Après une période de tumulte occasionnée par des faits supposés de maltraitance à l’encontre de Sénégalais vivant au Gabon et le décès d’un des leurs dans une cellule de la gendarmerie, les autorités des deux pays tentent d’apaiser les tensions.

Macky Sall (à gauche) et Ali Bongo, en décembre 2014 au Gabon. © legabonemergent.com

Macky Sall (à gauche) et Ali Bongo, en décembre 2014 au Gabon. © legabonemergent.com

 

Ces dernières semaines, les relations entre le Gabon et le Sénégal ont été mises à rude épreuve. Plusieurs jours après le rapatriement des centaines de sans-papiers, dans des conditions vivement critiquées par les pays concernés, les récents évènements survenus à Libreville avaient fini par jeter un sérieux doute sur le respect des droits humains au Gabon. «Ce n’est pas la première fois que le Gabon torture ou maltraite des migrants», s’était emporté le président de «Horizon sans frontière» (HSF), une ONG sénégalaise. Babacar Sèye avait vu dans le rapatriement des 428 immigrés clandestins vers leurs pays d’origine une faute grave. Avec le décès, il y a deux semaines, de Moustapha Kébé dans des circonstances non élucidées à ce jour, alors que ce citoyen sénégalais avait été interpelé puis gardé à vue dans une cellule de la gendarmerie du PK9 à Libreville, la relation entre le Gabon et le Sénégal s’était vite crispée, avant de frôler l’explosion suite à une affaire concernant 70 Sénégalais retenus dans les geôles à Libreville pour défaut de titres de séjour.

Si l’affaire, récemment relayée par plusieurs médias sénégalais, avait failli mettre le feu aux poudres, pour le même Babacar Sèye, c’en était trop. Il fallait en finir avec cette situation qu’il imputait aux pouvoirs publics gabonais, dont le silence sur ces différentes questions interpelle d’ailleurs plus d’un. Une situation qui a notamment contraint le président de la République sénégalaise à s’impliquer personnellement. Macky Sall a dépêché, le 24 juillet dernier, Abdoulaye Sally Sall au Gabon. Introduit par l’ambassadeur du Sénégal au Gabon, Saoudatou Ndiaye Seck, le conseiller personnel du président sénégalais, qui n’a pu rencontrer le président de la République, absent du pays, s’est entretenu avec le Premier ministre. Objectif : faire la lumière sur les conditions de détention de ses compatriotes et s’assurer que l’enquête en vue d’élucider la mort de Moustapha Kébé a véritablement été lancée.

Après la récente visite de la diplomate sénégalaise au lieu de détention des sans-papiers, pour s’enquérir des conditions de leur garde à vue, et la disponibilité affichée par les autorités nationales, il ressort que les relations entre le Gabon et le Sénégal sont en passe de retrouver la sérénité.

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Sabrina dit :

    Condoléances à la communauté sénégalaise. Et surtout merci d apaiser les tension

  2. conscient dit :

    Ck les gabonais ignorent ck 90% des etrangers ki sont ici sont decouragés et deçus et veulent definitivement rentrer au pays. mais la plus grande parti est la juste paskil nont pa les moyens pour rentrer. Donc arreter de croire qu’on simagine au paradis chez vous. Et jaimerais rappeler aux xenephobes inconscients que la plupart de vos etudiants vont chercher la matiere grise au senegal. Et puis si l’envahissement dont vous vous plaignez est causée par vos soit disant garde frontieres qui, corrompu jusqu’a la moelle, laissent nimporte qui passer comme dans un marché.

  3. PP dit :

    le Gabon pense bien fait mais oubli que les Gabonais dans beaucoup de pays sous divers raisons mais qui sont tranquille dans ces pays qui ne sont pas embêter CEDEAO nous allons réclamer a ces Gabonais de faire aussi la carte de séjour malgré que la CEDEAO ne réclame pas car y a la libre circulation des biens et des personnes. mais c’est le Gabon et la Guinée Équatoriale qui retard l’Afrique c’est pour cela qui n’accepte pas la libre circulation des biens et des personnes il faut que les dirigeant de CEMAC sanctionne ces deux petit pays de la sous région. ce qui mal a droit le Gabon refus de faire la carte de séjour mais rapatrie il est vrai des étrangers ont durée et ne veulent pas faire mais d’autres voulais bien et n’ont pas accès car le CEDOC ne fais pas. nous demandons aux autorités de lancer et voir si les gens ne vont pas respecter les droits nous somme conscient que les étrangers au Gabon doivent respecter le droit du Gabon mais nous aurions appris qu’il y a fermeture de l’établissement de ses papiers pour les étrangers. Le Président aimé par tous les étrangers son Excellence Ali BONGO ONDIMBA nous vous demandons par votre générosité et sens de bien faire les choses et surtout par l’amour de ces compatriotes Gabonais et tout ceux qui vit sur le territoire, nous vous demandons de relancer la carte de séjour pour ces compatriote qui sont déjà sur le territoire.

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