Le Président du Gabon s’est livré à la presse à sa descente du podium où il venait de remettre son trophée au vainqueur de la 13ème Tropicale Amissa Bongo. Morceaux choisis de cette interview.

Ali Bongo, le 21 janvier 2018, lors de la cérémonie protocolaire de remise des trophées de la Tropicale Amissa Bongo à Libreville. © DCP-Gabon

 

Presse de la Tropicale : Nous arrivons au terme de cette 13è édition de la Tropicale Amissa Bongo. Le sport reste au cœur de votre gouvernance, quel regard avez-vous de l’édition de la Tropicale Amissa Bongo qui s’achève ?

Ali Bongo : La première chose qui vient à l’esprit c’est de penser que finalement le chiffre 13 n’est peut-être pas mauvais. C’est à la 13è édition que nous voyons un fils du contient gagner cette épreuve. On a encore envie de dire : mission accomplie. Lorsque nous nous sommes lancés dans cette aventure, c’était notamment avec l’idée de pouvoir promouvoir le cyclisme et voir un jour un fils du continent pouvoir rivaliser avec des professionnels. Je crois donc que c’est l’un des objectifs atteints pour cette tropicale qui va certainement ouvrir la voie  à d’autres exploits avenirs et surtout encourager les équipes africaines à se dire : ce n’est pas impossible. Ce succès sur la Tropicale, nous espérons un jour le voir réalisé sur des tours majeurs.

Monsieur le Président, on a pu observer la perte de performance des coureurs gabonais, on a également observé les conditions dans lesquelles ils s’entrainent. Nous pensons notamment au matériel. N’y aurait-il pas un moyen de faire en sorte que ces cyclistes prometteurs soient aujourd’hui bien lotis  de manière à ce qu’ils puissent rivaliser  comme il se doit avec des coureurs  internationaux ?

Il est clair que les efforts qui sont fournis amènent un plus grand soutien de la part des autorités. Nous voulons aussi que nos coureurs, évidemment en terre gabonaise, puissent briller. C’est un effort qu’il va falloir que nous puissions tous consentir, notamment en participant à des compétitions à domicile.

La présence des coureurs Africains qui dominent des professionnels Européens est-elle une fierté pour l’Afrique ?

Comme je le disais, nous espérons  voir l’Afrique aussi présente dans le cyclisme qu’elle l’est dans le football. Donc pour nous il n’y pas des limites et je crois c’est une première étape qui est franchie. Je pense que  l’édition de cette année fera date, dans la mesure où elle va ouvrir la perspective d’espoir à d’autres coureurs Africains. Ceux-ci vont se dire : «Bon, c’est possible de rivaliser avec des professionnels et donc nous devons poursuivre sur cette voie-là».

 
GR
 

2 Commentaires

  1. KOME dit :

    je suis impressioné par la vision continentale de Ali Bongo. Si cette vision se généralise avec les autres leaders Africains, elle aboutira à une Afrique qui serait un grand réseau d’ opportunités pour son peuple au lieu d’ être un groupement de 54 ilôts/pays.

  2. RG dit :

    Ali n’en a rien a faire du cyclisme comme du Gabon

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