Les opérateurs économiques de la filière agro-alimentaire, le gouvernement gabonais, représenté par le ministère de l’Économie, de l’Emploi et du Développement durable, ainsi que les responsables des associations des consommateurs, ont procédé ce mardi à Libreville à la signature d’un accord qui matérialise la volonté de faire baisser les prix des produits de première nécessité sur le territoire national.

Le texte, qui a été paraphé par les représentants des grossistes, des semi-grossistes et des détaillants, les représentants de la Confédération patronale gabonaise (CPG), la mutuelle des commerçants du Gabon, le syndicat national des commerçants du Gabon, de même que par les représentants des consommateurs, comporte neuf articles. Il est selon les responsables du ministère de l’Économie, la suite donnée à la concertation du 11 septembre 2012 entre toutes ces parties avec pour objectif de trouver des solutions afin d’atténuer les effets des augmentations de prix dans le pays.

Cet accord vient accompagner les décisions, jusqu’ici peu efficaces, annoncées le 6 septembre 2012 visant la suspension des droits de douane et de la taxe sur la valeur ajoutée sur certains produits de première nécessité de septembre à décembre 2012.

Les neuf points de cet accord portent respectivement sur l’exonération des droits de douane et de la TVA sur les viandes, les volailles, le poisson, les conserves de poisson, les produits laitiers, les fruits et légumes, les légumes en boites, les pâtes alimentaires et le riz. Il porte en outre sur la concertation permanente entre toutes les parties sur le respect des engagements sur le plafonnement des marges, sur le respect des disposition du protocole d’accord, sur l’exception qui donne l’opportunité aux opérateurs économiques de déclarer leur niveau de stocks, sur la transparence, sur la responsabilité des associations des consommateurs qui ont mission de descendre sur le terrain et enfin sur les dispositions finales qui rendent effectifs ce protocoles.

On apprend donc du texte que le niveau de marges est plafonné à 24,4% décomposé comme suit : importateurs, 7,5% ; demi-grossistes, 5% ; détaillants 12%.

Un label du civisme commercial sera décerné aux opérateurs économiques qui honorent leurs engagements afin qu’ils l’affichent dans leurs magasins.

Rappelons que dans le cadre de la lutte pour la baisse des prix des denrées sur le marché, le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, s’était rendu le jeudi 11 octobre dans certains centres commerciaux de Libreville. Il s’agissait pour lui de vérifier si les mesures gouvernementales prises en la matière étaient mises en application au profit des populations.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. scha dit :

    tout le temps , des décisions en papier! là, on veut du concrêt!! la chèreté de la vie au Gabon, c’est trop!!!

  2. nangui dit :

    POURQUOI LE GOUVERNEMENT N’APPLIQUE T-IL PAS LES PRECEDANTES MESURES? TROP DE MESURES SANS EFFET, ON EST FATIGUE.

  3. dworaczek-bendome dit :

    c’est du spectacle, ceux qui se sucrent sans vergogne, ni état d’âme sur le dos des gabonais sont les mêmes qui ont porte-ouverte à la présidence de la république. les dindons se sont toujours les gabonais lambdas, les 80% dont le pouvoir d’achat est devenu plus presque inexistant.

  4. Geneviève Medouang dit :

    je ne comprends franchement rien à tous ces mic mac. On veut voir la réalité sur le terrain. On parle beaucoup, on signe trop de papiers, mais le kilo de poissons continue de cou^ter plus de 2000 francs. on fait comment???

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