16 000 bénéficiaires en seulement 10 mois d’activité ont été touchés  pendant la période de transition précédant la mise en œuvre de la Stratégie d’investissement humain du Gabon, apprend-on dans le libre propos ci-après. Le Directeur général du Fonds national d’aide sociale, Yvon Ndjoye, y décline les contours du Pacte social d’Ali Bongo Ondimba.

© huffingtonpost.com
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Yvon Ndjoye, DG du FNAS. © D.R.
Yvon Ndjoye, DG du FNAS. © D.R.

Lutter contre la pauvreté, la précarité et les inégalités sociales au Gabon sont autant d’objectifs qui ont toujours figuré en tête de l’agenda du chef de l’État, S.E.M. Ali Bongo Ondimba. Toutefois, un récent rapport commandé par la Présidence de la République, puis conduit sous l’autorité de la Première dame, révèle que près de 30% de la population gabonaise vit dans des conditions indignes de notre pays.
Afin de résorber ces écarts de richesse et de réduire considérablement ce taux, le chef de l’État a annoncé en janvier dernier ce qui constitue le cœur de la nouvelle politique de réduction des inégalités : le Pacte social.
Dans le prolongement de cette initiative, les premières Assises sociales se sont tenues à Libreville les 25 et 26 avril 2014. Accessible à tous, ce forum a rassemblé des membres de la société civile de tous les âges et tous les milieux : des séniors, des étudiants qui ont pu échanger avec des responsables politiques lors de débats ouverts et enrichissants. S.E.M. le Président de la République Ali Bongo Ondimba, après avoir attentivement écouté la diversité des opinions et des propositions exprimées au cours de ces deux jours, a clos l’événement en présentant une série de réformes socio-économiques à venir.
En tant que Directeur général du Fonds national d’aide sociale (FNAS), je suis extrêmement fier de prendre part à cette nouvelle stratégie gouvernementale. Le FNAS s’engage à réduire la pauvreté au Gabon par le biais du financement de projets sociaux.
Près de 1,4 milliards de FCFA ont été levés par le gouvernement et ont transité par le FNAS afin de financer plusieurs initiatives :
L’aide financière directe fournit des allocations financières aux personnes handicapées, indigentes et aux familles en difficulté, en particulier les orphelins. L’aide financière indirecte correspondà la prise en charge, pour les ménages précarisés, de divers frais (médicaux, scolaires, liés à la formation professionnelle, loyers, funéraires, matériels orthopédiques, réparation de scooters et fauteuils roulants électriques, etc.). Des aides en nature sous forme de kits scolaires, alimentaires, layettes, hygiéniques, sont aussi prévues. Enfin, le renforcement des activités génératrices de revenus (AGR) et l’acquisition d’équipements destinés à l’autonomisation des veuves constituent aussi un projet prioritaire.
Ces actions de solidarité au profit des personnes et familles économiquement faibles ont permis de toucher plus de 16 000 bénéficiaires en seulement 10 mois d’activité.
Nous soutenons toutes les nouvelles réformes annoncées par S.E.M. le Président de la République lors des premières Assises sociales puis confirmées par le discours à la Nation pour le 54ème anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale.
Aussi travaillons-nous activement à la mise en œuvre du volet 2 de la Stratégie d’investissement humain du Gabon, qui s’appuie sur une politique d’autonomisation des personnes vulnérables à travers le financement des activités génératrices de revenus. Notre ambition est de continuer de financer de nombreux projets pilotes d’ici la fin de l’année.
Seulement quelques jours après le 54ème anniversaire de l’Indépendance, je suis ravi d’avoir l’opportunité de contribuer à la mise en œuvre du Pacte social proposé par le Président de la République. Le FNAS, aux côtés du gouvernement, du chef de l’État et de toutes les autres agences concernées, continuera à œuvrer pour atteindre notre but commun : l’éradication de la pauvreté au Gabon.
Yvon Ndjoye
Directeur général du Fonds national d’aide sociale
 
 
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Bouka Rabenkogo dit :

    La PIP est mécanisme médiocre mis en place par des cigales incapables de proposer une solution équitable à la redistribution de la masse salariale sur des critères objectifs. Ce mécanisme perpétue la tradition de « Voler à Soit Même » établit par Albert Bongo et son clan qui seront incapable, en cas de jugement, de justifier la provenance de leur immense fortune.
    La stratégie alors fut: transformer tous les gabonais en voleur de leur propre richesse. Le mouvement « ÇA DOIT SE FAIRE MAINTENANT » propose ceci sans augmentation de la masse globale du revenu national actuel. Sur la base de la révision du revenu du traitement de base du député, dont le montant officiel est d’environ 1.700.000 FCFA depuis l’avènement du multipartisme.
    Un tier (1/3) du revenu du traitement de base du député soit : 566 666,6 FCFA devient le SMIG (Salaire minimum inter-garantie).
    Le SMIG passe ainsi, de 80 000 FCFA actuel à 566 666,6 FCFA
    L’augmentation du revenu se fait sur la base des diplômes: CEPE, Brevet d’étude secondaire, Baccalauréat, Licence, Maîtrise, Doctorat ou tous autres diplômes équivalents.
    Le coefficient multicateur sera compri dans l’interval fermé [1 à 10]
    Le revenu le plus haut sur la base objective du mérite sera:
    566 666,6 x 10 = 5 666 666,6 FCFA.
    L’économie fait sur le vol actuel sera redirigé, dans des investissements structurants et de developpement.
    Proposition du mouvement « ÇA DOIT SE FAIRE MAINTENANT »
    Le Patriote

  2. Isabelle SERGE dit :

    À cœur vaillant rien d’impossible.

  3. jean jacques dit :

    Je suis d’accord avec les propos de l’internaute Bouka, le probleme de la pauvreté, ne voyer pas seulement ceux qui sont economiquement faible, il faut revoir le SMIG gabonais qui ne change pas je ne sais ce pas le fou qui a fixé ce smig a 80000 frs le co^^t de vie ne cesse d’augmenté, et pour un fonctionaire qui gagne 400000 frs par mois peut financer les logements de SNI qui coûtent plus de 30.000.000 frs? Au Gabon les diplomes ne sont pas valorisés qui le CEPE et entre dans la loge gagne plus que celui qui a le master qui veut gagner sa vie par sa propre force et competence et non par les moyes des sectes.
    Et en France le critere social est aussi permet aux étudiants qui sont qui sont dasn les familles economiquement faibles d’avoir une bourse d’étude au Gabon non.
    Le montant de 5000 fra par en enfant franchement pensez vous que ce montant peut faire un mois? même le nouveau né par mois depense plus de 15000 frs.il fallait d’abord untravail d’enquête auprès de chaque famille pour savoir à peu près combien il depense par mois à partir des resultats de l’enquête vous fixé un montant, mais non un individu decide 4ooo ou 5ooo par enfant. le Bresil a fait ça.
    Et au Bresil chaque trimestre l’Agence des statistiques donne les resultats d’evaluation combien des familles ont déjà bénéficiées d’aide .
    Se nos deputés et senateurs etaient des personnes sensibles qui se preoccupent avec la situation de la population ils allaient deja augmenter le smig à 150000 ou 200000 pour un petit pays qui a moins de 2.000.000 hbts et s’ils peuvent retirer 100000 dans leur salaire pour augmenter l’aide sociale on a plus de 100 députés.et la même choses pour les ministres. MAIS RIEN IL REMPLISSENT LEURS COMPTES avec leurs familles.

  4. Ta seyi dit :

    Bla bla bla bla Jean de la Fontaine, dans le corbeau et le renard disait: tout flatteur vit au depend de celui qui l’ecoute. A nous de savoir qui est le corbeau et qui le renard. A bon entendeur salut.

  5. okoura dit :

    Sans faire de grandes analyses savantes, moi avec mon petit niveau de maternelle supérieure et le bon sens qui est la chose accessible à tous je dirai que 70% de la population du Gabon vivent dans les conditions indignes.Quand dort dans l’obscurité, qu’on ne peut pas avoir de l’eau potable et qu’on puisse pas se soigner pour moi ce sont les conditions indignes qui plus est pour un pays riche à faible population. Pour paraphraser le feu président Houphouet Boigny , on peut diriger ce pays les yeux fermés

  6. Djouori dit :

    FNAS HORS SUJET,
    Pourquoi j’intitule ainsi mon propos? Ma reponse est a travers quelques questions au DG du NFAS:
    1/ Votre aide aux 16.000 gabonais, etait-ce un appui ponctuel ou une allocation permanente pour rejoinder la definition de Dutrenit sur l’action sociale? Si c’est ponctuel, ce n’est pas different de ce que les deputes et ministers font pendant les tournees republicaines pour remettre 50 kilos de riz et un bidon d’huile a chaque chef de village.
    2/ Quel critere fundamental en economie social avez-vous utilize pour recenser les 16000 familles?
    3/ Comment alez-vous verifier que les 16000 sont sortis du seuil de pauvrete?
    Conclusion: FNAS+ANGT+CNAMGS+CNSS doivent revoir leurs missions et strategies. Vos strateguies actuelles ne permettent pas au Gabonais d’atteindre les basiques du developpement. C’est-a-dire LOGEMENT+ELECTRICITE+EAU+TOILETTE+ECOLE+TRANAPORT URBAIN+HOPITAL= Gabon emergent. C’est l’equation a resoudre.
    Alors ne venez pas nous raconteur que vous avez aide 16000 gabonais.

  7. ayouma dit :

    Mon poste s’intitulera les mêmes causes ne peuvent créer que les mêmes effets
    Le fnas est un fourretout dirigée par un bourrou bourrou beaucoup fou fou qui ne comprend rien et absolument rien ; Yvon Ndjoye
    Le mec a une vision stratégique purement chamanique à laquelle personne n y comprend quelque chose et encore moins lui-même. Il ne se comprend même pas lui-même.
    Yvon ndjoye est un de ces nullards autodidactes de l’incompétence. Voilà pourquoi le Fnas est naturellement voué à l’échec
    Nous parlons d’aide sociale n’est-ce pas ?
    Tous les directeurs ont des Prado clinquants neufs prix unitaires 46 millions x7
    Chaque directeur a un salaire +prime avantages 5 millions minimum et il y a 6 directeurs soit un minimum de 30 millions et des poussières par mois
    Sans compter le napoléon ndjoye lui-même qui se gave comme pas permis de retro commission sur ses entrepreneurs en plus de son salaire 4,5.
    Le fnas est l’aide sociale la plus chère au monde. Les 16000 bénéficiaires sont une invention digne sa propre bêtise qui peut croire cela.
    Pistonné par un obscur Daouda un autre étranger conseiller obscur baiseur d’Ali ,le ndjoye se croit super intelligent et surtout indéboulonnable.

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