Face à l’inaction du gouvernement dans la prise en compte de ses revendications, le Syndicat gabonais des marins (Sygama) a déclenché, le 2 janvier à Port-Gentil, un mouvement d’humeur.

Une petite vue du quai de Port-Gentil. ©kentucky4life
Une petite vue du quai de Port-Gentil. ©kentucky4life

 

Son préavis de grève parvenu à expiration, le Syndicat gabonais des marins (Sygama) a annoncé, le 2 janvier à Port-Gentil, le lancement de sa grève générale illimitée. Occasion pour le président du syndicat de revenir sur le déroulement des négociations avec le gouvernement. Rappelant que cette décision découle «du préavis de grève du secteur maritime déposé sur la table du gouvernement le 8 décembre 2014 et ayant rencontré un silence sur les questions posées», Moïse Madola Bokamba note que «le préavis de grève est arrivé à terme en date du 12 décembre 2014 et s’est vu prolongé jusqu’à ce jour sans qu’un signe positif au dialogue ne soit enregistré de la part du gouvernement».

Face à l’inaction du gouvernement, les marins, gens de la mer et personnels sédentaires aux services des armateurs ont rejoint le mouvement. N’empêche, le bureau national du Sygama demande à ses adhérents de «garder leur conscience professionnelle afin de ne permettre aucun dérapage dans les services respectifs». A l’endroit des travailleurs expatriés, Moïse Madola Bokamba prévient que «toute ingérence dans l’action revendicative des Gabonais ne sera pas tolérée». Le Sygama réclame notamment le paiement des droits légaux, les contrats de travail, l’harmonisation salariale, l’application du plan social et la gabonisation des postes.

Un mouvement d’humeur qui devrait peser lourd, entre autres, sur le fonctionnement de la Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (CNNII), censée assurer le transport national et international des marchandises, de fret liquide, gazeux ou solide ainsi que des personnes par voie maritime, fluviale et lagunaire, en sus de la consignation, la manutention, la représentation, le courtage, la location, l’entretien, la concession d’achat, de vente, de réparation de bateaux et engins de transport par voie d’eau.

 

 
GR
 

6 Commentaires

  1. prince dit :

    tu parles d’un quai? franchement j’ai honte de mon pays 50 ans de médiocrité pourtant l’argent coule meme les simples routes rien venez voir port gentil la capitale economique du gabon , comment comprendre qu’on arrive pas à bitumer une ville qui couvre environ 50 km de bitume? pour un pays pérolier? Port gentil c’est un arrondissement de douala . c’est nul. la honte les étrangers se moquent de nous.

  2. duba dit :

    Émergence !! Émergence ! L état de ce pays est une honte !!

  3. @PMoubala dit :

    Foot mais vous ne savez pas que vous êtes entrain de faire ce que les gens qui veulent du mal du pays veulent.

  4. Blaise nicolas dit :

    Voilà des gens qui veulent que ce pays tombe #otambiA

  5. larepublique dit :

    Le pays est a terre depuis

  6. Philippe vouette dit :

    Ce quai est simplement l’avant goût de port-gentil…..bien venu à port-gentil capitale economique du Gabon.
    Le quai de Libreville n’est pas en forme aussi.
    La securité des passagés….pourquoi faire?
    Le Gabonais n’est pas compliqué….
    Qui s’occupe de la seurité du bétail lors d’un transport ?
    Pour bien des gens….nous ne sommes que du bétail….c’est tout!!!
    la prepuce,ils nous tirent dessus, ils nous abattent,ils nous enferment,nous torturent,ils nous vident de notre sang Et ils se servent de nous comme du bétail pour leur crime rituel….

    Cordialement

    Philippe vouette

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