Examen du budget 2015 de la communauté sous-régionale, fièvre Ebola ou encore situation en République centrafricaine… sont autant de points à l’ordre du jour de la 27e session ordinaire du conseil des ministres des Etats de l’UEAC, dont les travaux se sont ouverts ce 20 octobre à Libreville.

Les ministres de l’Economie de l’UEAC, le 20 octobre 2014 à Libreville. © Gabonreview
Les ministres de l’Economie de l’UEAC, le 20 octobre 2014 à Libreville. © Gabonreview

 

Les délégués à l’ouverture de la 27e session ordinaire du conseil des ministres des pays de l’UEAC. © Gabonreview
Les délégués à l’ouverture de la 27e session ordinaire du conseil des ministres des pays de l’UEAC. © Gabonreview

La 27e session ordinaire du conseil des ministres des pays membres de l’Union économique des Etats de l’Afrique centrale (UEAC) s’est ouverte ce 20 octobre à Libreville. Le Gabonais Régis Immongault, président en exercice du conseil des ministres de l’UEAC, a indiqué que ces travaux seront consacrés à «l’examen du budget de la communauté pour l’exercice 2015. Et qui dit budget dit discussions sur les principales actions que nous comptons mettre en œuvre l’année prochaine et comment nous comptons les financer». Par ailleurs, trois principaux sujets recevront une attention particulière lors de ces assises : la situation en République centrafricaine, la mise en œuvre de l’accord de partenariat économique avec l’Union européenne (UE) et la fièvre Ebola.

Pour ce qui est de la situation en République centrafricaine, Régis Immongault a souligné que «celle-ci ne devrait nous laisser indifférents. Nous devons continuer à manifester notre soutien à ce pays, afin qu’il retrouve très rapidement la paix et la stabilité. D’autant plus que chaque situation que traverse un Etat-membre, affecte naturellement notre ensemble». Sur le deuxième point, l’orateur a rappelé que «depuis octobre 2003, les pays d’Afrique centrale et l’Union européenne sont engagés dans la négociation d’un Accord de partenariat économique en vue d’instituer un nouveau régime commercial devant remplacer le système de préférences commerciales non réciproques en vigueur». Abordant l’actualité de l’épidémie de fièvre hémorragique en Afrique, Régis Immongault a mis l’accent sur l’urgence de «prendre les mesures qui s’imposent face au virus Ebola, qui a déjà fait plus 4000 morts, 4 mois seulement après sa réapparition».

L’on comprend dont, ainsi qu’en a déduit le président en exercice du conseil des ministres de l’UEAC, «l’examen du budget 2015 de la communauté intervient dans un contexte où plusieurs sujets des actions concertées. Et la réponse à ces questions nécessite des financements importants (…) Nous devons donc adopter un budget en ressources et en dépenses qui traduit bien notre ambition de faire de faire de la Cemac un espace économique intégré». La 27e session ordinaire du conseil des ministres des Etats de l’UEAC a ainsi été ouverte.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Bill Ngana dit :

    Enfin, on va parler de ce fameux accord de partenariat entre la CEMAC et l’UE. Depuis le mois de juin dernier, le Cameroun se bat toute seule pour ratifier cet accord d’une impartialité insoutenable. Mais soucieux de préserver ses intérêts en sa qualité de grand exportateur vers l’EU, ce pays a vite fait de rendre cette ratification effective avant le délai prescrit (octobre 2014, je crois), prenant le risque d’accepter le type de conditions que l’UE elle-même avait refusé dans un accord que lui proposaient les USA. Finalement, je suppose que les autres pays de l’UMAC, qui n’ont rien à proposer comme le Cameroun, n’ont pas ratifié cet accord en douce, sans bruit ni trompettes. Car, c’en serait fini de nos économies moribondes, qui vont devenir l’arrière-cour de l’économie européenne. Celle-ci va inonder nos pays de produits industriels et manufacturés sans que nous soyons capables de proposer une marchandise valable en contrepartie : l’Europe sera elle-même et toute seule aux commandes pour dire quel est le produit capable d’entrer sur son marché, avec des arguments fallacieux comme les normes de conservation pour les produits frais, les normes de fabrication pour beaucoup d’autres produits, etc. Nous, les consommateurs, serons heureux de consommer ces produits made in UE mais ne serons jamais capables, dans nos pays, de faire tourner aucune production. Est-ce cela le développement ?

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