Des responsables de l’Organisation de l’aviation civile internationale (AOCI) et de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) ont récemment présenté au gouvernement un projet de mise en place d’une commission «Enquête accident».

Photo de famille au terme de la rencontre du 21 avril 2016 à Libreville. © Primature-Gabon

 

Dans le but d’améliorer et superviser au mieux la sécurité aérienne au Gabon, le directeur régional pour l’Afrique occidentale et centrale de l’Organisation de l’aviation civile internationale (AOCI) et le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) ont devisé, le 21 avril courant, avec le Premier ministre. Ils entendaient présenter au gouvernement le projet de mise en place, dans les mois qui viennent, d’une commission «Enquête accident».

Si le responsable de l’OACI a dit avoir travaillé au préalable avec l’Anac sur les questions techniques, il a affirmé que ce projet nécessite un appui politique. Pour Mam Sait Jallow, «l’engagement politique est très important» pour la réussite de ce projet dont les premiers travaux ont été confrontés à quelques difficultés. L’implication du gouvernement apparaît donc comme une nécessité.

Selon ses initiateurs, la commission «Enquête accident» vise à permettre au gouvernement d’atteindre un taux de conformité sécuritaire dans le domaine du transport aérien, qui correspondrait aux standards internationaux, fixés à 63% d’ici 2017. Le choix du Gabon se fonde sur deux raisons majeures, notamment «(son) potentiel de développement en matière de transport aérien qui est en forte croissance et (une) meilleure organisation de l’espace aérien national permettant (de) parvenir à la certification (des) aéroports». Pourtant, s’il a apprécié les efforts du Gabon, qui dispose d’un atout largement au-dessus de la moyenne africaine, avec un taux de conformité passé de 6% en 2007 à 18% en 2012, Mam Sait Jallow a exhorté le gouvernement à faire davantage, en dépassant les 60% d’ici à décembre 2016.

Pour sa part, Daniel Ona Ondo a rassuré son hôte de la disponibilité du gouvernement à mettre en œuvre toutes les actions nécessaires à la matérialisation de ce projet dont les textes sont en phase d’élaboration pour une mise en application avant la fin de l’année en cours.

 
GR
 

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