A la veille du coup d’envoi de la 12e édition de la compétition cycliste, les organisateurs ont dressé un bilan de cette épreuve sportive. Depuis sa création en 2006, la Tropicale a vu passer 550 coureurs différents, dont certains n’étaient pas encore véritablement connus du public.

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Douze ans après le lancement de la Tropicale Amissa Bongo, en 2006, les organisateurs ont dressé une espèce de bilan de de cette compétition cycliste, à quelques jours du départ de sa 12e édition. En effet, 550 coureurs différents ont pris part à cette compétition et certains parmi eux n’étaient pas encore véritablement connus du public.

Ce bilan fait état de 110 coureurs de la Tropicale à avoir couru ou à courir encore aujourd’hui pour une équipe de World Tour (1re division mondiale). Soit 20% des coureurs qui depuis 2006 ont fréquenté les routes gabonaises.

Pour les organisateurs, il apparait clairement que «le Gabon a été comme un déclic pour certains qui ont eu l’occasion de participer à leurs grands débuts sur une épreuve de première catégorie en Afrique et pour d’autres la chance d’accrocher le premier succès de leur carrière comme Daniel Teklehaimanot en 2011 à Lambaréné».

La compétition cycliste est ainsi présentée comme un porte bonheur, car ayant permis à beaucoup de coureurs de de faire le plein de confiance en l’espace d’une semaine. Mieux les organisateurs ont estimé que le palmarès de certains cyclistes s’est enrichi de grandes victoires après une participation à la tropicale Amissa Bongo.

Grâce à la Tropicale, en effet, 43 coureurs africains ont découvert le monde professionnel, dont 12 courant cette année pour une équipe du World Tour. «15 ont intégré une équipe du World Tour (1ère division mondiale) après avoir couru au moins une fois la Tropicale, 5 ont intégré une équipe Pro-Continentale (2e division mondiale) et 23 ont intégré une équipe Continentale UCI (3e division mondiale)», se sont réjouis les organisateurs de la compétition cycliste.

Dans ce sens, les exemples plus marquants sont certainement ceux de Daniel Teklehaimanot (Erythrée), vainqueur d’une épreuve de la Tropicale en 2011, avant de remporter le classement du meilleur grimpeur du Critérium du Dauphiné Libéré en 2015 et 2016. L’on peut également évoquer le cas de Louis Meintjes (Afrique du Sud), qui a remporté une épreuve de la Tropicale en 2013, avant d’être le premier coureur africain à rentrer dans le top 10 du Tour de France (8e) en 2016.

A ces exemples s’ajoute celui de Anthony Charteau (France), vainqueur du classement de meilleur grimpeur du Tour de France 2010, six mois après sa première victoire à la Tropicale. Ou encore celui de Thomas Voeckler (France), vainqueur d’une étape du Tour de France en 2010 et de deux étapes en 2014, six mois après avoir participé, à chaque fois, à la Tropicale.

Auteur : Carlyne Mamboundou (Stagiaire)

 
GR
 

2 Commentaires

  1. AGORA dit :

    Quelle sensations. …combien de gabonais aiment le cyclisme ? Faite un sondage et vous verrez ! !!en 12 ans pas un seul gabonais sur le podium ! Ils sont obligés d’inventer une place pour le meilleur gabonais. ….tout ce que le Gabon organisé c’est pour les autres hein??

    • Le Guisir dit :

      Toi aussi, Agora. Mamboundou, c’est pas Érythréen ou koi-koi-koi les « autres ». Ce T.A.B. permet a un jeune Gabonais de faire stage en style Jeune-A-Fric, du nom du fameux Journal Jeune Afrique qui écrivait des éloges contre de l’argent. Bravo Mamboundou, tu démarres sur les roues !

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