À moins de 10 jours de l’ouverture des assises appelées par Ali Bongo, en vue de trouver des solutions à la crise sociopolitique née de sa réélection, Brice Laccruche Alihanga, président de l’Association des jeunes émergents volontaires (Ajev), une organisation populaire et citoyenne, a rédigé la tribune libre ci-après, appelant à élargir le périmètre des discussions lors de ce dialogue. Sa lucidité va étonner de nombreux membres de son camp politique.
© D.R.
 
Brice Laccruche Alihanga, président de l’Association des jeunes émergents volontaires (Ajev). © D.R.
Au Gabon, un dialogue national est convoqué par le chef de l’Etat. Il débutera le 28 mars prochain. Saluons tout d’abord cette initiative. Faire dialoguer ensemble une société gabonaise qui a beaucoup souffert des divisions nées de la crise post-électorales de 2016 est une nécessité. Ainsi, prendre l’initiative de réunir autour d’une même table de discussion les différents protagonistes pour tenter de rapprocher des points de vue, parfois diamétralement opposés, ne peut donc qu’être approuvé.
Mais pour lui donner toute sa plénitude, ce dialogue national doit être réellement inclusif. Dans l’idéal, cela supposait de ne pas le limiter à la seule classe politique. La société civile, à défaut d’être conviée à la table de discussion pour toutes les phases – ce qui aurait été hautement souhaitable –, devrait pouvoir  faire entendre sa voix le plus fortement possible. Mais il nous faut aller de l’avant. Prenons donc acte de la méthodologie telle qu’elle a été arrêtée. Concentrons-nous donc désormais moins sur la composition du tour de table que sur les questions de fond qui ont vocation à y être débattues. C’est là-dessus que notre effort doit porter.
C’est d’autant plus crucial que ce dialogue est une chance à ne surtout pas gâcher. Il doit permettre au Gabon de relever les principaux défis auxquels il est confronté. Or, ceux-ci excèdent largement les seuls champs politique et institutionnel. Par ailleurs, si le périmètre de la discussion est limité à ces seuls sujets, on court le risque – comme cela fut hélas le cas par le passé –  de voir ce type de dialogue ne déboucher que sur un partage du pouvoir entre élites politiques. Il faut à tout prix l’éviter.
Une fois l’objectif fixé, pour être en mesure d’affronter les problèmes, nous devons au préalable poser un regard lucide sur la société gabonaise. Or celle-ci apparait profondément divisée, bien au-delà des clivages politiques traditionnels. Ce sont ces multiples fractures, plus ou moins visibles, qui minent la cohésion de notre société et menacent à terme – si on n’y prend pas garde – notre unité. C’est pourquoi il nous faut y répondre. Sans plus attendre, avec vigueur et résolution. Le dialogue national nous en donne l’occasion.
Certes, il ne s’agit pas de nier la dimension politique et institutionnelle des défis que le Gabon a à surmonter. Mais les fêlures sont aussi – et peut être surtout – d’ordre économique, social, sociétal et géographique. Etablir un diagnostic exhaustif et objectif sur l’état de notre société nous permettrait, à l’évidence, de forger des réponses adaptées aux maux qui la fracturent de manière lancinante et insidieuse depuis trop longtemps. Ceux-ci sont multiples. En voici quelques-uns :
– Une éducation à deux ou trois vitesses : au Gabon, en dépit des récents investissements du gouvernement, l’école publique est paralysée par le manque d’enseignants et par des infrastructures scolaires obsolètes. A l’inverse, les écoles privées et conventionnées, sans offrir toutes les garanties d’un enseignement de qualité, se portent bien, ce qui accentue la ségrégation scolaire entre ceux qui y ont accès et ceux qui doivent se « contenter » du système public. Il y a donc deux catégories de familles au Gabon : celles – une minorité privilégiée – qui ont les moyens de faire bénéficier leurs enfants toute l’année d’un enseignement supposément de qualité et celles – les plus nombreuses – qui sont sous la menace permanente de grèves, voire d’années scolaires blanches.
– Le chômage des jeunes : selon la Banque mondiale, 30,9 % des jeunes hommes au Gabon étaient sans emploi en 2014 ; c’était le cas de 40,8 % des jeunes femmes. Des chiffres d’autant plus préoccupants qu’ils sont sans doute sous-évalués. Et encore, heureusement que le secteur informel prend le relais, jouant ainsi un rôle d’amortisseur. Mais il s’agit d’un pis-aller dont on ne peut se satisfaire. Ce niveau de chômage endémique est entre autres la conséquence de la difficulté d’accès au marché de l’emploi, en particulier pour les jeunes. Celle-ci est rendue d’autant plus prégnante que beaucoup de jeunes Gabonais souffrent d’un déficit d’employabilité (dû à un écart entre la formation reçue et les besoins réels en termes de compétences sur le marché du travail : la fameuse inadéquation formation – emploi). Réduire ce hiatus est impératif pour lutter efficacement et durablement contre l’inactivité des jeunes.
– Le mal-logement : c’est l’une des nombreuses conséquences du chômage, chez les jeunes notamment. Sans emploi décent, il est impossible de se loger et d’avancer dans la vie. Mais la difficulté en la matière touche une frange très large de nos concitoyens, en particulier nos ainés. D’où la nécessité de mettre en place des politiques très ambitieuses en matière de logement. C’est un comble de ne pas trouver à se loger alors que l’espace disponible abonde, le Gabon étant un des pays où la densité de population est la plus faible au monde (moins de 7 habitants au km carré) !
– L’inégalité des chances : un jeune Gabonais n’a clairement pas les mêmes chances de réussite s’il nait dans une famille modeste de Kinguélé ou de la Sorbonne, ou s’il grandit dans un foyer aisé du Haut-de gué-gué ou de Batterie IV. L’insupportable déterminisme social qui en découle, en sur-favorisant la naissance au détriment de la compétence, rompt la promesse républicaine d’égalité. Ce type d’inégalités est vécu par les personnes qui en sont victimes comme une violence extrême.
– La société du non-mérite : l’inégalité des chances aboutit à la constitution d’une société où le mérite n’est nullement une valeur cardinale, ce qui est à la fois immoral et inefficace. Au Gabon, les passe-droits, les accointances et les « placements » sont depuis trop longtemps perçus comme des voies royales pour accéder aux responsabilités et aux emplois les plus en vue. La méritocratie est vécue comme un concept exogène, étranger, éloigné des réalités bantoues, comme si le Gabon était condamné à la médiocratie.
– La fracture territoriale : Entre Libreville et le reste du Gabon, il y a un monde…  Si le taux de chômage est déjà important dans la capitale, que dire des autres territoires où il est massif. Partout en province, le désœuvrement et l’exode rural ont dégarni les villes. On tente de se raccrocher aux vestiges d’un temps révolu que l’on évoque avec nostalgie. Les populations dans leur grande majorité se sentent au mieux laissées pour compte, au pire stigmatisées et assignées à résidence. Certaines provinces et communes ont bénéficié, il est vrai, de l’installation de quelques structures d’Etat ou de l’implantation d’entreprises ou groupes privés. Mais en réalité, en province, l’activité, même dans les villes, demeure atone, privant ses habitants de toute perspective. Chacun garde à l’esprit le contraste entre la puissante et riche Akanda et la belle endormie Makokou, ou encore entre la fière Tchibanga et la précieuse Moanda. Bref, chacun son territoire, chacun son Gabon. Pire, sur ces disparités territoriales se greffent des tensions ethniques, qui fracturent la société entre groupes réputés, pour les uns, avoir été bien servis en postes au gouvernement ou dans la haute administration et, pour les autres, avoir été laissés sur le bas-côté. Ainsi, le poison de la division ethnique déchire-t-il peu à peu le tissu de la société gabonaise.
– L’absence d’implication de la jeunesse dans les prises de décision : nos jeunes sont largement absents des instances de décision aussi bien au niveau national que local. Une situation d’autant plus inacceptable que le Gabon, à l’instar du reste du continent africain, est un pays extrêmement jeune : les moins de 25 ans y représentent plus de 60 % de la population. Une plus grande prise en compte de leurs points de vue et de leurs préoccupations passent inévitablement par une meilleure représentation dans les instances de décision à tous les échelons. Le calendrier faisant bien les choses, dans quelques jours, un nouveau président du Conseil National de la Jeunesse Gabonaise sera élu. Souhaitons que ses responsabilités ne se limitent pas à l’exercice d’un magistère – un de plus – de la parole.
Il est grand temps d’ouvrir les yeux. Le peuple n’en peut plus de ces élites endogamiques qui fonctionnent en cercle fermé, ne parlent qu’à elles-mêmes, jouent au jeu des chaises musicales pour se répartir les postes, se cooptent, s’allient, se combattent, avant de se rabibocher et qui, quoi qu’il arrive, continuent de s’enrichir et n’ont d’autre d’ambition que celle de perpétuer leurs privilèges. C’est ce système, complétement vicié, qui est à l’origine du profond malaise au sein de la société gabonaise. Ceux qui ont échoué à développer leur pays doivent d’urgence céder la place à ceux qui ont les capacités et la volonté d’œuvrer pour son développement au nom de l’intérêt général. Car tout Gabonais n’aspire qu’à une seule chose : vivre de manière décente en offrant à ses enfants la possibilité d’une vie encore meilleure.
Le Gabon est à un tournant de son Histoire. Les événements post-électoraux de 2016 ont rouvert en son sein des plaies que l’on pensait – en tout cas, pour certaines d’entre elles – cautérisées. Si nous voulons demain rester soudés dans un Gabon uni, ce qui est notre volonté à tous, il nous faut régler tous les problèmes à l’origine de la fracture qui déchire la société gabonaise. Le dialogue, convoqué par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, nous en donne l’opportunité. Ne laissons pas passer notre chance ! Notre unité nationale et notre cohésion sociale en dépendent.
Brice Laccruche Alihanga, Président de l’AJEV, Association populaire et citoyenne.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. gaboma dit :

    Discours d’un démagogue hypocrite. Quand on sait avec quel énergie il a défendu la réélection d’Ali Bongo par une fraude trop flagrante. Il est impossible de résoudre ces problèmes sans les attaquer à la racine sinon on dénonce pour dénoncer. Il nous faut à la tete du pays un homme capable de bâtir des institutions fortes et indépendantes. C’est pla où on attendait le plus Ali Bongo qu’il a échoué en ne menant aucune action : la fin de la patrimonialisation du pouvoir et des institutions, la justice, le combat pour l’égalité, la fin de l’ultra politisation de notre société et de son administration qui fait le lit de la médiocrité et de l’incompétence et tous les maux qu’il dénonce. Mais Ali Bongo à l’exception de de son discours démagogue, a dans ses actes voulu maintenir le statuquo. En effet une société complètement pourri nous permet de rester au pouvoir meme contre le résultat des urnes: avec tous les intérêts iniques des gens de son camp, il n’a plus besoin de donner un ordre pour voir le spectacle désolant, honteux et déshonorant pour le Gabon de la corruption et de la fraude qui l’a vu rester au pouvoir contre la volonté du peuple avec un un taux de participation de 100% et un score impossibles dans le haut-ogooué. Sans alternance ou révolution rien ne changera.

  2. MITTERAND dit :

    Des lors que l’education coute cher a notre pays, il y a une rayonte montee de l’ignorance. Quel gachi!!!
    Voila des tarés qui pensent que ce pseudo dialogue pour adouter l’usurpation du pouvoir par le biafrai va apporter quelque chose de plus que la conference nationale ou les accords de Paris.
    Vraiment meme Alianga deviant un donneur de lecons….kieeee.

  3. MITTERAND dit :

    Des lors que l’education coute cher a notre pays, il y a une rayonte montee de l’ignorance. Quel gachi!!!
    Voila des tarés qui pensent que ce pseudo dialogue pour adouber l’usurpation du pouvoir par le biafrai va apporter quelque chose de plus que la conference nationale ou les accords de Paris.
    Vraiment meme Alianga deviant un donneur de lecons….kieeee.

  4. le moins âgé au grade le plus élevé dit :

    Dans un pays normal, c’est depuis la prison que ce voyou aurait rédigé sa tribune. Ali Bongo n’a aucune légitimité pour convoquer un dialogue, lui qui s’est permis de bombarder à l’arme lourde le QG du Président élu par les Gabonais. Il est la principale cause de la décadence de l’Etat que n’importe qui peut observer aujour’hui. Votre dialogue n’y changera rien, il faut vous rendre à l’évidence.

  5. Matho dit :

    C’est bien, mais c’est du déjà entendu car c’est un constat fait depuis longtemps. Dites nous, au cours de ce dialogue, dans quel atelier on va évoquer la responsabilité personnelle du gouverneur du G2 du président de la Cénap, de la présidente de la cour constitutionnelle, dans la survenue de la crise post électorale actuelle?

  6. Emmanuel Betha dit :

    Je partage l’avis de Brice Laccruche Alihanga. Ce dialogue doit concerner tous les Gabonais, et donc la société civile. Pas seulement la classe politique. Par ailleurs, il doit traiter des sujets les plus importants pour notre avenir qui ne sont pas que d’ordre politique ou institutionnel. Les questions économiques et sociales les plus impérieuses doivent être débattues. Bien vu donc !

  7. Gwen dit :

    Voici une lucidité exemplaire.
    Cette tribune est l’exemple que vous avez compris ce que les gabonais veulent.
    Bravo laccruche.

  8. MEYE dit :

    Bon texte, mais qui va vous écouter mon frère ? Si nous, dans l’opposition, nous sommes d’accord avec vos propos, les gens d’en face, eux auront ils la même lucidité que nous et vous ? Je ne crois pas. Ce que j’ai plus retenu de vos propos est que vous avez dit le nœud de la crise actuelle c’est accentuée après le hold up électoral perpétré par ali bongo. Oui, il faut que nous nous parlons, mais de quoi on va parler ? c’est à ce niveau qu’il faut percer la plaie. Pourquoi nous sommes arrivé à ce niveau ? Pourquoi certains indéfiniment et pourquoi pas les autres ?
    Comme l’a dit plus haut le rédacteur de cet article, es ce que vos amis vont apprécier votre idée ou vos propos ? J’en doute fort.
    Merci.

  9. Dhyl Ibinga dit :

    Analyse objective de ce rendez-vous qui peut s’avérer historique ou destructeur pour les années à venir, en effet ce dialogue ne doit pas être que politique, mais économique, social, et doit accoucher d’un plan spécial pour notre système educatif, car toutes les bonnes idées ne peuvent être appliquées que par des Hommes compétents, Et le constat aujourd’hui est sans Appel, beaucoup de responsables ne sont pas à la hauteur de la vision de developpement de notre pays.
    Bravo a Mr LACCRUCHE qui demontre qu’il à tout compris de la vision du Chef de l’Etat qui veut des démarches innovatrices qui placent le developpement du Gabon au premier rang, et non celles qui consistent uniquement à perpétrer la politique du culte de la personnalité.

    • la jeunesse consciente et integre dit :

      Tout ce que laccruche dit ici a déjà été dit depuiiiiiiis. Il ne nous apprend rien là! qu’il se taise.
      Il y a un manque de volonté de faire avancer le pays. Après on endort les population avec des discours tchiup.

  10. Mourime ngane dit :

    Au mois de février 2016, en reponse à la recommandation du CND relative à l’organisation d’un dialogue national, le Président de la République avait promis faire tenir ce forum après l’élection présidentielle. Force est de constater que cette élection présidentielle s’est mal terminée car il y a eu mort d’hommes. Malgré cela, le Chef de l’état a tenu à organiser son dialogue national inclusif et sans tabou dont il n’a pas clairement défini l’objectif.
    La Commission ad’oc mise en place pour préparer ledit dialogue n’a pas précisé le cadre juridique de cette rencontre que vous dite importante, mais il propose des thèmes de débat et crée une séparation entre la société civile et les politiques sans clairement avoir identifier l’objectif stratégique que doit tenter d’atteindre ce forum. Cette commission semble ignorer que les problèmes politiques impactent la vie économique et sociale et inversement. En l’absence d’une vision claire de la Commission ad’oc, chacun a son objectif pour le dialogue; c’est le cas du Ministre du dialogue national qui lors de son dernier passage à la télévision publique a dit que le dialogue avait pour objectif d’améliorer la gouvernance publique. A t-on besoin d’un forum national pour améliorer la gouvernance ? Je pense que non car le parlement a entre autres missions de contrôler l’action du pouvoir exécutif donc de proposer, si nécessaire ,l’amélioration des procédures de gestion afin d’avoir gouvernance de qualité.
    Quand le Chef de l’état a parlé de dialogue national inclusif et sans tabou, nous avons cru que c’est l’ensemble de la nation qui serait concernée. Malheureusement ce dialogue est un dialogue pour l’élite sociopolitique. Nous pensions que ce dialogue serait inclusif donc prendrait en compte toutes les composantes du peuple souverain malheureusement tel n’est pas le cas. Ce dialogue aurait dû être sans tabou comme l’avait dit le Chef de l’état, malheureusement il est encadré par rapport aux sujets à aborder.
    Peut-on attendre des résultats efficaces de ce forum en faveur de la résolution de la crise multiformes et multisectorielles que connaît notre pays ?

  11. Franck nguema dit :

    Je pense que tout ce qui est dit ici est claire pour chacun d’entre nous, ce dialogue doit nous remettre sur la bonne voie. Bravo à toi Laccruche pour cette manière intelligente de voir les choses.
    Mais il y trop d’opportunistes à ce dialogue

  12. Jean Gaspard Ntoutoume Ayi dit :

    Monsieur Laccruche, si nous parvenons tous, collectivement et individuellement, à nous réconcilier avec la vérité et à être sincère dans nos intentions comme dans nos actes et nos faits, alors nous pourrions avoir des raisons d’espérer. Alors tout sera possible.

    • mouthou dit :

      Tout sera possible en effet, mais d’abord, il faut que Ali reconnaisse sa défaite et rende le pouvoir au vrai et véritable vainqueur de l’élection Présidentielle du 27 Août 2016. Sans cette reconnaissance, il n’y aura plus de cohésion nationale. Comme pour la bouche qui pue, il faut extirper la dent pourrie. Dans notre cas, c’est Ali qui emmène de la puanteur dans l’atmosphère. Donc ce qu’il faut, c’est faire comme avec la dent pourrie: le faire sauter…….!

  13. Chistian dit :

    Bonne analyse de BLA, le constat est sans appel, on peut meme encore aller plus loin notamment dans le tribalisme rempant au Gabon dans l’attribution des postes, le système de népotisme, cooptation dans les réseaux qui n’ont pas la méritocratie comme critère d’ascension mais d’autres considérations, il faudra bien qu’un jour, que ce jour arrive ou les Gabonais vont accepter enfin de se regarder en face et se dire les vérités, car sinon franchement nous ne sommes pas pret de sortir de cette létargie dans laquelle nous sommes plongés…les gens reflechissent du moins ceux qui ont des responsabilités ou les ont souvent exercés, qu’à la dimension provinciale, ethnique, clanique, cercle phylosophique etc….mais jamais dans l’intéret national, et tant que nous Gabonais n’allons pas commencer à voir les choses sur le plan natioanl, penser réellement GABON D ABORD, nous n’irons pas bien loin et le retard avec nos voisins sera encore plus grand dans quelques années…il ya tellement de choses à dire et à faire au gabon, que meme ce dialogue ne pourra y apporter des solutions véritables car à bien y regarder, il finira par un partage de postes, partage au bout du quel, une paix sociale est expérée, sans garantie aucune….

  14. Dhyl Ibinga dit :

    Analyse objective de ce rendez-vous qui peut s’avérer historique ou destructeur pour les années à venir, en effet ce dialogue ne doit pas être que politique, mais économique, social, et doit accoucher d’un plan spécial pour notre système educatif, car toutes les bonnes idées ne peuvent être appliquées que par des Hommes compétents, Et le constat aujourd’hui est sans Appel, beaucoup de responsables ne sont pas à la hauteur de la vision de developpement de notre pays.
    Bravo a Mr LACCRUCHE qui demontre qu’il à tout compris de la vision du Chef de l’Etat qui place l’interet reel du Gabon au centre des ses actions

  15. Bienvenu EYI MBA dit :

    Bonjour à tous.
    On peut au moins reconnaître à l’auteur de cette tribune libre le mérite d’écrire et de défendre son point de vue mieux que ses alter ego,Chantres et Griots du régime ali bongo que sont,Nkembo,Jean jacques et Pierre Manganga(?) et bien d’autres qui épuisent nos yeux avec leurs textes…
    Ceci dit ,M.Laccruche a peut-être oublié de parler de lui dans son propos,par modestie peut-être,par crainte de virulentes critiques certainement. Sans parler des nombreux démêlés judiciaires officiels et récents qui auraient,dans un Etat de droit, dus le maintenir à « sans famille »pour des faits avérés de détournements massifs de fonds à BGFI,entre autres.
    Ce jeune homme,danseur du ventre devenu sous l’ère « émergence »,qui se bat contre son « rival »l’autre griot de l’UJPDG, se devait de nous expliquer comment a-t-il fait pour siéger dans tous les Conseils d’Administration des Sociétés suivantes:
    BGFIBANK Congo
    FINATRA
    OGAR
    OGAR VIE
    ASSINCO
    UGB
    Pour ne citer que celles-ci…
    Est-ce l’héritage de son père,brillant Monsieur,Cadre atypique,qui aurait pu prétendre aux meilleurs postes de par ses compétences,jeune DG à la SNBG,de par sa filiation au G2.Mais qui,modeste, a fait le choix honorable de vivre une vie bien discrète et rangée ,loin de la politique et des politiciens Gabonais et surtout de l’ambition dévorante de son fils d’atteindre les sommets,peu importe la voie et les compromis pour y parvenir.
    Mais il a voulu vivre libre comme il l’affectionnait de pouvoir prendre sa bonne bière dans un bar au quartier,à l’époque la banlieue nord de la capitale ou ils résidaient.Longtemps au chômage,il a accepté malgré lui d’accepter le poste honorifique de Président du comité de privatisation sous la forte pression d’Omar. Au point ou il a même été moqué par ses pairs du G2,le traitant de peureux…
    Brice Laccruche est-il un héritier?
    Sinon,son parcours académique justifie t-il a lui seul sa fulgurante ascension sous l’ère de l’émergence,ascension freinée brutalement en haute altitude quand il a gouté aux menottes et à quelques nuits en prison,avant que les réseaux et la puissance ne se mettent en branle pour sauver le soldat Brice,fils du G2 quand même! Nous n’avons jamais eu le fin mot de son licenciement du très cumulatif poste de Directeur Général de BGFI,ADG de BGFI Holding,ADG d’une sci,filiale immobilière de la pieuvre BGFI ayant réalisé les acquistions -très discutables-du Laiko et du Méridien dont le nom nous échappe,Hédénia ou Hélénia,et ce n’est pas tout,nous y reviendront…
    Enfin,arrêtons-nous là,pour le moment sur la forme!
    Aussi sur le fond,notre « brillantissime » cumulard,en bon griot,n’aborde pas les sujets avec le courage qui sied de dire la vérité,en même temps,il est assez intelligent lui,pour ne pas scier la branche sur laquelle il est agrippé.Et qui lui a permit de monter un immeuble,en moins de sept ans, de plusieurs étages et appartements au bas de gué-gué dont il est l’heureux propriétaire…
    Avant d’envisager l’avenir,doit-on au présent effacer son passé?
    Le dialogue oui,c’est évident que c’est chance immense pour au moins se parler,car quand on ne se parle plus,on laisse libre court à toutes les opportunités qui sont sur la table…
    Donc parler,OK,mais parler de quoi?Avec qui? Sur quels sujets?
    Pourfendeur à fond du succès invisible sur le terrain de son Champion,défenseur d’un mandat qui aurait changé la vie des Gabonais,d’akandas…Brice lacdruche doit nous dire ce que lui à titre personnel,pense de la dernière élection,de son déroulement,de son résultat et de son dénouement avec des victimes blessées,mortes ou carrément disparues?qu’en pense t-il?
    Il rône le dialogue,mais quel était l’objet de sa marche de soutien le lendemain des émeutes,alors que des compatriotes avaient perdu leurs vies,que des milliers d’autres étaient arrêtez et torturés dans les géôles,et que d’autres encore faisaeint le tour des morgues avec l’espoir de retrouver les dépouilles de leurs proches?
    Monsieur Laccruche,ce n’est pas un jeu dont il s’agit,mais de l’avenir du Gabon!!!
    Oui la société civile devrait être présente,oui,mais pour discuter de quoi,ali bongo est formel,vous tous parler d’une crise qu’il nie et qu’il ne voit pas,plus qu’il ne souhaite pas aborder la question de sa nouvelle nomination à la Présidence de la République! Mais vous impose de venir parler de l’avenir,lequel???
    La réforme des Institutions? Fuite avant,nous avons des Institutions,mais les personnes à leur têtes sont partisanes,partiales?malhonnêtes et irresponsables…
    Qui parmi vous a pris la mesure du rejet massif de votre politique,de votre mandat,de votre ali bongo officiellement?
    Personne,vous le critiquez dans les chaumières,mais une fois dehors et devant les lumières des caméras,vous le caressez dans les sens des poils.
    Avez-vous pris votre courage pour lui dire en face qu’il a perdu,les élections et que sa décision d’ordonner et d’assumer les tueries dont celles du QG de Jean PING,était irresponsable devant DIEU et devant les Hommes?
    Lui avez-vous demandé s’il avait mesuré les conséquences d’une telle inconséquence justement et qu’il serait tôt ou tard,amener à répondre de ses actes,et à ceux commis en 2009 devant la CPI et d’autres juridictions? Car je vous le rappelle,au moins une plainte est en cours…
    Avez-vous les pieds sur terre comme votre Paternel dont vous portez le patronyme? Pourquoi vous compromettre à ce point,alors que le Gabon est éternel,et qu’un jour,il aura besoin de toutes ses filles et de tous ses fils pour panser les plaies béantes,et profondément ouvertes sur tous les fronts que vous citez,et sur ceux que vous omettez volontairement,ouvertes très souvent par vos soins. Je vous pose une question à vous et à vos soutiens,ali bongo qui veut demeurer au pouvoir par l’usage du fer et du feu,par le terrorisme d’Etat,envers le peuple et contre la volonté de la majorité de ce dernier,rejoins d’ailleurs massivement par des gens de son propre bord politique.
    Qu’a t-il fait en 7 longues années de gestion concentré du pouvoir pour répondre aux aspects que vous soulevez?
    Une éducation à deux ou trois vitesses:
    Le chômage des jeunes:
    Le mal logement:
    L’inégalité des chances:
    La société du non mérite:
    La fracture territoriale:
    L’absence d’implication des jeunes dans la prise de décision
    Nous ajouterons à cette liste
    les crimes rituels
    la dépravation des moeurs
    la corruption massive
    les détournements de fond publique
    la moralisation de la vie publique
    l’accès à l’eau et à l’électricité
    la vie chère
    le niveau des retraites
    l’offre de santé publique
    l’impact de la franc-maçonnerie qui bâtirait partout sur terre sauf au GABON…
    Pour avoir tant besoin d’organiser un xième forum ou vous irez tentez à tort de l’adoubé?
    NOUS REJETONS VOTRE OFFRE,DIALOGUONS SUR GABONREVIEW,C’EST DÉJÀ UN BON DÉBUT…

    • Shaka Loubedi dit :

      Eyi Mba
      Bravo…Ils nous prennent tout simplement pour des ignards.Tout pour eux, rien pour les autres..

      • Ondo mba fredy dit :

        Donc Si tu n’as pas pu toi à cet âge avoir des postes de responsabilité, il devait pendre ton exemple?
        Il faut être objectif car LACCRUCHE vous enseigne l’art du savoir vivre dans cette société en reconstruction.
        Alors si on veut débattre utilisions des arguments convaincants.

        • Bienvenu EYI MBA dit :

          Bonjour,
          M.ONDO MBA Fredy,
          On écrit les noms en majuscule,LACCRUCHE ne vous l’a t-il pas enseigné dans vos cours de savoir vivre?
          Vous croyez sérieusement en vous relisant que vous utilisez des arguments dans votre réponse?
          Que passe t-il dans vos têtes et vos esprits?
          J’insiste,et j’attends une réponse de votre part,pensez-vous à la suite des questions que je pose à votre illustre cumulard,que vous répondez avec des arguments?

  16. Jules Edou dit :

    Et certains se permettent de venir critiquer les actions de ce jeune.
    Mon frère tu as compris ce que tes jeunes amis dit  » Émergents « ne comprendront jamais.
    J’aimerais bien te rencontrer afin que nous puissions échanger sur l’avenir notre cher pays.

  17. Hercule dit :

    C’est de là à la.

  18. OSSAMI dit :

    Cher petit frère Brice,
    Si Ali que tu as soutenu n’avait pas chiffonné les voix des Gabonais et gonfler grossièrement le vote dans ton Haut ogooué pour voler leur victoire et s’imposer au pouvoir avec la complicité de ta sœur « sa belle mère », on ne parlera pas d’un unième dialogue qui pour toi est une chance au Gabon.Une chance pour toi jeune émergent oui!!!
    Pour les questions de fond que tu égraines,c’est de la responsabilité d’un Président élu démocratiquement et qui ne peut les résoudre avec un gouvernement responsable.On n’a pas besoin d’un dialogue pour en débattre.
    Tu fais bien d’ouvrir cette porte déjà ouverte en nous confirmant que les pouvoirs des Bongo de père en fils n’a rien fait pour le Gabon sinon voler.
    Allez à votre dialogue entre copains et coquins et coller la paix aux Gabonais qui ne vous demandent que de débarrasser le plancher pour que la Gabon se mette au travail avec d’autres compatriotes aux affaires.

  19. JUSTICE dit :

    Je n’ai pas eu le temps de lire tout le bla bla de ce blanc (blanc ou métisse? Si c’est le dernier cas, j’espère que l’un de ses aïeux n’a pas connu le cercle des métisses qui a sévi à Glass dans les années 60. Il paraît trop jeune! Ou peut-être est-il libanais et a acheté Alihanga, le curé défroqué. Il n’y a pas que Mba des bois au registre! Mais, il ya Ali dans ce nom! Décidément!)Sa première phrase m’a fait l’économie de le lire jusqu’au bout. Je cite: « Au Gabon, un dialogue national est convoqué par le chef de l’Etat ». Fin de citation. Vous avez dit chef de l’Etat? Quel Etat? Quel Chef? Il a été élu où? Et par qui? Au Gabon, nous n’avons pas de chef d’Etat. Nous naviguons dans le faux. Et vous le savez bien. Vous n’avez pas le droit de vous moquez des gens qui vivotent sous le joug d’un coup de force…d’un passage en force!!!

  20. Ondo mba fredy dit :

    Voici un autre xénophobe.
    On parle de l’avenir Du pays et toi tu viens avec des insultes.
    Ping est il gabonais 100% ?
    Il propose des solutions concrètes pour le développement du pays alors jje pense que nous devons être lucides et objectifs.
    Tout Ce Qui est dit ici est logique et nous devons l’appliquer encore bravoo à toi veux qui te combattent sont des ingrat car tu penses à la jeunesse et eux a leur ventre.
    Pour cette tribune je vais adhérer à l’AJEV

    • Bienvenu EYI MBA dit :

      Monsieur ici on ne fait réagit pas pour aller dire à x ou à y qu’on le défend.
      Il faut répondre aux questions qui sont clairement posées.Qui t’as envoyé,il se défendra mieux que toi,je le connais,il sait que depuis plusieurs années maintenant il nage à contre sens des valeurs qui lui ont été inculquées…
      C’est toi qui a rédigé sa tribune libre? Non,donc mon frère va à l’ajev ou à l’ujpdg,à dn,ou au mogabo,voir à l’udis ou au pdg prendre ta part d’asticots,et boucle-la ou répond aux questions,il y a déjà un patrick SIMANGOYE,et c’est suffisant…

      • JUSTICE dit :

        Pourquoi n’aurais-je pas le droit d’être xénophobe alors que chez eux, les Otangani, on me traite de bambula? Toi au moins tu as un pays et un avenir! Le mien a été largement compromis par 50 ans d' »idiotisation » par une même famille (biologique et politique) Je ne parviens toujours pas à m’y soustraire! Le monde est d’une cruauté invraisemblable!

  21. Fany dit :

    Belle tribune, il faut la soumettre à ces vieux qui ne pensent qu’à leurs ventres.
    Le Gabon a besoin d’hommes forts comme toi alors vas-y fonce, nous jeunes des akebe, Kinguele, melen avons vu tes actions.
    Tu n’es pas un menteur comme ces danseurs de njazé.

  22. AGORA dit :

    Ils ont déjà triés les sujets de leur dialogue. …pas de justice.

  23. wawa dit :

    dites moi, vous qui pensez que l’autre parle au nom du pouvoir ou du moins defend ce pouvoir, qui vous a demontré que Ping n’a pas triché dans cette élection. naifs que vous etes. pensez vous que si Ping etait au pouvoir il donnerait du travil à tous les gabonais? pitié de vous. lisez le contenu de la conference de presse de moukagni iwangou qui est l’allié de Ping. il donne comme préalable à la participation au dialogue, la supervision de l’onu et le partage du pouvoir entre ali et ping. cest cela discuter des problemes du gabon et de l’ensemble des gabonais? cest pour cela que les accords de paris et autres retrouvailles n’ont pas eu des echos en faveur des populations. d’ou le vaicu des memes causes et faits.ils sont tous pareils

  24. IPANDY dit :

    Salut à tous!
    Merci monsieur AYI, pas AYI de PING mais l’autre AYI!
    En ce qui concerne la tribune libre de celui qui prend la parole comme quelqu’un qui ne contribue pas à l’évolution de tout les maux qu’ils dénonce sur ce médium, je dirai que GR vient encore une fois de me décevoir.
    En effet, la rédaction de GR écrit: » sa lucidité va étonner les membres de son camp. » C’est en lisant cette phrase que je me suis intéressé à cette tribune libre. Mais en la lisant, je n’ai rien trouvé de pertinent pour ne pas dire étonnant, meme si je ne suis pas de son camp: c’est à dire celui des tricheurs.
    Nous connaissons tous ces analyses démagogiques venant des personnes qui sont prêtes à tout pour se maintenir au pouvoir.

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