Le ministère des Transports et de la Logistique étudie depuis quelques mois la possibilité de prendre en charge le transport des élèves, pour en finir avec les retards de ces derniers, dus pour la plupart aux embouteillages sur le réseau routier de Libreville et ses environs.

Un taxi-bus faisant le plein à Libreville, en novembre 2015. © France24.com/Boursier Tchibinda.

 

En marge de sa réunion du jeudi 23 février avec le ministre de la Réforme de l’Etat sur le phénomène des embouteillages sur le réseau routier de la province de l’Estuaire, la ministre des Transports et de la Logistique s’est penché la question de transport scolaire. Une solution devrait être trouvée en vue d’améliorer les conditions de circulation des élèves à Libreville, Akanda et à Owendo. Selon Flavienne Mfoumou Ondo, une étude est actuellement menée par les services du ministère dont elle a la charge.

La ministre des Transports et de la Logistique, Flavienne Mfoumou Ondo, le 23 février 2017 à Libreville. © Gabonreview

Cette étude vise «beaucoup plus à réduire (l’impact des) embouteillages en matinée, en ce qui concerne le transport des élèves», a précisé la ministre, promettant de soumettre le fruit de ces réflexions au gouvernement bien assez tôt. A la suite de cette étude et de son adoption par le conseil des ministres, Flavienne Mfoumou Ondo envisage d’intégrer la question du transport des élèves de la capitale et de ses environs dans le projet de restructuration de la Société gabonaise de transport (Sogatra). «Nous verrons comment réaménager les horaires (des passages de bus), pour éviter les embouteillages et surtout les retards au lycée, à l’école et dans les lieux de travail pour les travailleurs que nous sommes», a-t-elle ajouté. Ces différentes solutions, espère le membre du gouvernement, peuvent permettre d’apaiser les tensions dans un secteur de l’éducation en ébullition, depuis plusieurs années, et davantage ces derniers mois.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. diogene dit :

    La sogatra déjà dépassée par la densité, l’accroissement des populations, qui est opérationnelle pour Libreville année 30 ( 1930) serait une solution si elle multipliait son parc par cent…
    Des couloirs réservés aux professionnels du transport des personnes (bus, taxis) doivent être mis en place également.
    D’accord, il n’y a même pas de réseau routier digne de ce nom.
    Mais si nous avions foutu à la porte (en prison je veux dire) Omar en 90 tout cela serait, il nous suffit donc de récupérer les deniers de l’Etat détournés, de les investir. Les sociétés ne manquent pas qui seraient ravies de travailler et d’innover, d’embaucher que ce soit au niveau national ou international, il y a de la place pour tous.
    Deuxième élan, l’utile et l’agréable : des pistes cyclables, des vélos pour les élèves au lieu de bourses qui passent dans la bière et les filles, la téléphonie et les fringues griffées (contre façon vendues au prix du luxe), etc…
    Troisième éventualité : la votre cher lecteur car tout le monde ici, connait ce problème depuis si longtemps que même sans y réfléchir nous avons tous notre petite idée.

  2. Nkembo dit :

    Non c’est vous même qui cherchez les problèmes. Le transport scolaire? évitez les feux de paille. Selon la solution c’est décaler les heures. Au lieu de 7h30,les cours pourront débuter à 8h30.
    Ne provoquez pas les enfants là hooo.

  3. diogene dit :

    Madame Mfoumou Ondo semble, elle aussi, atteinte, peut être par contagion qui sait (voir M.Ben Moubamba),par le syndrome de « mais on peut faire des choses, même en mangeant dans la marmite fasciste ».
    Nous verrons la maçonne au pied du mur.

  4. Félix Ayenet dit :

    Nous espérons seulement que les conclusions de cette étude seront aussitôt mises en pratique. Dans dans ce pays, il y a trop d’études bien conduites qui poirotent dans les tiroirs des bureaux. Courage Flavie, peut être que c’est une nouvelle ère avec vous.Mon œil!!!

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