Par la voix de sa vice-présidente, l’Union nationale a demandé, le 29 octobre 2015, la démission du préfet de Police de Libreville, du Com-chef de la Police et du ministre de l’Intérieur pour non assistance aux commerçantes montrées, à travers une vidéo, menottées et entièrement dévêtues. Ci-après l’intégralité de la communication de Paulette Missambo.

Paulette Missambo, vice-présidente de l’UN, le 29 octobre 2015 à Libreville. © D.R.

Paulette Missambo, vice-présidente de l’UN, le 29 octobre 2015 à Libreville. © D.R.


 
Déclaration de Madame Paulette Missambo, Vice-présidente de l’Union nationale
Il y a quelques jours, l’Union Nationale réagissait par la voix de sa Vice Présidente Estelle ONDO au traitement inhumain et barbare infligé aux mères de famille commerçantes de la Gare Routière.
En effet le 14 octobre 2015, excédées par le racket dont elles sont quotidiennement victimes, ces dames en signe de protestation se sont déshabillées pour exprimer leur ras le bol.
En représailles, elles ont été brutalement embarquées dans des camions comme du bétail puis conduites à la Préfecture de Police de Libreville.
Plus grave, depuis le 28 octobre 2015 une vidéo montrant ces femmes commerçantes menottées et entièrement dévêtues, fait le tour du monde sur la toile. Voilà l’image dégradante, humiliante que le Pouvoir au travers de sa Police qui a enregistré et mis en ligne cette vidéo donne de vos mères, de vos sœurs, de la femme Gabonaise.
L’Union Nationale est choquée et consternée par le manque de respect dont ont été victimes ces femmes commerçantes exerçant à l’ancienne Gare Routière, puisque c’est d’elles qu’il s’agit. Jamais, au grand jamais la femme Gabonaise n’a autant été souillée à travers cet acte.
Dans un communiqué relatif à cette vidéo, le Ministre de l’Intérieur sans condamner l’acte ni ses auteurs se contente de dénoncer le fait que ce traitement odieux ait été filmé puis diffusé. A contrario, ces femmes commerçantes, mères de familles, ont été jetées en prison à la suite d’un jugement expéditif.
Profondément attaché à la dignité humaine, au respect de l’intimité de chacun et de la cohésion de la cellule familiale, l’Union Nationale s’insurge contre le silence coupable et complice du Maire de Libreville qui est une femme ; aussi exige-t-elle :
1/ la libération immédiate et sans condition de ces femmes commerçantes ;
2/ que les auteurs de cette forfaiture facilement reconnaissable dans le document vidéo soient sanctionnés conformément aux textes en vigueur ;
3/ la démission du Préfet de Police, du Commandant en Chef des Forces de Police Nationale et du Ministre de l’Intérieur pour non assistance à ces femmes en détresse.
Enfin en cette décennie déclarée de la Femme gabonaise, l’Union Nationale demande au Premier Ministre de faire toute la lumière sur ces agissements barbares et contraires à la convention des Nations Unies sur l’élimination des violences faites aux femmes.
Dès à présent, l’Union Nationale invite les femmes à se tenir mobilisées pour défendre leurs droits en toutes circonstances.
Paulette MISSAMBO
 
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. MOABI LUNG dit :

    Nous attendons la réaction de la première dame en qualité de femme et mère suprême de ce pays. elle doit dénoncer avec vigueur ce genre d’agissement qui deshonnore la femme Gabonaise, nos forces de police, notre gouvernement et le Gabon tout entier

  2. Jean Gaspard Ntoutoume Ayi dit :

    Mon père est décédé le 23 mars 1974, je n’avais pas encore fêté mon 6ème anniversaire. Ma mère, femme au foyer, entrepris de vendre des fruits et légumes au Marché de Mont-Bouet pour nous élever mes frères et Sœurs et moi qui étions âgés entre 16 ans pour l’ainé et 14 moi pour le plus jeune.
    Avec son activité de commerçante, notre mère a pu nous élever, nous avons faits nos études sans rencontrer de difficulté matérielle particulière et sommes devenus des femmes et des hommes qui s’assument et avons chacun fondé une famille.
    Je dois ce que je suis devenu, mes sœurs et mes frères doivent ce qu’ils sont devenus, à une Femme commerçante du marché de Mont-Bouet.
    Merci à vous Madame Missambo pour cette réaction. Merci à vous Mesdames de l’Union Nationale. Merci à vous de ne pas laisser cet acte odieux sans une réaction vigoureuse des femmes d’abord et aussi de tous.
    Pour ma part, je me tiendrai à vos cotés.

  3. Lisa M dit :

    c’est vraiment n’importe quoi tout ça. Donc on doit applaudir les femmes qui se mettent nues pour manifesté? où est passé leur dignité? En ce mettant nues devant un parterre de personne j’espère qu’elles ont obtenu gain de cause. sinon, qu’elles reviennent à la charge nues puisque c’est le moyen qu’elles ont choisi pour se faire entendre. Elles sont désolantes et je ne pense pas que si les policiers les avait arrêtés sans « menottes » elles se seraient arrêtées. paulette missambo n’a qu’à chercher autre chose pour s’occuper

    • FINE BOUCHE dit :

      La police est là pour faire régner l’ordre et non pour ajouter au désordre, les couvrir d’un drap aurait été la chose à faire.
      Nous nous régalons du morbide, du salace….de l’inmomable
      Nous devons remettre en cause la formation de tous ses corps habillés, qui ajoute à la possiblité que le racket le vol la corruption puissent avoir racine ici dans notre cher pays le Gabon, pauvre Gabon il n’y est pour rien. Ce sont les dirigeants nos us et coutumes qui perdent de la valeur en toute chose en tout lieu. Il s’agit de mon opinion

    • olivier dit :

      Vous n avez rien compris, vous ne connaissez pas le désespoir, elles se sont mit nu par désespoir, elles se sont mit parce qu il n y a plus de justice dans notre pays, parce qu elles savent plus vers qui se tourner pour se plaindre, sous aimeriez qu elles s immolent comme dans d autre cieux ou qu elles prennent des armes.
      Ce qui se passe aujourd’hui est très grave, ce sont des affaires a prendre au sérieux, c est la preuve même que le dialogue a entre le pouvoir et le peuple a été rompu, la preuve que le désespoir c est installe, attention au conséquence du désespoir.

    • imagine56 dit :

      Mme Lisa ,
      J’ai tellement honte pour vous que j’ai du mal à croire que vous êtes une femme.
      J’ignore si vous êtes africaine et particulièrement gabonaise. Aussi
      je me fais un devoir de vous rappeler que dans nos us , coutumes, lorsque la femme est victime d’une profonde injustice, affliction, impuissante jusqu’au tréfonds de son âme, il ne lui reste plus qu’à montrer « ses fesses » à son bourreau en vue de le maudire, lui porter malheur.
      Non Lisa M, ces femmes ne sont pas désolantes, c’est vous qui êtes désolante par votre soutien à ces forces de l’ordre , à ces parasites ripoux de la gare routière qui font dans le trafic d’influence. Ne me dites pas que vous n’êtes pas au courant des pratiques mafieuses des policiers, ils ne vivent que de ça, extorquer de l’argent à de braves femmes quand ils ne sont pas sur le dos des automobilistes, ne sont-ils pas suffisamment payés pour exercer leur job?
      Quels sont vos états de service par rapport à Mme Missambo? dois je vous rappeler qu’elle a fait plus pour ce pays que vous? Mme Missambo s’occupe bien croyez moi, ce n’est pas parce qu’elle n’est pas dans votre camp que votre imagination fictive se laisse aller à penser qu’elle se tourne les pouces. En sa qualité de Vice-présidente de l’UN, croyez moi, elle a du pain sur la planche, si vous avez un tant soi peu de respect pour votre mère, respectez ces femmes, se sont des mères de famille, quand une femme de chez nous en vient à montrer ses fesses en public, c’est dire qu’elle a atteint le sommet du désespoir. Elles ne se sont pas dénudées pour le plaisir , elles ne sont pas ces brésiliennes venues de Rio exhiber leur plastic aux émergents…. Apprendre à respecter le malheur d’autrui, est ce trop vous demander?

    • Lepositif dit :

      Lisa M, je suis totalement d’accord avec vous. Dans nos traditions, quand la femme veut montrer son exaspération ou sa colère, elle menace de se mettre nue devant une personne dont la vue de cette nudité peut être choquante, enfants (garçons), beau fils ou beaux parents, ceci dans un cadre familiale et non dans la rue. Souvent, c’est une menace dissuasive, rarement elle passe a l’acte. Nos deux mamans strip-teaseuses étaient seules a manifester? La seule faute de la police, c’est de ne pas les avoir rhabillées avant de les embarquer ajoute a l’inconscient policier qui a filme la scène et l’a postée.

      • AZOTH dit :

        Et v’là que, cette nuit ( cf:JEN, coup de force,en préparation, 2009) le tuyau de l’égout a crevé; les profito situationnistes,les carambouilleurs,les objecteurs de consciences, nageaient dans la gadoue.
        Toi,tu t’y noyais , la tête bien dedans , dans la leur, de gadoue .
        Tu ne t’en sortiras point ! d’ailleurs tu t’y plais.
        SAMOOOOOO a la BASQUIAT.

        • François Ndjimbi dit :

          Same old shit (la même vieille merde) = Samo, dixit Jean Michel Basquiat. Vous devez être quelqu’un de très cultivé, Azoth. Ça fait plaisir de voir des Gabonais ayant ce type de référence. Mais, vous ne commentez presque jamais les articles de la rubrique « Culture ». En tout cas, merci de continuer à nous suivre.

    • ANDREALBERTMAMBOUNDOUBONGO dit :

      Pitoyable!!!!!!!!!!!!!!!!!

  4. Jean Gaspard Ntoutoume Ayi dit :

    Nous devons regarder cette Vidéo, malgré son extrême violence, afin que jamais personne ne dise je ne savait pas. Nous devons regarder cette vidéo pour voir le vrai visage de la barbarie, de la « bête immonde ». Nous devons regarder cette vidéo et être révolté de voir ce que notre pays est devenu.
    Nous devons regarder cette Vidé chaque jour en nous disant : Ca se passe au Gabon en octobre 2015 et nous ne faisons rien.
    https://www.youtube.com/watch?v=bVMw-QRDip4

    • Grimba dit :

      M.Ntoutoume Ayi le problème n’est pas de savoir, le problème est savoir si nous sommes nous un peuple? Est ce que ces images pour les gabonais ne sont pas aussi lointaines que les images de la guerre en Syrie ou en Libye ? C’est-à-dire la guerre en Libye ça nous émeut mais c’est loin de nous, après les images, on en parle un peu et on passe à autre chose. Voilà le vrai problème les gabonais ne forme pas un peuple. Ils ne vivent pas ensemble, ils vivent les uns à coté des autres, ils n’ont aucun intérêt commun excepté la Régab et même j’en suis pas sûr

  5. Omar des plateaux dit :

    Les militantes de l’UN peuvent s’organiser dans tout le pays pour collecter des aides à ses femmes: Exemple  » une piece pour les femmes commerçantes emprisonnées »…action action

  6. Oh dieu dit :

    In fine, il semble que cette barbarie orchestrée par les forces de l’ordre devient coutumiere pour la population gabonaise qui reste sans réaction. Pourtant, à l’exemple des autres pays,ce genre d’evenements suscitent des mécontemments immédiats et des soulevements populaires pour protester contre ceux-ci.

    • le Miroir de la petite émergence dit :

      Maleureusement au Gabon, cela ne suscite aucune réaction. Le gabonais reste toujours impassible voire égoïste en sensibilité; il n’y a qu’à voir quand les enseignants grèvent si ces derniers ont le soutien des parents d’élève… Le chacun pour soi est bien visible dans notre pays…

  7. clodo dit :

    je suis indignés de lire ce que je lis, il faut savoir que lorsque que l’ont a utiliser tout les moyens pour résoudre un problème on est près à tout. ces femmes non je dirai mieux ces mères de familles si elles s’exposent c’est tous simplement pars ce que, elles ne savent plus a quel saint se vouer. dans d’autres pays il y a eu aussi se genre de chose et les policiers avant de les embarquer s’assuraient toujours de d’abord les vêtir chose que nos soit disant policiers n’ont pas fait car profitant eux aussi du plaisir que ça le procurait de voir cela honte à notre Gabon chérie devenu n’importe quoi.

  8. Mebi me ndzeme dit :

    Des regrets pour ces Gabonais qui ne prennent pas cette situation au sérieux,moi j’ai été victime de ce traitement inhumain.Rappelez-vous que le célèbre officier d’état-civil serge Akassaga a été jugé par ce qu’il a brutalisé les policiers.Pourquoi nous citoyens nous ne pouvons pas prendre cause et effet de ce comportement inhumain des policiers.

  9. Fille dit :

    Lorsqu’une mère Africaine se déshabille pour exprimer sa colère, c’est qu’elle a été poussée dans ses derniers retranchements. Le geste de ces femmes aux yeux de tous aurait pu déclencher marchés et révoltes de tout le pays, non dans les déclarations et autres désolations de claviers et de postures. Pour beaucoup moins, un étudiant avaient lancé le printemps arabe en Tunisie. Nous sommes responsables de toute cette honte sans nom et que faisons nous ? Nous parlons.

  10. Yaali dit :

    C est qui l idiote qui rigole a la fin de la video? Elle n a plus sa mere? On va la remercier d avoir au moins filmer ces 10-20 militares qui sans orgeuil ont brutalises 2 quinqa meres de famille toutes nues, qui pourraient etre leur mere.
    Le gabonais n a pas honte.en tout cas moi j ai tellement honte de Ce gouvernement qui Ne vit qu au bord de mer et qui prefere aller faire l interessant et Le beau pour Charlie.

  11. Stephan Owen dit :

    Missambo peut faire le malin. Mais un jour elle nous dira pourquoi n’a-t-elle pas eu la même réaction lors de l’assassinat de Martine Oulabou par la police – la même police – dont elle avait requis l’intervention. Martine Oulabou avait elle aussi un enfant. Ces pédégistes aigris croient qu’il suffit de dire je suis contre Ali pour avoir l’absolution des crimes qu’ils ont commis.

  12. jean-jacques dit :

    Parfois , je me dis est ce que la democratie est synonyme de critiques injure, ou accuser le pouvopir? ou la democratie est la responsabilité de tous les citoyens. le respect de tout ce que nous faisons? est ce que vous êtes suûr que les policiers ont decidé d’arreter ses femmes sans motifs? elles mêmes se sont deshabillé pour accuser les autorités ce genre des comportements il faut aussi condamner. pourquoi la police n’a pas arrêter toutes les commercantes ? il faut tjrs faire l’analyse avant de dire les betises.

  13. Okane dit :

    « La sagesse commence avec la crainte de Dieu », dit l’Ecriture sainte. Il n’y a plus de crainte de Dieu dans ce pays. Omar avait prêché au désert lorsqu’il disait des dirigeants du Gabon d’avoir défié Dieu en quelque sorte, que Dieu observe et que lorsqu’il voudra sanctionner, il le fera. Je plains le sort de nos dirigeants, je plains le sort des hommes un uniforme dans ce pays… Le vue de cette vidéo me fait trembler à leur place. J’ai le coeur meurtri, déchiré devant un tel traitement des citoyennes gabonaises… Nous sommes retournés au temps de l’esclavage. Je plains le sort de nos dirigeants. Encore une fois je tremble !

  14. lepositif dit :

    Paulette Missambo est tres tres mal placee pour appeler a la demission. Vraiment…meme toi. Apres etre devenue l’enseignante la plus riche du Gabon avec l’argent detourne de l’Education nationale…sans ademmissionner, la repression des greves a repetition…sans demissionner. L’ecole Gabonaise souffre encore du passage de cette femme.
    Les deux mamans qui ont volontairement montrer en public leur nudite doivent assumer jusqu’au bout.
    Aucune tradition Gabonaise n’autorise une femme a se denuder sur la voie publique, cela peut se faire et, c’est rare, dans un cadre familiale et encore, souvent ca s’arrete aux simples menaces. Pourquoi seulement ces 2 femmes? Elles etaient plus en colere que les autres. Elles ont pose un acte indigne, qu’elles assument.La police est a condamnee en embarquant ces femmes en l’etat.

  15. lepositif dit :

    Jean Gaspard, au lieu de venir raconter votre vie comme si vous etiez les seuls enfants a avoir ete eleve par une mere commercante.
    Le raquette, tout en le condamnant, existe sur les marches du Gabon, meme temps de votre mere, s’etait elle deshabillee pour autant? Certaines femmes commercantes sont parfois chassees des lieux ou elles excercent pour raisons diverses…sans se deshabiller. Nos 2 mamans streaptiseuses ont-elles pensees a l’oppropre deversee sur leur mari (si elles en ont) ou sur leurs enfants qui vont porter cette « poisse » toute leur vie, pour quel resultat? Vos jeremiades et denonciations virtuelles ne regleront pas le probleme et n’effaceront pas cette honte, sauf donner des opportunites de recuperation polutique avec des gens comme Missambo , enseignante, devenue riche avec le vol de l’argent des ecoles du Gabon.

    • Lefilsdupauvre dit :

      Cher « lepositif »,
      Puisque vous ne respectez pas nos 2 mamans en les traitants de « streaptiseuses », je ne vous respecterez pas non plus. Vous êtes un « CANCRE » cher Monsieur.
      L’Union Nationale est dans son rôle lorsqu’il réclame des sanctions contre ceux (les forces de l’ordre) qui ont géré cette arrestation de manière calamiteuse. D’autant plus que nos mamans ont en ce qui les concerne déjà été condamnées pour leur geste.

      • lepositif dit :

        Lefilsdupauvre, la charité bien ordonne commence par soi-même, je ne peux avoir du respect pour des personnes qui jettent l’opprobre sur la Femme Gabonaise en faisant du streap-tease en public.
        Le rôle de l’UN ou le Club des Pilleurs Repentis (CPR) est mal place pour venir donner des leçons aux gens, ces leaders étant majoritairement responsable de la déliquescence du pays, des pyromanes qui crient au feu. Vous etes drôles vous, que voulez vous que ça me fasse que vous manquez de respect? Entre avatar…

    • Jean Gaspard Ntoutoume Ayi dit :

      @lepositif,
      Ce ne sont pas les occasions de raconter ma vie qui manquent. Ici, en cet endroit et en cette circonstance, je suis heureux et fier de témoigner de mon empathie envers ces femmes. Et si cela vous pose problème, exprimez-le.
      Il se trouve que j’ai souvent été aux cotés de ma mère dans les années 1970 et 1980, plus précisément entre 1976 et 1984. Les commerçantes s’acquittaient de leurs obligations fiscales et domaniales auprès de l’Etat et de la Mairie de Libreville et pouvaient sa voir compter sur la protection de la Police.
      Jamais ma mère ne fut l’objet de racket de la part des agents affectés à la gestion du Marché, aussi bien les policiers que les agents municipaux. Je vous dis bien jamais.
      Contrairement à ce que vous pensez, il eut un temps au Gabon où les agents publics n’étaient pas corrompus et où les citoyens pouvaient compter sur la protection de l’Etat.
      Ce qui se fait aujourd’hui n’est pas normal et nous devons convenir collectivement d’y mettre un terme.

    • AZOTH dit :

      LENEGATIF.
      Il me plairait bien, de te donner une chiquenaude, tu sais .
      Pendant que tu soutiens la merde, va pas surtout oublier que tes maîtres, eux, mangent du FUGU, pas NKUMU.
      Toi su ton banc , tu tires le diable par la queue , pour rapporter a manger chez toi , car tu taffes bien a ton compte , disais tu !!
      Mais si on z’yeutes mieux , on peut se dire que ce travail, a ton compte , c’est peut être , être le troll de service, payé a la pige!
      un flameur , qui doit absolument écrire , car payé a l’aune de ses interventions, coussi coussa…
      En filigrane , on voit bien ce qui traîne dans ton ciboulot: LA GADOUE !
      L’idée maîtresse le maîtrise, il ne fait pas l’amour avec la gorge , car il sait pas que c’est l’organe sexuel des DIEUX.
      C’est pénible de lire les gens sans instruction !

      • lepositif dit :

        Je signe et persiste, aucune tradition Gabonaise ne demande a une femme de se dénuder en public, elle peut menacer de le faire dans un cadre familiale, pour exprimer une colère. Ces 2 mamans stream-teaseuses ont jeté l’opprobre a jamais sur la Femme Gabonaise, sur leur mari (si elles en ont) ,sur leur enfants, sur toute leur famille. C’est quoi ça? Il y a des milliers de gabonaises qui souffrent et se font racketter, se déshabillent-elles?
        Les gens réagissent comme si ce sont les policiers qui les ont déshabillées, leur seul tort est de pas les avoir embarque en l’état.
        AZOTH le ZOZO, le seul gaou qui a perce, qui t’oblige a lire les gens sans instruction?
        Moi tirer le diable par le queue? Toi et ton kongossa la, c’est pas la peine. Derrière un avatar, tu arrives a connaitre comment vivent les gens. Trop fort. Comme tu te prends pour le seul gabonais qui a réussi, laissons ça comme ça…pour ne pas gâcher ton nombrilisme exhasperant.

        • imagine56 dit :

          lepositif,
          Pensez vous un seul instant que ces femmes d’un certain âge se soient mises nues pour le plaisir?
          Chacun de nous exprime son exaspération à sa manière, il y en qui qui choisisse de se suicider, de se tenir debout, de se rouler par terre, ou pire de tuer.
          Les dames sur la vidéo ont choisi de faire comme on fait chez nous (pas chez vous) pour maudire les policiers, elles se sont dévêtues, et contrairement à ce que vous affirmez c’est très courant (nous sommes issus pour la plupart des villages, vous par contre ne connaissez que l’environnement urbain)
          Ce qui me choque profondément c’est que pour plaire au régime que vous défendez sans interruption, vous affichez un mépris sans égal pour ces deux femmes qui ne font rien d’autre qu’exprimer leur désespoir, le ministre de l’Intérieur s’est gardé de donner son opinion parce que s’il ne le montre pas, il est choqué autant que toutes les personnes qui par le monde ont vu cette vidéo.
          Votre zèle à défendre les forces de l’ordre dépasse l’entendement humain, je me rappelle effectivement de votre attitude lorsque des policiers armés avaient sauvagement réprimé des compatriotes à l’aéroport à l’occasion de l’arrivée de la dépouille d’AMO….
          Vous reste-t-il un zeste d’humanité depuis que vous avez décidé de prendre cause pour le pouvoir?

          • lepositif dit :

            Vraiment votre kongossa avec le ZOZO AZOTH ou AZOTH LE ZOZO est trop fort. Derrière des avatars vous arrivez a connaitre ce que font les gens. Erreur. Je connais aussi bien le milieu urbain que rural.
            Je vous apprends que se dénuder devant quelqu’un avec qui vous n’avez aucune filiation, n’est que du streaptease, cela ne peut avoir aucun effet sur des parfaits inconnu. Ne venez pas raconter n’importe quoi. On ne maudit pas les enfants d’autrui. Vous fustigez l’attitude des policiers, c’est votre droit, laisser moi le droit fustiger l’acte de ces mamans streap-teaseuses qui montre une mauvaise image de la Femme Gabonaise et de nos jeunes soeurs, c’est mon droit ou bien?. Par sur que leur famille respective approuve leur acte. C’est la HONTE que ces familles devront affronter pendant un moment pour certains et pour toujours les maris et les enfants.

        • imagine56 dit :

          lepositif,
          Avant de continuer à nous balader comme à votre habitude, pouvez vous regarder la vidéo de Nelson Mandji?
          Effectivement comme nous avons pu le constater ces femmes à la gare routière étaient en slip-soutien, pas nues.
          Ce n’est qu’une question de temps, elles finiront bien par nous expliquer comment elles se sont retrouvées nues de la gare routière au commissariat.
          Et je persiste, je respecte ces femmes et leurs familles n’ont pas avoir honte de quoique se soit, la honte serait plutôt du côté des personnes qui les ont dénudées et ceux qui les soutiennent.
          lepositif, je vois que vous avez zappé ma question, je réitère, vous reste-t-il un zeste d’humanité depuis que vous avez décidé de soutenir le régime et les barbares de la police?

  16. Benoîte dit :

    Aucun Gabonais et particulièrement la femme Gabonaise ne doit condamner ces femmes commerçantes, bien au contraire, nous devons leur porter notre soutien et dénoncer le traitement qu’elles ont subi. Non, Non et Non, arrêtez, nous sommes dans quel pays. Épouses, mères, grand mères, elles le sont et à travers elles, c’est la femme Gabonaise qui a été humiliée . Ces agents de Police sont venus au Monde par des femmes, leurs mères et ils ont, je suppose des épouses, des sœurs et des filles. C’est une Honte et c’est ainsi que le Monde découvre comment ceux qui sont censés nous protéger , nous maltraitent. Mais qu’est ce qui se passe, c’est la dégénérescence de notre société ou quoi? La femme, porteuse de vie, garant de la cellule familiale est autant maltraitée , déshumanisée . Nous savons tous qu’au Gabon, la majorité des familles sont gérées par des femmes en tant que chefs de famille. Elles se battent chaque jour qui passe pour faire bouillir la marmite en vendant sous le soleil et la pluie.
    Les agents de police auraient du les couvrir, c’est ainsi qu’on agit.
    Y’a t’il une volonté délibérée de salir, de fragiliser la femme gabonaise?
    Les femmes doivent se lever pour que ceci cesse. L’UN a donné sa position, on attend celles des autres Partis par le biais de leurs cellules féminines. Retenons que ça n’arrive pas qu’aux autres .
    Qu’elles vendent ou pas dans un lieu interdit, on n’a pas le droit , alors pas du tout, de les traiter ainsi . C’est une violation de la dignité humaine.

  17. YOVE dit :

    Je suis sidéré de lire les arguties que débitent des gens comme lepositif ou Lisa M, pour tenter de justifier l’inhumanité dont la police s’est rendue coupable envers nos sœurs et mamans commerçantes. Ces esprits mal tournés encouragent le racket et la corruption mafieuse, et blâment l’indignation que toute âme normale ne peut que ressentir quand elle est poussée dans ses derniers retranchements. Ecoeurant!

  18. Nelson Mandji dit :

    Un journaliste de Gabonreview a indiqué, en off, que ces mamans ont dû être totalement déshabillées dans le camion par les policiers. Lors de leur mouvement de protestation, elles n’étaient qu’à moitié nues et ont été embarquées ainsi. C’est à l’arrivée au Commissariat Central qu’elles se sont retrouvées totalement nues. En témoigne la photo de cet article :
    https://www.gabonreview.com/blog/face-au-racket-les-commercantes-de-mont-bouet-se-denudent/
    Oui, ce sont les flics qui les ont déshabillé. On connaît leur tendance aux abus de pouvoir et leur mépris des droits de l’homme.

  19. Yaali dit :

    Donc in fine, on dit quoi? Les mamans la ont eu tort de contester, de s etre mises a nues ( en petits dessous)? Seules moyens pour elles, d attirer l attention sur leur condition…….sur le racquet opere par des enterprises souvent privees mais dont certaines ont des actionnaires travaillant a la mairie.
    Donc on dit quoi? Je trouve que nos flicaillons qui ont ete impliques dans cette affaire sont des cancres et des cancers.

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