Communément appelée «Clando», l’activité de transporteur suburbain à Libreville enregistre de plus en plus l’implication des Gabonaises.

Patience Ella Bibang à bord de son véhicule de transport au quartier Nzeng-Ayong, le 30 janvier 2018. © Gabonreview

 

Longtemps pratiqué par les hommes, le métier de transporteur dans les zones suburbaines intègre de plus en plus les femmes. Les jeunes femmes gabonaises ont décidé d’en faire désormais un métier ou une activité génératrice de revenus à part entière.

C’est le cas de Patience Ella Bibang qui conduit sans complexe son véhicule « clando » sur les artères du quartier Nzeng-Ayong, dans le sixième arrondissement de Libreville.

Agée de 39 ans et mère de deux enfants, Patience Ella Bibang transporte les passagers sur l’axe Echangeur de Nzeng-Ayong-Hôtel de la Can, en passant par Fin goudron, Dragage, Nouvelle cité et Cité rose, avec sa Toyota Starlet rouge.

Tous «les métiers peuvent être exercés par les femmes. Il n’existe pas de métiers réservés aux hommes. Je fais tranquillement mon clando et je gagne bien ma vie. Ça me permet de subvenir à mes besoins et à ceux de mes enfants», a-t-elle déclaré.

En termes de recettes, elle estime qu’elle gagne entre «15 000 et 20 000 mille francs CFA par jour, excepté l’argent déboursé pour les tracasseries policières et le carburant».

L’ambition de «Maman clando», comme l’ont surnommée ses passagers, est d’acquérir un bus de 18 places afin d’étendre son activité dans les autres quartiers de Libreville.

Patience Ella Bibang exerce ce métier depuis plus de 16 mois. Outre le transport, elle est possède un atelier de couture.

Auteur : Jean-Thimothé Kanganga

 
GR
 

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