Ancien directeur général des élections au ministère de l’Intérieur entre 2007 et 2009, aujourd’hui membre du directoire de l’Union nationale (UN), le journaliste François Ondo Edou commente, à travers le libre propos ci-après, la vague d’interpellations et emprisonnements touchant, ces dernières semaines au Gabon, des anciens ministres ou proches collaborateurs du chef de l’Etat.

Image à titre purement illustratif. © Gabonreview/Shutterstock
 

Du jamais vu ! Chaque heure, chaque jour qui passe amène son cortège d’arrestations. C’est à se demander si la prison centrale de Libreville qui date de la coloniale et conçue pour recevoir 500 prisonniers au maximum, pourra contenir tous ceux que le pouvoir émergent a décidé de placer sous mandat de dépôt, après des procédures pour le moins cavalières. Depuis quelques jours, les téléspectateurs gabonais sont servis. Ils suivent quasiment en direct tous les malheurs judiciaires de Magloire Ngambia, Etienne Ngoubou, Désiré Guedon, Juste Valère Okologo W’Okambah, anciens ministres ou proches collaborateurs d’Ali Bongo que le système Bongo-PDG a décidé de livrer à la vindicte populaire.

François Ondo Edou, vice-président de l’Union nationale. © Gabonreview

Hier intouchables et même insoupçonnés, malgré le train de vie princier qu’ils menaient, aujourd’hui, les images que la télévision et les journaux retransmettent sur eux sont d’une exceptionnelle cruauté. Cheveux en lambeau, babouches aux pieds, chemises froissées et…menottes aux poings, on les débarque, manu militari, devant le personnel excité des administrations qui, il y a moins d’une semaine, relevaient encore de leur autorité. Une véritable humiliation. Les lecteurs de l’unique quotidien national et des périodiques d’information savent avec force détails le contenu des interrogatoires, les sommes détournées et même les paradis fiscaux dans lesquels l’argent aurait été placé. Mieux, le secret de l’instruction que le pouvoir oppose souvent aux journalistes sur d’autres dossiers en cours ainsi que la présomption d’innocence ne sont plus qu’une simple vue de l’esprit. Tout est fait pour humilier ces anciens responsables pour créer un choc et préparer l’opinion. Les médias sont instrumentalisés à cette fin.

L’observateur averti établira un lien évident entre cet acharnement judiciaire, n’ayons pas peur des mots, l’actualité politique nationale, notamment la Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN) et la crise postélectorale que connaît le Gabon. Ali Bongo qui a tout fait pour organiser cette CAN sait, bien entendu, l’objectif politique qu’il veut atteindre et entend en tirer tous les bénéfices imaginables. Il sait que cette manifestation sportive place le Gabon en première ligne. Les journalistes du monde entier sillonnent actuellement notre pays et ont certainement dans leurs dossiers de presse l’élection présidentielle du 27 août 2016. Ils ont surtout le rapport de la Mission d’Observation de l’Union Européenne qui dépeint en filigrane la nature du régime d’Ali Bongo. On en déduit qu’il est loin d’être un modèle de démocratie.

Le monde entier a suivi le bombardement du QG de Jean Ping par des hélicoptères de la garde républicaine et s’interroge encore sur le nombre exact de morts enregistrés au lendemain de la proclamation de l’élection présidentielle du 27 août 2016. Le monde entier sait par ailleurs que le Gabon, pays nanti d’énormes ressources forestières, pétrolières et minières, souffre d’une inégale répartition de la richesse nationale qui profite seulement à moins de 10 pour cent de la population. Ali Bongo souhaite bien rectifier cette perception en se donnant une image de dirigeant neuf, propre et déterminé à punir les indélicats, surtout que, dans les semaines à venir, le FMI sera dans nos murs. C’est, sans doute, ce qui explique les nombreuses arrestations-spectacles de ces derniers jours.

Certains correspondants de médias étrangers commencent à tomber dans le piège du pouvoir émergent et titrent déjà sur le nouveau départ d’Ali Bongo pour une gestion plus saine qui, selon eux, se traduit par cette opération mains propres. Les journalistes qui sont seulement de passage au Gabon et qui n’ont pas le temps de mener des enquêtes sérieuses sauront-ils qu’il ne s’agit que de lampistes et que les mains véritablement sales ne sont guère inquiétées ? Pourront-ils mener des investigations sur la pieuvre de Delta Synergie pour comprendre comment et dans quel but un tel système de prédation a été mis en place ? Pourront-ils remonter cette filière, comme l’a fait Médiapart ? Rien n’est moins sûr.

Opérations mains propres

En Afrique, Paul Biya l’a expérimenté à plusieurs reprises, les opérations mains propres sont très populaires. Pourquoi Ali Bongo ne s’en inspirerait-il pas ? Surtout que, à l’instar du Cameroun et en bon joueur d’échec, cela pourrait lui permettre, une fois pour toutes, de procéder à l’épuration politique à laquelle il rêve depuis que d’anciens caciques du PDG ont décidé de quitter son navire. Au Cameroun, lorsque des personnalités de premier plan commencent à prendre des distances par rapport au pouvoir ou à la veille des élections présidentielles, l’homme fort de Yaoundé, à travers des opérations mains propres baptisées « Epervier » ou « Albatros », écarte du champ politique les adversaires jugés redoutables. C’est le cas de Titus Edzoa, ancien médecin personnel et homme-clé du régime Biya, arrêté en 1997 pour détournement de fonds ; Jean-Marie Atangana Mebara, ancien secrétaire général de la présidence de la République ; Polycarpe Abah Abah, ancien ministre des finances, etc.

Au Cameroun, Paul Biya tient le pays depuis des décennies et a une longue expérience des hommes qu’il gouverne. C’est le seul pays ou, les arrestations de dignitaires sont même annoncées des semaines, voire des mois à l’avance. Cela ne donne lieu, jusqu’à présent, à aucun remous particulier. Par contre ces nouvelles qui émanent des cercles du pouvoir gabonais depuis le début de cette opération ne sont pas toujours rassurantes. Il se susurre que le coup vise indirectement Maixent Accrombessi. Ce sont ses proches qui se retrouvent dans les filets du pouvoir et que l’affaire tient d’un règlement de compte entre Hervé Patrick Opiangah et le clan de l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo. Cet homme a quasiment dirigé le pays depuis 2009. Il a des dossiers, il a des hommes et peut faire mal à tout moment. Quelle sera sa réaction ? Des informations concordantes indiquent que Maixent Accrombessi aurait usé d’un subterfuge – l’AVC – pour quitter le Gabon, à l’heure ou l’horizon d’Ali Bongo s’assombrissait davantage à quelques jours de l’élection présidentielle du 27 août 2016.

Les langues se délient

La famille Bongo Ondimba est, elle-même, divisée. Entre Nkama Joséphine et Emma Rose Ngoulakia, on ne se parle plus. Pascaline Bongo a disparu de la circulation. Bref, les cancans et autres échos de la famille traversent les murs du palais du bord de mer. Les langues commencent à se délier : « Pourquoi Okologo qui a tant donné pour Ali, se demande un cadre du Haut Ogooue à la sortie de Pelisson ? Pourquoi Ngoubou et Ngambia qui ne sont que des seconds couteaux, du menu fretin ? » Pêle-mêle, il cite nommément des parents d’Ali Bongo et certains de ses proches, coupables, selon lui, de détournements de biens de l’Etat et fonds publics qui ne sont guère inquiétés. Le gaillard ajoute, avant de s’engouffrer dans son 4X4 rutilant : « ce qui se passe actuellement n’est qu’une entrée en matière, l’opération vise en priorité les opposants »

« D’ici peu, ce sera au tour de Guy Nzouba Ndama, Alexandre Barro Chambrier, Zacharie Myboto, Jean-François Ntoutoume Emane. Jean Ping et deux de ses fils sont aussi sur la liste, mais Ali hésiterait encore sur leur cas, parce que cela pourrait donner lieu à des sérieux débordements. »

L’information est lâchée. Voilà qui confirme les propos tenus, il y a quelques semaines par Alain Claude Billie By Nze lorsqu’il annonçait – il s’est peut-être oublié – que des enquêtes allaient être menées sur les fortunes de certains opposants. Chacun y va de son analyse. Un PDGiste bon teint qui requiert l’anonymat affirme qu’ « Ali n’est pas dupe. En dépit de l’activisme de René Ndemezo’Obiang, qui lui apporte des bras cassés, il sait qu’aucun dialogue sérieux et crédible ne peut se tenir sans la participation effective des personnalités issues de la galaxie Jean Ping. Raison pour laquelle il envisage sérieusement de mettre aux arrêts quelques poids lourds de l’opposition, une manière habile de prendre quelques otages. »  Une telle situation créerait en effet un nouveau rapport de force défavorable aux forces du changement, ce qui conduirait inévitablement l’opposition à négocier la remise en liberté de certains de ses leaders.

Ali Bongo, quant à lui, conditionnerait cette libération à leur participation au dialogue inclusif qu’exigent la France, l’Union Européenne et la communauté internationale. A bien y regarder, le fait de ne pas mettre en place la juridiction d’exception qu’est la Haute Cour de Justice pour juger les anciens ministres, procède de la même stratégie. Ce qui intéresse Ali Bongo c’est surtout la pression qu’il souhaite exercer sur des personnalités de l’opposition qui, aujourd’hui, se montrent intransigeantes. Il est convaincu que si ces leaders sont placés en détention, ils dépendront désormais du prince, donc de son bon vouloir. Selon lui, ils pourront, de ce fait, accepter d’aller à la table de négociation. Les juges actuels, mis à contribution pour réaliser ce dessein, attendront tranquillement que le fruit murisse, c’est à dire l’aboutissement des pourparlers éventuels, notamment l’acceptation de participer au dialogue. Ils pourront alors se déclarer incompétents pour juger les actes commis par d’anciens membres du gouvernement dans l’exercice de leurs fonctions ministérielles, conformément à l’article 78 de la Constitution. Vraiment cynique !

Auteur : François Ondo Edou

Journaliste

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Bonanza dit :

    Bravo pour l’analyse. Tout ceci me rappelle l’histoire d’un petit animal, dont j’oublie le nom, mais qui paraît-il, lorsqu’on le prend au piège, on retrouve toujours une autre bête plus grosse en général, qu’il a saisi pour ne pas mourir tout seul. Comme dit le proverbe, à force de jouer avec des allumettes on finit toujours par se brûler. Avis aux apprentis stratèges de la nébuleuse émergente. Tout ça pourrait faire « boom », comme votre très célèbre PSGE, dont le « S » est pour le moins SURANNÉ.

  2. La République dit :

    C’est loin d’être une stratégie payante. Au contraire, ces gens se fragilisent chaque jour qui passe parce que le Gabon et les Gabonais prennent conscience des enjeux et de l’égoïsme qui a perdurer dans « la gestion » du pays depuis 1960.

    • Le Rapporteur du Palais dit :

      @ « la République » des Associés.
      Y a t’in un seul Gabonais né avant ou après 1960 qui n’a pas été associé, pas applaudi et crié Bongo à vie Oye Oye à la fête nationale et populaire du 12 Mars ? Qui n’a pas eu un parent à un poste politique, comprenez alimentaire : secrétaire local PDG, préfet, gouverneur, ministre, commissaire politique ouf, la liste est immensurable des chaises ajoutées encore et encore à la table… Donc y a t’il un seul Gabonais qui n’a pas mangé directement ou indirectement par reingurgitation… ? Na Pas !

  3. Mukere dit :

    Comme toute analyse, elle vaut ce que son auteur veut bien lui conférer à savoir nous présenter Ali Bongo comme un personnage doté d’une intelligence supérieure.
    Même à l’école d’Akebe tout le monde sait que l’homme est bête! D’où sa propension à abuser de son arme favorite: LA VIOLENCE.
    Mais comme dit le dicton: »Tant va la cruche à l’eau qu’ à la fin elle se brise » Ali Bongo use et abuse de la violence qu’aujourd’hui plus personne ne le craint.Qu’il essaie de s’en prendrè Ping et on verra!
    M. EDOU faites nous une analyse sur le voyou Ali Bongo et évitez de faire d’un pauvre MAMAMOUCHI un grand stratège politique!
    Bientôt vous nous direz que le manque d’eau potable, d’écoles, de voieries urbaines, d’universités, d’hopitaux et d’électricité sont le fruit d’une « géniale  » stratégie politique! Diantre l’homme est juste un PERVERS NARCISSIQUE! Bête et idiot et méchant!

  4. le moins âgé au grade le plus élevé dit :

    Puisque tel est le cas, que Monsieur Bongo aille arrêter Ping et on verra.

    • Le Rapporteur du Palais dit :

      Bravade de gorille. On verra rien du tout, à part « on va faire encore comment ? » On vous connait. Chantez et dansez maintenant « Ngounda ngounda .. pour à rien »

      • le moins âgé au grade le plus élevé dit :

        Allez donc l’arrêter et on verra. vous aurez le triple de ce que vous avez vu le 31 Août! toi qui vient l’ouvrir fallait sortir avec ton tee shirt Ali Bongo tu aurais servi de défouloir aux Gabonais. bande de plaisantins

  5. Emeno dit :

    Ce Bongo qui se croit tout permis ne finira certainement pas son mandat.Honte à lui !Qu’il rende aussi l’argent qu’il a volé dans les caisses de l’état gabonais.Un homme tout simplement détestable qui finira par tomber dans le trou qu’il a creusé pour les autres.

  6. MWANE NYAMBI dit :

    C’est très simple à comprendre, pour échapper à la justice, il faut devenir faux-opposant et crier à l’acharnement politique.

  7. l'emergent dit :

    cette alerte est à faire large diffusion. Pensez à nos amis de Rio

  8. Pierre Manganga dit :

    M. Ondo Edou comme M. Iwangu expriment depuis quelques jours des craintes justifiées sur l’avenir de leurs pillards de chefs politiques. Personne n’est dupe, ils devront répondre du pillage systématique des ressources publiques dont ils sont coupables. Ils vont devoir justifier l’origine de leurs milliards. Comme aurait dit quelqu’un, vous émettez des cris vertueux de prédateurs offensés. Ondo Edou est un fétichiste reconnu comme tel dans votre famille. Vos féticheurs ne pourront pas arrêter l’opération mains propres déclenchée par Ali Bongo.

  9. jean -jacques dit :

    Rien qu’un bande des bandits de grand chemin etre opposant c’est quoi ou c’est qui c’est Dieu? qui est au dessus de tous? Les individus se regroupent dans les petites associations pour dire parti politique comme seul objectif faire du bruit afin d’être nommé. c’est fini ça cette epoque de MBA ABESSOLO, BITOUGHA, ngouangou ETC qui etaient nommé au gpuvernement en faisant du bruit. aUJOURD’HUI C’EST aLI DIFFERENT D’OMAR BONGO, qui vole detournemet , casse, brule, pille, DOIT ETRE PUNI, SANCTIONNER, CONDAMNER AVEC TOUTE LA RIGUEUR.LA JUSTICE DOIT ÊTRE FORTE PERSONNE N’ECHAPPE.

  10. Ré-Nimah dit :

    Il faut qu’il commence par lui meme ,Accrombessi,Pascaline ;Toungui,Louembeetc

  11. Bouka Rabenkogo dit :

    « BRAVOS ALI BONGO »
    COMMENT PEUT ON SE VOLER A SOIT MÊME. VOLER L’ETAT, L’ARGENT DU GABON S’EST VOLER SOIT MÊME. MÊME SI ON AIME PAS ALI BONGO, LA MORALISATION COMMENCE PAR LA TÈTE. TOUS LES VRAIS PATRIOTES DORMENT TRANQUILLES. QUE CEUX QUI ONT DES COMPTES A RENDRE LES RENDENT. UN POINT C’EST TOUT. BRAVOS ALI BONGO. BWETE.
    *IBOGA EST DÉSORMAIS AUX COMMANDES*
    # LA RESTITUTION #
    « GABON D’ABORD »

  12. A-P. oliveira dit :

    bonjour, nous savons tous, que ali est incapable d’établir une stratégie, donc la question à laquelle nous devons répondre, c’est qui? qui lui ordonne de mettre à l’abris ses anciens colistiers, en simulant une chasse aux sorciers? qui? ne regardez pas le doigt, ne regardez pas là où il aimerait que nous regarderez maintenant, et surtout ne limitez pas vos analyses pertinentes à ce que vous espériez déceler dans les numéros de illusionniste! restons focalisé sur e but des producteurs du spectacle, et sur la stratégie de clôture et d’interdiction du spectacle ali! ils l’ont armé, promu, et le protégeront au fil des années pour en arriver là, et veulent, donc sont entrain de prolonger la planification des hold-up qu’ils ont commencé après avoir répertorié les richesses de notre sous sol, de nos forêt, et de nos cours d’eaux et océan!!! dans tout les cas, nous constatons avec lucidité que J.PING n’est pas la bon marionnettiste qui leurs permettront de perpétuer le braquage séculaire des génocidaires françafricain! regardez comment hollande est ovationné, par ses marionnettes à Bamako! nous sommes le début de la fin de l’ère vicié et irrespirable du colonialisme en pleine mue! c’est maintenant qu’il nous faudra agir, une fois qu’il aura changé sa peau, il faudra attendre la prochaine mue du serpent monétaire dans 5 ans! sachant que la mue commence par la tête, exhortons les bi-nationaux insoumis à voter et à encourager à voter pour J-L MELENCHON, fillon et macron ont déjà prouvé qu’ils sont pour maintenir la 5iem république platanière et nos 1 ere république bananière qui en dépendent et en pâtiront d’avantage avec trump!
    Quant un humain se libère de l’esclavage ce n’est pas pour aller se rendre esclave chez un autre pseudo maître, ou devenir esclavagiste à son tours, c’est pour vivre et laissé vivre librement en ayant des rapports symbiotiques équitables avec ses semblables!
    Merveilleuse année 2017 à tous, dans les révolutions constitutionnelles qui doit révéler et justifiera que nous sommes prêt et résolument déterminé à prendre enfin notre évolution en main et en conscience de nos aptitudes faire autrement et mieux que les fumeux plan d’ajustement structurel basé sur leurs enrichissements et nos endettements suicidaire Ne lâchons rien! la route est longue et parsemée d’embûches, mais nous y arriverons et pouvons y arriver de façon solidaire!!!

  13. imagine2016 dit :

    François,
    Pour ma part, tout le monde doit être entendu et poursuivi s’il s’avère que l’on a pillé les caisses de l’État.
    Il ne s’agit pas d’enquèter sur sur des opposants ou des émergents mais sur des gabonais qui se sont enrichis sur le dos du contribuable, et de l’Etat, aussi, ceux qui émargent dans Delta Synergie ne devraient pas être épargnés.
    la place des voleurs est à sans famille un point un trait.

  14. Axelle MBALLA dit :

    A tous ceux qui s’attaquent à la brillante analyse de François ONDO EDOU, il vous revient de regarder les choses avancer. Vous qui ne comprenez quelques chose du Gabon que lorsqu’elle est faite de vols, de mensonges, de meurtres, de viols, de mépris de l’Etat. Vous qui n’avez toujours pas compris que lors qu’une dictature doit finir, elle passe par des nombreux signaux, malgré le temps qui dure. Et ceux de ces signaux, sont justement ceux par lesquels votre fameux régime (Pd)émergent s’englue. Vous avez le tort de les mépriser. Et il vous reviendra le temps où votre cécité-cupidité de pillards finira. Ce temps contestataire, avance pas à pas. Il se fait si invisible parce que vous êtes si rassurés par vos contingents des mercenaires-meurtriers qui induisent une « insensibilité politique et économique »….
    mais attention au retour de manivelle…

  15. jean -jacques dit :

    Attendez seulement quand je serais deputé mes projets de loi la
    1- construction d’une grande prison de haute securité dans la FORET DES ABEILLES Pour mettre transferer tous les voleurs d’argent public,
    2- Projet de loi fixant la limite d’âge pour faire la politique 65 ans.
    3- Projet de loi mettre fin à des voitures de fonction, la reduction des salaires des deputés, ministres, senateurs.
    4. Projet de loi sur la transparence tous les salaires des governant doivent etre publier
    Projet de loi interdisant celui ou celle qui etait deja condamné par la justice meme ( 1 jour en prison ou commissariat son cassier judiciaire est déja sal) cette personne ne pourra plus se presenter à toute élection au Gabon.
    5- Projet de loi sollicitant l’expertise d’un cabinet comptable pour l’audit gerenal dans tous les ministeres, directions y compris dans les Ambassades. personne ne serait epargnée même celui qui était planton.vOTRE VIEILLARD N’ECHAPERA PAS.QUELQUE SOIT SON AGE IL SERA POURSUIVI.

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