’aménagement intérieur à finaliser. Le poste de police et le Centre de premiers soins sont complètement achevés, deux centres de formation sont achevés à 80%, tandis que l’espace de détente pour les ouvriers est déjà en fonction. «Aujourd’hui, la Zone est tout à fait prête à accueillir les clients qui souhaitent démarrer leur construction d’usine. Si vous avez besoin d’énergie pour construire, elle y est, si vous avez besoin d’eau, elle y est. Ce sont les deux éléments critiques dont vous avez besoin pour démarrer la construction», a-t-il affirmé.

La première entreprise, Résurgent Gabon, spécialisée dans la transformation du bois devrait démarrer ses activités le 5 octobre prochain. Une autre entreprise travaillant dans le même domaine et en fin de construction devrait également lancer ses activités mi-novembre.

Le coût total de l’investissement est de 240 millions de dollars, soit 120 milliards de francs CFA. Actuellement, 103 milliards de francs CFA ont déjà été investis.

La deuxième phase des travaux devrait être lancée entre mi-octobre et début novembre 2012.

 
GR
 

21 Commentaires

  1. ibowaka dit :

    Boff !!! Des maquettes, …. des images de synthèses …. des maquettes, …. des images de synthèse, …. des images de synthèses …. des maquettes, …. des images de synthèse, …. des images de synthèses …. des maquettes, …. des images de synthèse, …. La Marina… les logements … les universités… l’élargissement de la nationale 1 à partir du PK0… le nouveau port… le nouvel aéroport de LBV… ZES de l’ile Mandji… et j’en passe
    Ça fait 3 ans que ça dure

    • Encore eux dit :

      @ ibowaka, au moins sur ce chantier, moi même j’ai vu de mes propres yeux, les travaux sont très avancé. Et pour rappel, j’ose t’affirmer que cette ZES de Nkok est un investissement privé, et non public. l’Etat est seulement là pour faciliter les démarches.

      • La Fille de la Veuve dit :

        @ Encore eux,

        Pour votre gouverne, la participation de l’Etat dans le projet de ZES de Nkok est de 40%, ce chiffre est confirme pae Olam dans l’article suivant de Gabonreview :

        https://www.gabonreview.com/blog/tout-ce-quil-faut-savoir-sur-olam-gabon-par-olam-gabon/#commentspost

        Donc le role de l’Etat va bien au-dela de la seule facilitation comme on a bien voulu vous le faire croire.

        Au Gabon depuis 3 ans vous nous dites sur tous les sujets que « au moins les choses avancent ». J’aimerais un jour vous entendre dire : « Nous sommes arrives ».

        Bien cordialement.

        • Luc Lemaire dit :

          Il semble que si l’État est bien engagé à 40% dans la ZES de Nkok, cela ne concerne pas son financement. Mais nous nous renseignons là-dessus pour y voir plus clair et, si nous obtenons des précisions, la réponse arrivera.

          • La Fille de la Veuve dit :

            @ Luc Lemaire,

            Dans ses réponses aux commentaires et réactions de vos lecteurs sur l’article cité, @ Olam Gabon indique clairement que la ZES de Nkok, a l’image des autres projets d’Olam au Gabon, est une joint-venture dans laquelle l’Etat Gabonais détiendrait 40% et Olam 60%. Il se refuse toutefois pour l’heure à dire sous quelle forme s’est présente l’apport en Capital de l’Etat.

            Toujours est-il que l’Etat détient bien 40% de la ZES de Nkok, sauf a considérer que celui qui répond dans cet article au nom d’Olam Gabon est soit un imposteur, soit un menteur, soit les deux.

        • Encore eux dit :

          la Fille de la Veuve,

          Pour votre gouverne, Les 40% de participations de l’Etat que vous dites ne sont pas dans l’aspect financier de l’investissement, mais plutôt due à la facilitation par L’Etat des démarches administratives d’implantation, de Location de Terrain , de partenariat, etc qui font en sorte que l’Etat a une participation minoritaire au sein du Projet d’OLAM.

          C’est la même chose qu’on retrouve dans le secteur pétrolier. les compagnies pétrolières viennent avec leur Finance/Capital Humain pour l’Investissement, mais comme le bien appartient à l’Etat, alors l’Etat a une participation au sein du Projet.

          • La Fille de la Veuve dit :

            @ Encore eux,

            Sur certain sujets, il est plus sage de se contraindre de lire pour apprendre.

            Lorsque que l’on dit le Gabon a 40% de parts dans la ZES de Nkok, cela signifie qu’il existe une personne morale de droit prive, une entreprise pour faire simple, qui s’appelle ZES de Nkok ou l’Etat est actionnaire a conccurence de 40%.

            Une chose est de savoir quelle contrepartie l’Etat a-t-il donne pour detenir ses 40%. Sur cet aspect je n’ai pas la reponse et Olam s’est refuse a nous la fournir.

            Mais une chose est certaine, l’Etat detient 40% de parts dans cette entreprise denomme ZES de Nkok, ce qui lui donne la minorite de blocage dont il dispose pas a Total Gabon ou Shelle gabon ou il ne dispose que de 25%.

            De plus, en tant qu’actionnaire a conccurence de 40%, sa responsabilite d’actionnaire est engagee dans les actes de la societe ZES de Nkok, tout comme celle d’Olam est engagee en tant qu’actionnaire detenant 60%.

            Donc il est inexact de dire comme notre ami « @ encore eux », que l’Etat n’est la que pour faciliter les choses, l’Etat est co-proprietaire en detenant 40% de parts et sa responsabilite est des lors pleine et entiere.

          • Encore eux dit :

            @ La Fille de la Veuve,

            Donc si vous ne savez pas la nature des 40% de participations de l’Etat, il serait plus judicieux pour vous, de s’informer.
            Me concernant, je détiens mes sources d’un proche qui travaille sur ce projet.

            Le terrain appartient à l’Etat, le bois appartient à l’Etat, les facilitations administratives est l’oeuvre de l’Etat, alors l’Etat détiens par conséquent une participation au sein du projet.

            Ps: vous dites « Sur certain sujets, il est plus sage de se contraindre de lire pour apprendre ». (je ne peux que rire, excusez du peu).

            Bien à vous.

          • jean jacques eyi ngwa dit :

            Pour ce qui lui reste de digne à gouverne, cher « Encore eux », au mois d’août 2012, la Sté OLAM qui était supposée arriver au Gabon avec ses propres fonds d’investissement a fait un emprunt auprès de la BGFI de Libreville (lire le journal L’Union du 22). Comment justifiez-vous une telle gymnastique auprès de ma grand-mère qui a eu la chance de ne pas savoir ce vous et moi savons? Il y a des éléphants blancs dans votre entourage économique, à ce qu’il me semble.

      • Le fils du pays dit :

        @ Encore eux

        Mais mon cher ami si tu ne peux pas voir avec tes propres yeux, tu verras finalement avec ceux de qui? Hi hi hi!
        Un sacré bail que cette histoire de ZES de NKOK que ça dure

    • manondzo dit :

      On comprend votre impatience, mais tout ne peut pas se faire en 3 ans, en revanche vous omettez (volontairement?) de citer le peu qui a été fait en 3 ans.

  2. nababy dit :

    tant pis pour ceux qui ne veulent pas croire à un probable developpement du gabon.

    • Boukoubi Maixent dit :

      @Nababy. Cherchez la définition d’une zone franche et dites-moi pourquoi un Etat souverain peut confier des questions telles que les exonérations fiscales à un privé. En plus, on veut voir le contrat. Il ne s’agit de pas de dire les choses avancent. Il s’agit de savoir si l’affairisme, la confusuon entre biens publics et privés, la privatisation de l’Etat se poursuivent….

  3. ni lire ni écrire dit :

    Sans la liberté de blamer, il n’est point d’éloge flatteur…
    Sans la liberté de reconnaitre ce qui marche, il n’est point de critique crédible…

  4. Augustine mazoka dit :

    Un proverbe du Gabon dit « on ne peut pas detester le chien et aimer ses puces ». Et chaque jour sur cette toile cybernetique,dans les journaux,dans les taxis,etc. Certains Gabonais refusent meme de voir le minimum du progres qui se trouve devant leurs yeux, quel dommage!

    • Joec dit :

      Cette haine viscérale part d’un pêché originel: la fraude de 2009. A cela s’ajoute la confiscation de toutes les institutions. Toi qui est une femme tu peux comprendre qu’une femme ne peut pas aimer son violeur même si celui-ci lui offre des gadget après le crime.

    • Le fils du pays dit :

      @ Augustine

      Le developpement d’un pays ne se limite pas aux apparences. Tous les problèmes doivent être débattus de la même manière sans discrimination de provinces et villes. Suivez mon regard. Si pour toi il y a des signes à LBV, qu’en est il de l’intérieur du pays? Zéro! même pour se loger c’est compliqué mon frère.

  5. La Fille de la Veuve dit :

    @ Augistine Mazoka, ni lire ni ecrire, nabady

    Je nous suivons votre raisonnement on devrait alors feliciter Omar Bongo. Parce qu’on ne peut non plus dire qu’il ne s’est rien passe au Gabonde 1968 a 2009. On se demande meme pourquoi en Tunisie, en Lybie et en Gypte ils en sont venus a des revolutions alors qu’on ne peut pas dire qu’il ne s’est rien passe dans ces pays.

    Il se passe des choses au Gabon depuis 3 ans. La question est : Ce qui se passe depuis 3 ans est-il acceptable ?

    Ma reponse est Non !

  6. stonzzyyyyy dit :

    @ Augustine Mazota, @ Ni lire ni écrire, @ Nabady

    très concrètement, qu’est-ce qui a déjà été fait?? dites-le moi svp. Qu’est-ce qui a changé en mieux dans ce Gabon où nous vivons tous?? Je ne manquerai pas de vous dire le recul que nous avons fait depuis 2009, au point d’en arriver à regretter Bongo père…….tchiup!

  7. manondzo dit :

    Vous allez continuer à vous plaindre comme ça jusqu’en 2016? Ne rêvez pas, ABO est là jusqu’en 2016 et les réalisations, aussi insuffisantes soient-elles, qu’il aura faites et que vous REFUSEZ de voir, assureront sa reélection pour jusqu’à 2023. Alors, continuez à vociférer vous vous époumonerez bien avant 2023.

  8. demain un jour nouveau dit :

    @ encore eux:Sans vouloir prendre position en faveur de qui que ce soit, pensez vous sincerement que la part de l’Etat gabonais soit 40% dans ce projet n’ait pas une valeur financiere? Pensez vous sincerement que nos terres et notre bois n’ont aucune valeur au point selon votre point de vue de les denigrer a ce point? Savez vous que quand vous creez une entreprise en association avec differentes personnes physiques ou morales votre apport peut etre de differente nature met qu’au final cela fait partie de la structure du capital de la société nouvellement cree? Et que ce capital a une valeur financiere? Savez vous que ce n’est qu’hier(le 20 sept) en conseil des ministres qu’a ete presente le projet de decret creant et instituant la ZES de Nkok? Soit un an après son « inauguration ». Bref, la vie est belle au Gabon et le soleil doit surement briller au dessus de votre maison, mais au dessus de la mienne: il pleut…

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