À travers un communiqué paru le 17 avril dans le journal L’Union, le ministère de la Défense nationale a apporté des précisions sur l’arrestation en Centrafrique, le 13 avril, de Hugues Roland Mandoukou. Le soldat gabonais avait alors en sa possession une importante quantité de munitions de guerre.

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Trois jours après l’arrestation en Centrafrique d’un soldat gabonais du bataillon de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation de la Centrafrique (Minusca) en possession d’une quantité importante de munitions de guerre, le ministère de la Défense nationale a publé une mise au point, le 17 avril dans le quotidien L’Union. Selon le communiqué, Hugues Roland Mandoukou, «a été interpellé au PK5 à Bangui par la gendarmerie locale, avec un lot des munitions qu’il tentait de vendre». Le soldat aurait acquis ces munitions  au cours d’une inspection des armes et munitions effectuées le 10 avril dernier.

L’intéressé, précise le ministère de la Défense nationale, «a profité du déplacement du responsable du container à munitions l’adjudant Victor Moungala Mouketou, appelé par le commandant de bataillon pour retirer une caisse».

Incarcéré actuellement dans les locaux disciplinaires du bataillon gabonais à Bangui, Hugues Roland Mandoukou sera dans «les tout prochains jours rapatrié au Gabon et mis à la disposition des instances judicaires nationales», précise les autorités gabonaises.

Par ailleurs, le ministère de la Défense nationale gabonaise a affirmé son ambition de continuer à communiquer en toute transparence, chaque fois que ce sera nécessaire. Sauf que ces derniers jours Etienne Massard Kabinda Makaga et ses collaborateurs n’ont pas été très ouverts sur le sujet, bien que sollicités par plusieurs médias. Soit.

Le ministère tient toutefois à assurer de la volonté du Gabon de continuer à contribuer au retour de la paix en Centrafrique.

Auteur : Jean-Thimothé Kanganga

 
GR
 

7 Commentaires

  1. Koumbanou dit :

    Collusion avec l’ennemi = peloton d’exécution
    Les munitions auraient pu tuer des soldats de ONU,dont des Gabonais.
    En outre, le préjudice moral pour l’armée gabonaise est désastreux.
    Il serait intéressant de suivre son parcours dans 1, 2, 10 ans, on risquerait d’être surpris.

  2. Koumbanou dit :

    collusion avec l’ennemi = peloton d’exécution
    Hormis l’image déplorable que cela donne de l’armée gabonaise.
    Les munitions auraient pu tuer des soldats de l’ONU et même Gabonais.
    à surveiller la suite qui sera donnée à cette affaire et à cette individu.

  3. Diana calendre dit :

    Que voulez vous retenir d’une armée qui tue son propre peuple, pour sauvegarder un faussaire au pouvoir. Des militaires sans foi ni loi, qui nous assassinent en permanence. Des gens qu’on achète pour des boîtes de sardines ou du whisky. Les galons qu’on leur donne sont des récompenses pour avoir tuer leurs frères, enfants et sœurs. On a rien à attendre d’eux. Comme cela est de coutume, une enquête sera ouverte et comme nous le savons déjà le résultat ne sera jamais divulgué. Nous même, nous ferons notre propre soulèvement. Ex braqueurs, voleurs, violeurs et assassins devenus militaires. Vous voulez dire des mercenaires oui.

  4. MOIMEME dit :

    Pourquoi faire l’amalgame ? c’est un individu pas tout le contingent qui est incriminé ayons du respect pour ses peres de famille qui se battent pour une cause noble.

  5. Léonce dit :

    Cette affaire me laisse circonspect. Notre compatriote Mandoukou ( comme le montre cette photo ) a avec lui , des munitions d’armes de guerre , soit, est ce suffisant pour dire qu’il tentait de les vendre ?
    Était t-il entrain de les vendre ?
    C’est autant de questions.
    Dans un pays ou règne le chaos , je suis sceptique.

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