La Convention nationale des syndicats de l’éducation nationale (Conasysed) a manifesté, le 30 septembre 2017, sa ferme opposition à souscrire à la trêve sociale préconisée par le gouvernement.

Quelques syndiqués Conasysed devant le ministère de l’Education nationale (archive). © Conasysed Victoiresalabase

 

En prélude à la rentrée scolaire 2017-2018, prévue pour ce 2 octobre, les membres de la Convention nationale des syndicats de l’éducation nationale (Conasysed) ont livré, à la faveur d’un point presse, leur avis sur la nouvelle année scolaire, dont l’effectivité laisserait les parents et les apprenants dubitatifs.

 «L’année scolaire 2017-2018 ne sera en rien différente des années précédentes au regard des nombreux problèmes qui minent le système éducatif depuis plus d’une décennie et demeurent toujours sans solutions», a affirmé le bureau national de la Conasysed, en dépit des décisions prises par leur ministre de tutelle pour apaiser la tension dans ce secteur, en perpétuelle agitation.

Si ces artisans de l’éducation apprécient et saluent l’abrogation de l’arrêté n°000099/MENEC/CAB portant modification des horaires des enseignants et des coefficients dans le premier cycle de l’enseignement général et la non prise en compte des résultats des conseils de discipline, jugés «arbitraires et illégaux», devant lesquels étaient traduits les enseignants membres de la Conasysed, l’instauration de l’accalmie n’est visiblement pas aux portes de l’année scolaire 2017-2018.

 «La Conasysed n’est pas prête à signer une quelconque trêve qui va brader les intérêts des enseignants sur l’autel de la corruption. De surcroit, elle n’a pas été réhabilitée en dépit de la décision de la Cour constitutionnelle n°015/cc/ du 22 juin2017, qui affirme que  la Conasysed garde sa personnalité juridique», a souligné le bureau de cette convention syndicale.

Pour le Bureau national de la centrale syndicale, la détente souhaitée par le gouvernement «s’impose par la résolution des problèmes». Espérant trouver satisfaction dans la résolution de ses revendications, les membres de la Conasysed ont assuré se réserver le droit, le cas échéant, de convoquer à tout moment une assemblée générale décisionnelle pour un éventuel débrayage.

 

 
GR
 

7 Commentaires

  1. la fille de jésus dit :

    n’importe après pour validé une année de deux mois de cours

  2. MOUBENGUI CHRIS LARSONE dit :

    La jeunesse du GABON sacrifiée…

  3. ébirane dit :

    ces frustré du pays comptent pour la vingtième année consécutive suspendre les cours pendant 7 mois sur 9 et par la suite la validée. actuellement l’éducation nationale est remplie par ceux qui en veulent à tout le monde le fait de n’avoir pas pu trouver du travail dans des ministères juteux. on se réfugie derrière les intérêts des enfants pour justifier leur grève.en 1960 beaucoup de ceux qui dirigent le pays se tapaient 3 kilomètres jour pour aller et venir à l’école, ils s’asseyait à même le sol, procédaient au nettoyage de leur école, ils étaient pourtant heureux et avaient de meilleurs résultats.n’avez-vous pas honte du fait que l’enseignement va à reculons Gabon depuis que vous avez la charge d’instruire les enfants?

  4. Tata dit :

    J’accuse les Enseignants!
    Remarquez que j’écris le mot enseignant avec « E ». Cela parce que ce nom venant du participe présent du verbe « enseigner » signifie que celui qui donne une instruction est toujours en train de le faire, même lorsqu’il est chez lui ou en vacances. Ce qui voudrait également dire qu’il n’ y a pas de répit pour un Enseignant, qui est toujours rompu à la tâche quelles que soient les conditions. D’où l’on ne devient pas riche en étant enseignant, car c’est perçu comme un sacerdoce…royal, vu que l’Enseignant élève l’apprenant, et de fait, la société. Pourquoi les accusé-je ? (Je suis convaincu qu’ils ne saisiront pas le sens et l’usage de ce temps…)
    Je les accuse parce que depuis plus de 20 ans, ces Enseignants se trompent de lieux, eu égard à certaines nobles batailles acquises aux prix des grèves…;
    Je les accuse, car ils ont pris le parti des pouvoirs, en abêtissant complètement les petits gabonais, car je parie qu’il y a au moins plus de la moitié d’entre eux qui sont venus à l’enseignement parce que n’ayant rien gagné ailleurs;
    Je les accuse parce qu’ils savent que aux travers de multiples grèves, ils sont conscients du moins les leaders, de donner au Gabon une société d’hommes incultes ne pouvant ni réfléchir ni agir scientifiquement contre les pouvoirs en place;
    J’accuse les Enseignants, parce qu’ils participent de la paupérisation de notre société, car moins les petits Gabonais auront le savoir, plus les enfants des hommes des pouvoirs règneront toujours en « maîtres »;
    Je les accuse parce qu’ils savent pour ne pas le cacher, qu’une société instruite est une société noble et non esclavagiste;
    Je les accuse de rendre les Gabonais esclaves de quelques luttes parfois incomprises par eux-mêmes;
    Je les accuse d’être des pirouettes indécises, car pensant au peu d’argent des concours et examens, ils se précipitent pour valider une année de 5 mois;
    Je les accuse parce qu’ils enfoncent dans la boue l’école gabonaise.
    Ouf…trop d’accusations. Je n’ai pas connu de salles de classes climatisées; je n’ai pas connu de gratuité d’enseignement, encore moins de manuels scolaires; je n’ai pas connu des bancs capitonnés, mais je suis un pur produit de l’Ecole gabonaise et fier d’être ENSEIGNANT.
    Alors, si vous êtes des Enseignants, sacrifions-nous pour l’avenir de nos enfants, même sans signer de trêve, pour que les véritables luttes soient menées par enfants plus instruits que nous…Rêvons, chacun à son niveau pour que nous ayons une année noble. Il y a des problème certes, mais osons montrer au pouvoir qu’on peut former sans forcément tout le confort… Mon père est « maître » à la retraite et ayant travaillé dans la brousse parfois au péril de sa vie, il est fier de former pendant plus de 35 ans des générations de Gabonais…Je ne vous accuse plus si vous avez lu et je vous accuserais de ne pas m’insulter.
    Bonne rentrée et que Dieu vous donne encore plus d’intelligence afin d’être des lumières du Gabon.

  5. Le Gaboma dit :

    Ce qui est encore plus déplorable c’est qu’aujourd’hui le métier d’enseignement perd de plus en plus sa noblesse.Car dans la plupart du temps,ces revendications sont liées à des primes impayées.

  6. AS dit :

    Ne dites pas cela, vraiment voyons dans quelles travaillent les enseignants.Le sacerdoce,oui je veux bien, avant ce corps de métier était respecté,par tout d’abord les autorités administratives.En ce moment ce n’est plus le cas.A notre époque, nous avions tous les fournitures dans les écoles des villages, on était vacciné périodiquement.Les enseignants nouvellement sortis ne se plaignaient pas des intégrations,ni de titularisation.
    Alors que nos impôts nous soignent et font que nos enfants apprennent dans les bonnes conditions.C’est tout, que l’état joue son rôle.

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