Située à 35 kilomètres de Libreville, l’usine de fabrication de transformateurs électriques de La Gabonaise d’Energie SA a reçu la visite d’une délégation de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), le 21 octobre. La délégation a notamment exprimé sa fierté et sa reconnaissance face à cette réalisation, première du genre dans la sous-région.

André Monkam (droite) et Parfait Duffy Bibang au siège social de La Gabonaise d’Energie SA, le 21 octobre 2017 à Libreville. © Gabonreview

 

Une délégation d’experts de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) a visité, le 21 octobre, l’usine de fabrication de transformateurs électriques de La Gabonaise d’Energie SA, situé à Okolassi, à 35 kilomètres de Libreville. Cette usine a séduit les membres de la délégation conduite par le conseiller régional de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour les politiques commerciales auprès de la Cemac.

Moments de la visite de la délégation de la Cemac à l’usine d’Okolassi. © Gabonreview

«C’est un sentiment de fierté après ce que nous venons de voir : la réalisation d’un fils de l’Afrique centrale étant parvenu à percer dans un métier assez compliqué. Et grâce à sa détermination, il a pu monter une unité de production et entretien de transformateurs électriques», s’est réjoui André Monkam. Ce dernier n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance au P-DG de l’entreprise gabonaise.

«C’est une innovation majeure d’autant que c’est la première unité du genre en Afrique centrale. Il faut aussi être reconnaissant envers le promoteur pour ce qu’il a fait. Car cela ajoute de la valeur à notre région dans une filière d’activités où nous n’étions pas présents. Nous importions le matériel et les services. Ce qui ne sera plus le cas grâce à cette unité», a souligné l’expert de la Cemac.

André Monkam a exhorté le patron de La Gabonaise d’Energie à intensifier la promotion de ses produits et de son savoir-faire. D’abord dans la sous-région, puis dans l’ensemble de l’Afrique. «Il y a des parts de marché à prendre pour cette entreprise. La Cemac c’est 50 millions de consommateurs mais la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale, c’est 130 millions. Parce que aujourd’hui, le marché que nous visons le plus est celui de l’Afrique», a estimé André Monkam.

«En ce moment se négocie la zone de libre-échange continentale. Ces négociations aboutiront à la fin de cette année et c’est ce marché qui devrait constituer celui de La Gabonaise de l’Energie. Mais d’abord le marché de proximité. Car nous sommes face à un enjeu : développer le marché énergétique», a-t-il ajouté.

Pour le P-DG de La Gabonaise d’Energie, la visite des experts de la Cemac sur le site est une marque de reconnaissance supplémentaire pour son entreprise. «Cette visite des représentants de la Cemac est une fierté pour nous, car elle traduit un intérêt à ce que nous faisons. Et une reconnaissance en plus. Car si les experts sont arrivés à Okolassi, c’est qu’ils voulaient toucher du doigt ce qu’ils ont certainement vu ou entendu par voie de presse», a confié Parfait Duffy Bibang.

Ce dernier a réaffirmé son engagement à couvrir l’ensemble du marché sous-régional. «Notre joie sera complète lorsque nous couvrirons effectivement le marché sous-régional qui demeure notre objectif depuis le début. Car, nous estimons que les produits fabriqués ici au Gabon doivent être reconnus dans la sous-région et œuvrons à ce que ce produit soit labélisé», a conclu Parfait Duffy Bibang.

Première unité de fabrication de transformateurs électriques en Afrique centrale, La Gabonaise d’Energie a été créée en 2014. Sa capacité de production est de plus de 1000 unités par an.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Interrogations dit :

    on ne le dira jamais assez, félicitations à notre promoteur qui su mettre sur pieds cette entreprise malgré un contexte compliqué en affaire. C’est un exemple pour tous les jeunes entrepreneurs locaux…A l’heure de la libre circulation des personnes et des biens, nous avons besoin, plus que jamais, de ce genre leadership..

  2. fabre fredericv wilfred dit :

    voila une entreprise qui nous fait honneur pour une apport de technique et technologie.et part l’ouverture des frontières avec d’autre pays de la sous region , nos entreprises devrons se montrer plus compétitive et trouver des voies et moyens afin d’obtenir d’autre marche de la cemac. pour nos usines de productions et nos agriculteur devrons se mettent vite à la hauteur des autre afin d’éviter une noyade ou une morts certain .par contre il devrons revoir leur prix à la baisse pour lutter contre la concurrence des autres venant de la cemac

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