Visite de la plantation d’Okok par le président Ali Bongo, diversification des projets, montants des investissements, interaction avec les populations et les PME locales, développement durable, stratégie globale au Gabon, Théophile Ogandaga, coordonnateur général pour Olam Gabon de la Zone économique spéciale de (ZES) de Nkok, répond aux questions de Gabonreview.

Gabonreview.com - Innauguration de la zone Économique spéciale de Nkok en 2011 - © D.R.

Gabonreview : Le Président Ali Bongo a visité, le 20 août dernier, votre site d’Okok à 27 km de Bitam. De quoi a-t-il été question ?

Théophile Ogandaga : Le président de la République, S.E. Ali Bongo Ondimba, nous a fait l’honneur de visiter la plantation d’hévéa en cours de réalisation pour s’enquérir de l’état d’avancement et des conditions de mise en œuvre de ce projet qui participe à la concrétisation de la stratégie de développement du «Gabon Emergent» qu’il a définie et sur la voie de laquelle le pays avance. Cette visite est un geste fort, de soutien et d’encouragement pour accélérer les travaux de réalisation de ce projet. C’est un réconfort important pour notre filiale Olam Rubber Gabon qui traversait des doutes suscités par une controverse qui à la longue pouvait démobiliser nos équipes.

Projet agricole à Kango, projet agricole dans la Ngounié, Zone Économique de Nkok, projet Fertilizer à l’ile Mandji et maintenant projet hévéicole dans le Woleu-Ntem. Pouvez-vous faire le point sur le niveau d’avancement de ces différents projets ?

Les différents projets sur lesquels nous travaillons progressent normalement. Il faut noter que le niveau d’avancement diffère d’un projet à l’autre, en raison essentiellement de leur période de démarrage qui n’est pas le même et de leur degré de complexité.

Gabonreview.com - Visite de la plantation de palmiers à huile de Kango par Ali Bongo - © D.R.Sur la plantation de Kango qui à terme couvrira une superficie totale de 7 500 hectares, nous avons démarré les travaux en 2011 et avons déjà 2 500 hectares de palmiers qui sont plantés tandis que 1 370 autres hectares ont été préparés et sont prêts à être plantés. La pépinière compte environ 1 000 700 jeunes pousses. Au total, 915 employés travaillent en ce moment sur cette plantation qui aura besoin au total d’employer 1 100 personnes.

Sur la plantation de Mouila dont la superficie totale s’élève à 42 500 hectares, nous avons démarré les travaux cette année et nous employons 374 travailleurs. La préparation des terres en vue du démarrage de la plantation commencera à la fin de ce mois. A terme, la plantation emploiera 4 075 personnes. La pépinière représente 25 hectares et compte plus de 1 400 000 jeunes pousses. A ce jour, nous avons déjà investi sur les deux plantations 62 milliards de F CFA par rapport à un investissement total prévu de 394 milliards de F CFA

S’agissant du projet de développement de la plus grande plantation d’hévéa du pays sur 28 000 hectares et la construction d’une usine de transformation de caoutchouc à Bitam et Minvoul, les travaux ont démarré cette année et nous employons actuellement 833 personnes. 85 hectares ont été défrichés et préparés. La pépinière couvre une superficie totale de 40 hectares et compte environ 650 000 jeunes pousses. A ce jour, nous avons investi 5,5 milliards de F CFA sur un investissement total estimé à 91,5 milliards de F CFA.

Pour le projet de construction d’une usine d’engrais à base d’urée dans la Zone Economique Spéciale de Mandji et d’une capacité de production de 1,3 millions de tonnes par an : à l’issue du processus d’appels d’offre, nous avons sélectionné la société Technip pour mener à bien les travaux d’ingénierie, d’achat et de construction (EPC). Les diverses études sont terminées ainsi que le défrichage du terrain. Nous allons bientôt entreprendre les travaux de viabilisation du terrain avec notamment les opérations de dragage et de remblaiement de la plateforme. Le montant des investissements opérés à ce jour s’élève à près de 17 milliards de F CFA sur un investissement total estimé à 750 milliards de F CFA.

Gabonreview.com - Entrée de la ZES de Nkok - © D.R.Concernant le projet de développement de la Zone Economique Spéciale (ZES) de Nkok d’une superficie de 1 126 hectares : celui-ci a démarré en 2010 avec les travaux d’aménagement de la phase I (450 hectares) qui arrivent à leur fin en septembre 2012. En effet, la construction des infrastructures (routes, canalisations) est terminée à 90%, celle des équipements utilitaires (électricité, eau) à 80% et la construction des bâtiments à 90%.

Les travaux d’aménagement d’une voie maritime reliant le port d’Owendo à la ZES de Nkok afin de renforcer l’accessibilité de celle-ci a démarré il y a quelques mois avec l’étude d’impact environnemental et social. Le montant des investissements relatif aux travaux d’aménagement de la ZES de Nkok s’élève à ce jour à plus de 110 milliards de F CFA. Près de 60 investisseurs se sont engagés à y développer des activités économiques. Certains ont d’ores et déjà démarré les travaux de construction de leurs unités de production.

S’agissant du projet de développement de la Zone Economique Spéciale de Mandji : les travaux d’aménagement ont démarré cette année avec les études d’impact environnemental et social (EIES) qui sont en cours de réalisation. Les travaux de défrichage de la Zone Industrielle devraient démarrer juste après la validation de l’EIES.

Les différents sites qui vous ont été attribués par le Gouvernement abritent aussi les populations locales et constituent les terroirs sur lesquels elles organisent leurs différentes activités : quels rapports entretenez-vous avec ces populations ? Que proposez-vous à ces populations comme alternatives ? Quels avantages tireront-ils de vos projets ?

Le Groupe Olam a développé une ambitieuse politique de responsabilité sociale des entreprises (RSE) en vue d’assurer, partout où il opère, un cadre de vie et de travail durable aux communautés auprès desquelles il travaille. Au Gabon, Olam mène tous ses projets selon une approche de Développement durable prenant en compte à la fois les aspects économiques, sociaux et environnementaux qui nous conduisent nécessairement à entretenir avec les populations locales des relations cordiales, empreintes de respect, d’égalité et basées sur le principe du consentement informé.

Concrètement, nous avons établi ce type de relations avec les communautés des villages situés d’abord près de la plantation de palmier à huile de Kango et récemment près de celle de Mouila lorsqu’il s’est agi de mettre en place le Consentement Libre, Informé et Préalable (Clip). C’est un contrat signé entre Olam et les communautés locales après consultation de celles-ci et dont l’exécution est suivie et contrôlée par le Préfet du département.

Sur le plan social Olam s’est engagé à mener de nombreux chantiers sociaux autour des projets pour permettre aux communautés locales de tirer profit des projets réalisés à proximité de leur village. Ce qui permettra d’améliorer l’accès aux services sociaux de base. Pour cela, nous comptons mettre en place les réalisations suivantes : la création à l’horizon 2022 de 26 000 emplois ; la construction de 11 800 logements, de 37 centres de santé et de 20 écoles ; l’électrification des villages avec 1 500 panneaux solaires ; l’adduction d’eau potable avec 600 forages ; le soutien à l’agriculture de subsistance : 30 000 hectares de plantations villageoises sont prévus et des potagers pour nos travailleurs.

D’ores et déjà, près d’une vingtaine de forages de puits d’eau ont été réalisés dans des villages situés à proximité de la plantation d’hévéa de Bitam et nous avons procédé à l’installation de panneaux solaires pour l’électrification de villages situés près de la plantation de palmier à huile de Kango. Toutes ces réalisations participent à l’amélioration des conditions de vie des communautés villageoises situées autour de nos projets.

Olam avait promis donner du travail aux entreprises gabonaises, par la sous-traitance. Plusieurs Gabonais ont même acheté des véhicules dans la perspective des marchés promis. Quel bilan pouvez-vous faire aujourd’hui de la collaboration entre votre société et les PME gabonaises?

Gabonreview.com - Travaux sur la ZES de Nkok - © D.R.Pour l’exécution de tous nos projets, nous avons besoin d’entreprises disposant de moyens humains, matériels et financiers suffisants pour réaliser leurs missions selon les meilleures normes de qualité, dans les délais impartis et pour un coût total compatible avec l’enveloppe budgétaire arrêté d’un commun accord.

Le bilan de notre collaboration avec les PME gabonaises est positif même si nous pensons qu’il y a de la place pour une amélioration significative de ce bilan. En effet, les sociétés qui nous accompagnent dans l’exécution de tous nos projets, notamment dans la sous-traitance, sont en grande majorité des sociétés de droit gabonais. Cependant, l’expérience a montré que de nombreuses PME sont confrontées à des problèmes d’insuffisance de fonds de roulement et aussi d’expertise lorsqu’il s’agit de travaux nécessitant des qualifications pointues.

On évoque, à votre sujet, le RSPO (Roundtable on Sustainable Palm Oil). Ce mécanisme de certification qui garanti la durabilité n’est valable que pour l’huile de palme. Qu’en est-il pour l’hévéa, allez-vous appliquer pour l’hévéa les principes établis pour l’huile de palme ?

En effet, en ce qui concerne le palmier à huile, Olam s’est engagé à obtenir l’accréditation puis la certification RSPO. Pour y parvenir, de nombreuses exigences doivent être remplies : conformité aux lois locales, évaluation des impacts environnementaux et sociaux, identification des territoires de grande valeur au plan de la conservation, obtention du Consentement Libre et Informé des Populations, concertation publique et certification externe.

La plantation d’Awala, à Kango, a passé avec succès ce processus en janvier 2011 et Olam Palm Gabon est devenue membre de la RSPO.

Bien qu’une telle norme environnementale n’existe pas encore au niveau de l’hévéa, nous travaillons à la création d’une norme Olam de durabilité pour le caoutchouc. Celle-ci a été développée conformément aux meilleures pratiques des normes reconnues, telles que les principes et critères du Forest Stewardship Council (FSC), les enseignements tirés de notre expérience dans l’huile de palme avec la norme RSPO, ainsi que les domaines-clés d’attention et les principes de la charte de qualité de vie d’Olam.

D’un point de vue purement écologique, il est établi que l’hévéa abrite des parasites qui détruisent la flore avoisinante ou empêche aux autres plantes de se développer. Concrètement que compte faire Olam à ce sujet ?

L’hévéa est cultivé depuis 140 ans à présent et les chercheurs ont analysé le phénomène et ont trouvé des parades. Nous travaillons déjà en collaboration avec le Cirad en France et des laboratoires scientifiques malaisiens réputés.

Notre objectif permanent est de concilier l’exploitation de l’hévéa et le développement durable en général et plus particulièrement de minimiser les impacts qui sont identifiés sur l’environnement. Pour cela, nous nous engageons notamment à adopter les meilleures pratiques agricoles, comprenant les techniques de gestion des sols et des parasites ; à apporter une contribution positive à la protection de la biodiversité tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du site.

En novembre 2010 à Singapour, Olam a signé avec l’État gabonais un contrat de 1,536 milliards de dollars pour ses projets au Gabon. Il avait été conclu qu’Olam apporterait une participation propre à hauteur de 80 %. Quelle évaluation peut-on faire de cette collaboration aujourd’hui ?

Gabonreview.com - Plantations de palmiers à huile - © D.R.Le Groupe Olam a établi en 2010 avec le gouvernement gabonais un partenariat stratégique de type gagnant-gagnant, basé sur des accords de développement de plusieurs projets comprenant, des Zones Économiques Spéciales, des plantations de palmier à huile et d’hévéa et une usine d’engrais. Le taux de participation de chacun des deux partenaires varie d’un projet à l’autre. Le financement de tous ces projets se fait, pour partie, sur fonds propres, proportionnellement au taux de participation de chaque actionnaire, et pour l’autre partie, à travers des financements obtenus auprès de bailleurs de fonds nationaux et internationaux.

Nous sommes satisfaits du partenariat stratégique ainsi établi avec le gouvernement gabonais. Non seulement celui-ci apporte sa contribution financière en tant qu’actionnaire pour la réalisation de nos projets communs, mais il met également tout en œuvre pour créer un environnement des affaires propice aux investisseurs.

Zones franches, hévéaculture, palmeraies, usine à engrais, transformation du bois. Comment Olam explique-t-il la cohérence de tout ce déploiement ? Autrement dit quelle stratégie Olam développe-t-il au Gabon ?

Le Gabon est reconnu dans le monde entier pour être un havre de paix et de stabilité politique et social dans une Afrique souvent ravagée par les guerres civiles, les coups d’états et les insurrections de tous genres. C’est aussi un pays qui dispose d’abondantes ressources naturelles. Tout ceci constitue pour un pays des atouts importants pour attirer et sécuriser des investissements sur le long terme.

De plus, le Gabon s’est résolument engagé sur la voie d’une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, principalement du pétrole, du manganèse et du bois, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie.

C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre le choix du Gabon par le Groupe Olam. En effet, l’un des éléments clés de notre stratégie à long terme est d’investir sur des cultures porteuses dans des pays qui possèdent un environnement compétitif dans ce secteur. Nous estimons que le Gabon est un des pays les plus compétitifs pour investir dans les plantations du fait de la disponibilité des terres, de la qualité du sol, des conditions agro-climatiques et grâce au soutien sur le long terme et aux avantages fiscaux offerts par le Gouvernement Gabonais pour des projets de cette envergure.

 
GR
 

52 Commentaires

  1. jules obiang dit :

    Quels sont les retombées économiques du projects OLam. Vous dites ques l’activité va offir des emplois, des logements sociaux. Qu’apportera ce project en terme d’inflechissement de la de’pendance alimentaire du pays ?( 85%) de dépendence.
    Qu’apporte ce projet en terme d’opportrunité économique pour le gabon (exportant de l’hevea en matière première).
    Vous le Gabon veut diversifier son économie en accentuaant sa dépendance économique, passser de la dépendance au pétrole à la dépendance au caoutchouc. quoi en terme de reforcement de l’industria;isation locale.?
    Pourquoi un seul partenaire stratégique OLAM, qui s’impose comme un monopole economique. que fait-on de entreprenarait local ?.

  2. nababy dit :

    « jules obiang » tu te pose trop de question! l’heure n’est plus aux interrogation mais aux reponses concretes. OLAM fait son travail selon les clauses avec les gouvernants. on n’a pas interdit d’autres investisseurs! la porte est ouvert a tous!

    • Guy Massard dit :

      @Nababy. Quelle est cette entreprise qui saitb tout faire de la finance à l’industrie chimique en passant par l’exploutation forestière, l’agro-industrie…. ? Quelle est la vraie spécialité d’OLam ? Ne trouvez pas cela bizzarre ? Quelle est cette entreprise qui, au lieu de traiter avec les entités établies cherche à tout prix à s’exonérer les lois nationales en se mettant sous la coupe de la présidence ? Au Gabon, le portait d’Ali Bongo se confond avec le logo d’Olam, qui se comporte comme un département de la présidence. C’est bien la preuve que cette entreprise a besoin de sauf conduits et autres passe droits. Posez la question à Ndong Sima : ministre de l’Agriculture il n’avait entendu parler d’Olam que quand les conventions avaient été signés à la présidence par Magloire Ngambia dans le dis du ministre de l’Agriculture. S’il n’ y avait rien à cacher pourquoi de tels agissements ? Ouvrez les yeux cher ami….

      • Lanciné dit :

        OLAM n’est pas la première entreprise qui sache tout faire. MITSUBISHI est également dans plusieurs domaines (Industry Auto, HI-TECH, PECHE, FINANCE, etc…) Comme le dit l’adage on ne met pas tous ses oeufs dans le même panier. Le groupe SIFCA également en RCI est aussi bien dans l’agro-industry, l’immobilier, l’hôtelerie et autres agences de voyages et j’en passe. çà c’est la diversification qui protège efficacement les grands groupes en cas de choc économique dans un secteur donné. Maintenant quant aux liens avec votre présidence, c’est une autre paire de manche qui ne me regarde pas. Tout compte fait, l’Afrique pour se developper a besoin d’investisseurs aussi bien locaux qu’étrangers.

  3. la culture de lechec dit :

    tout ça c’est que du business au profit de ceux qui sont déjà puissant. Une façon macabre de courir vers l’émergence.On met en place des projets de rêves mais on n’arrive pas à freiner l’immigration explosive du pays qui peut nous coûter chair à l’avenir.
    Ali tes rêves sont beaux dans ta tête mais saches que tu as déjà commencé ce que tu ne pourra finir parce que trop d’incompétence dans ta gouvernance.

    • Modibbo dit :

      comment freiner l’immigration??? grande question au Gabon. les émirati sont 500 000 avec 3 millions d’étrangers qui viennent travailler s’installer repartent investisssent… c’est comme cela qu’il faut voir le problème. commment faire en sorte que l’immigration profite à tous les gabonais et non comment freiner l’immigration. Question mentatlité, les gabo devrait également apprendre à bosser… bref la réflexion est longue dans ce sens

  4. jules obiang dit :

    @ nabady
    j’ai encore un cerveau qui fonctionne, si je me pose des questions c’est que des zones d’ombre persistent. on ne produit pas de tomates, mais l’héavéa. pas de patates, mais l’huile. pas de poisson, ni viande fraîche , mais on nous embarque dans l’Hévéa. le pays dépense 250 milliards de FCa par mois pour s’acheter à manger, mais on s’enfonce dans l’héavéa.
    Le Gabon et sa conduite me semblent à l’image d’une peronne qu’on veut faire courrir le 100mètres alors qu’elle ne sait même pas encore se mettre debout, je dis même pas marcher. Nous
    ALLONS dans « l’émmergence avec un peuple affamé, malades, avec des bras cassés qui vont quémander à manger au Cameroun voisin ».
    ? viser l’émergence c’est d’abord à mon sens, mettre le pays debout, le peuple en bonne santé, bien nourris, avoir des routes, les autres ont d’abord fait leur révolutions verte, qui inflence le secteur de la santé des populations parceque c’est de la santé préventive, bien manger. et le reste a suivi. meme Dubaï qui est un Désert produit sa propre nourriture, a su crreer les conditions necsseaire pour son emergence> les leaders Gabonais y vont même pour se faire soigner en fuiyant leurs propres Hopitaux. Or un pays dit enmmegent les dirigeant doivent avoir confiance en leur infrastures, en leur propre système Bancaire, en se faisant soigner sur place, en mageant ce que produit le pays, en déposant leur argent dans les Banques locales Cest ça avoir confiance en son pays et cet indicateur là aussi attire les investisseurs. NABADY penses tu que c’est le cas au Gabon, comment ne pas se poser des tonnes de question quand on a pas de repones correctes.

  5. La Fille de la Veuve dit :

    Tout le monde au gabon sait qu’il y a quelque chose chez Olam qui sent le souffre au Gabon.

    Theophile Ogandaga nous dit :

    « Le Groupe Olam a établi en 2010 avec le gouvernement gabonais un partenariat stratégique de type gagnant-gagnant, basé sur des accords de développement de plusieurs projets comprenant, des Zones Économiques Spéciales, des plantations de palmier à huile et d’hévéa et une usine d’engrais. Le taux de participation de chacun des deux partenaires varie d’un projet à l’autre. Le financement de tous ces projets se fait, pour partie, sur fonds propres, proportionnellement au taux de participation de chaque actionnaire, et pour l’autre partie, à travers des financements obtenus auprès de bailleurs de fonds nationaux et internationaux. »

    Nous savons que Olam Gabon a obtenu un financment bancaire de 228 millions de dollars, soit plus de 100 milliards de Fcfa de Banques de la sous-region avec naturellement la nebuleuse BGFI.
    https://www.gabonreview.com/blog/cinq-banques-accordent-228-millions-de-dollars-a-olam/#axzz24woAQW90

    Ce pret a ete garanti par l’Etat gabonais. En d’autres termes, en cas de defaut de paiement c’est l’Etat gabonais qui paiera.

    Qui sont les actionnaires d’Olam Gabon, a part le Groupe Olam, puisque Ogandaga en fait etat ?

    Combien de financement propre Olam a apporte a ce jour ? Combien de financement les autres ont-ils apportes ?

    Savez-vous qu’en realite, l’Etat gabonais est actionnaire d’Olam Gabon a hauteur de 48% ? Et que c’est avec l’Argent des Gabonais que tout se mode s’amuse sans aucun controle.

  6. MissMaroundou800 dit :

    Le Gabon court à sa ruine. Mais Olam c qui ? Le bon dieu ? cheap

  7. MissMaroundou800 dit :

    Après avoir bouffé l’argent ces gens vont casser vite fais avant qu’on les rattrape, tchouoooo c quoi ce pays de non respect ????

  8. moins de blabla, plus de faits verifiables dit :

    Faits : le prêt n’est pas garanti par l’Etat, mais par Olam Internatinal, dans lequel l’Etat Gabonais ne possède pas d’actions.
    L’Etat Gabonais est actionnaire des différentes joint ventures sur le sol Gabonais, mais c’est bien Olam International, Société créée au Nigeria et cotée à Singapour qui garantit. Quant aux terres elles sont justes louées à Olam et non vendues…

    Source : TOUTES les retombées de presse mondiales de cet accord. (pas que la presse gabonaise que j’imagine vous soupconnez des pires maux)

    Si vous ne me croyez pas et n’êtes pas un salarié stipendié pour semer la confusion : Taper sur google olam gabon 228 et lisez.

  9. moins de blabla, plus de faits verifiables dit :

    et pour faire bon poids, Jeune Afrique dont chacun connait la ligne…

    http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2694p060-063.xml0/

  10. moins de blabla, plus de faits verifiables dit :

    L’argent des Gabonais?
    ou bien de l’argent investi au Gabon? D’ou vient l’Argent ? Faites vous votre opinion :
    http://economie.jeuneafrique.com/regions/afrique-subsaharienne/12432-afrique-francophone-olam-precise-ses-nouvelles-ambitions.html

  11. La Fille de la Veuve dit :

    @ moins de blabla, plus de faits verifiables,

    Tout le monde aura compris qui est le salarie charge de la communication dans ces echanges. De simples requetes :

    1 – Merci de nous donner le lien qui indique le pret de 228 millions de dollars a ete garanti par Olam internationnal.

    2 – Merci de nous donner le montant des apports en Capitaux propres des investissements d’Olam Internationmal au Gabon depuis 2009, projet par projet. Le fameux argent investi au Gabon.

    3 – Merci de nous indiquer a quel moment le Parlement a-t-il ete informe de ce que le Gabon investissait comme actionnaire dans Olam Gabon. Cela s’appelle la transparence.

    4 – Merci de nous indiquer le montant des apports en capitaux propres de l’Etat gabonais dans Olam Gabon (Filiale par filiale)

  12. Jules obiang dit :

    Une strategie avec L etat un partenariat gagnant gagnant, mon oiel. La strategie consite a qoui et pour quel objectif a atteindre derriere cette strategie, c est la question qui reste jusque la inconnue lorsqu’ on sait strtegiquement ce vaut « le secteur agroalimentaire dans une strtegie de developpemnt. Et Olam sa strategie de dpvt s’ integre non pas dans la strategie de dpt du gabon , mais plutot celle de Singapour. Prouvez moi le contraire les articles de presse avec un peu de motivation on peut les obtenir meme dans la presse internationale. L argent des gabonais oui puisque dit on l’etat est un partenaire et detient des actions.

  13. La Fille de la Veuve dit :

    J’affirme ici haut et fort qu’Olam Gabon est une Blanchisseuse de largent detourne des caisses de l’Etat et recycle a travers le monde par l’intermediare d’Olam internationale.

    Je demande que l’on me prouve le contraire.

    De nombreux gabonais, y compris des ministres y ont leurs habitudes et savent de quoi il est question.

    Olam, c’est la caisse noire du pouvoir Emergent. Il fallait que ca sorte ! Ouf!

    • Guy Massard dit :

      @La fille de la Veuve. Je confirme. Il suffisait jusqu’à il ya quelques temps d’aller prendre un café derrière l’Institut français du Gabon pour voir défiler les ministres et autres conseillers d’Ali Bongo. De Ngambia à Assengone Obame en passant par Massard Etienne (mon homonyme),Lee White,Frédéric Gassita Ossouka Raponda, Liban Soleiman et même Soleinman père… tous, y compris de sulfureux amis d’Ali Bongo comme le nommé Dallas, défilaient là à la fin du mois pour percevoir leurs enveloppes. Posez la question à Amandine Ogouebandja, fille de qui vous devinez et acessoirement billeteuse à Olam, et vous saurez que tout ce monde émarge à Olam. Sans doute, est-ce pour se mettre à l’abri des regards indisctrets qu’ils ont fait pression pour racheter toute la galerie et vider tous les commerces qui y étaient basés ? Puisque vous voulez provoquer les gens, on va tout mettre sur la place publique et Théophile Ogandaga sait que beaucoup de Gabonais en savent… D’ailleurs, pourquoi Ogandaga pour qui nous nourrissons respect et estime, parle au nom d’Olam ? A ma conaissance, officiellement Théophile Oganda n’est qu’administrateur général de la zone franche de Nkok… Pourquoi Gagan Gupta et Harun van Kataraman ne parlent-ils pas eux-mêmes ?

  14. MissMaroundou800 dit :

    C’est ça là même…!!! La caisse NOIRE du pouvoir émergent, oui oui !!!.

  15. La Fille de la Veuve dit :

    @ moins de blabla, plus de faits verifiables

    Attention, vos manadants pourraient penser que vous etes payes a ne rien faire. Nous attendons des reponses !

  16. Yves dit :

    Cette interview est malheureusement un dépliant publicitaire pour Olam et ses projets au Gabon. Quand l’Ogandaga nous dit, en réponse à une question portant sur les dégâts écologiques, que l’hévéa est cultivé depuis 140 ans et que des parades ont été trouvées pour remédier aux effets néfastes. C’est archi faux: la seule parade qui a été trouvée c’est l’interdiction de l’expansion de la culture de l’hévéa comme l’ont déjà déclarées la Malaisie et l’Indonésie. Pourquoi on prend les africains pour des imbéciles? Si Olam vient planter tous azimuts en Afrique, c’est parce que les pays asiatiques ont décidé d’arrêter l’hévéa culture à cause de l’appauvrissement des sols. Ma parole, il suffit d’en faire une recherche sur google!

  17. nababy dit :

    vous semblez tout dire ici toujours avec un esprit partisant! croyez moi si OLAM etais si mauvais que sa, notre voisin la Guinée equatoriale ne serait jamais flater! la preuve ils viennent de signé une convention pour la mise en place de plusieurs projets en guinée. ne soyez pas « ingrat »

    • La Fille de la Veuve dit :

      @ Nabady,

      Les accusations portees ici sur Olam sont tres grave. Vous les recusez oui ou non ?

      Par ailleurs, pensez-vous que la Guinee Equatoriale soit un modele de Gouvernance hors de tout soupcon ? Ou alors la presence d’Olam dans ce pays voisin, donc frere, ne vient-elle pas renforcer tout ce qui est dit plus haut, notamment l’activites de « Blanchisserie » d’Olam ?

      Oui, chacun sur ce Forum qui nous est aimablement offert par Gabonreview – Bravo a vous de nouvea – est partisan.

      Gabonreview s’est declare partisan du journalisme independant.

      Moi je suis partisan de la republique, de la Democratie, des Libertes publiques et de la Democratie.

      Et vous, vous etes partisan de quoi ?

  18. jules obiang dit :

    @ Nabady.
    sais-tu que les gabonais sont maintenat obligés d’aller vendre leur cacao en Guinée équatoriale. sais-tu que ce pays en dix ans a mis en place un réseau routier moderne ( celui du gabon est aujourdhui comparable à celui de la Centrafrique svp) sais-tu que des gabonais immigrent en guinée equatoriale pour aller se faire soigner dans des hopitaux ultra modernes et équipés. sai-tu qu’un plan de logement pour tous est en train de prendre fin en quinée eqautoriale.
    Sais-tu que le Gouvernement equatoguinée a mis en place un plan national de soutien à son agriculture. sais tu que là bas un programme nationale d’adduction déau et délectricité en en phase terminale ?
    Alors Comparons au gabon qui produit le pétrole depuis les années 50. eau, electricité, santé, prgramme alimentaire, Routes ( on va tranporter l’hévéa sur des routes défoncées) ben vous en foutez, en plus l’éssentiel pour vous c’est de vous sucrer, le reste vous en tapez. pour vous le développement c’est augmentez votre porte feuille le reste CHICHE c’est ce qui me semble apparître dans votre dernier post. En Guinee Equatoriale aussi OLAM n’est pas une pieuvre comme au Gabon.

  19. Le Fils de la Veuve dit :

    @Nababy. De quoi êtes-vous partisan ? Moi de la transparance et de l’Etat de droit. dans le rapport mars 2011 du CLIP Olam, il est clairement écrit que : « le droit légal d’utilisation du sol par OLAM n’est pas prouvé, la procédure légale n’étant pas achevée (OLAM dispose seulement du permis d’exploration 0000303 MEF/SG/DGEF ». Il y est aussi écrit :  » Les indemnisations des cultures agricoles, arbres fruitiers, permis spéciaux, etc., seront faites par les services des Eaux et Forêts et de l’Agriculture seulement après l’Etape 7 de contractualisation du CLIP ». Autrement dit, on reconnaît que la procédure d’attribution des terres n’est pas achevée et que les indemnisations seront du ressort de l’Etat gabonais donc de nous autres contribuables. Qu’en pensez-vous ? Pourquoi devons-nous payer pour une entreprise privée ? Au nom de quoi la direction des Euaux et forêts attribue des terres pour faire autre chose que la foresterie ? Quel est cet Etat que l’on veut gérer en violation de toutes les procédures ?

  20. L'Ambassadeur Kinguelé dit :

    Olam n’est qu’une entreprise de blanchiment de pognon,une caisse qui permet aux voleurs de republique de prendre l’argent dans les banques,et dont l’avarice n’est que l’Etat c’est a dire le contribuable… tout une machine a sous qui se cache derriere Olam. Pourquoi faire des prets a ecobank,la BGFI etc… Olam n’a pas de fonds propres,qui sont ces actionnaires qui empruntent,ce n’est que les Bongo…..

  21. Le spartiate dit :

    Olam croit que les gabonais souffrent de la myopie intellectuelle pour pouvoir se faire des sous sur leur dos et sans attirer leur attention. Dommage pour eux!!!

  22. Jules obiang dit :

    En fang: OLAM signifie piege. Donc le piege est a decouvert.

  23. MissMaroundou800 dit :

    Hahahahahaha @ Jules Obiang c’est une blague ou bien nous (le peuple Gabonais) sommes victimes d’une escroquerie en or et surtout nous sommes les perdants si ça continue comme ça… cheap ! OLAM OLAM , OLAM par ci OLAM par là, et pendant ce temps, des femmes vendent leur corps pour nourrir leur enfant.

  24. Olam Gabon dit :

    Chers internautes,

    Nous vous remercions de l’intérêt que vous portez à la société Olam. Il est normal qu’un partenariat public-privé de cette ampleur provoque des questions. Nous comprenons que toutes les réponses à vos interrogations n’ont pas pu être apportées par cette interview, et sommes heureux d’essayer de compléter vos informations.

    La première question postée par Jules Obiang porte sur la dépendance alimentaire du pays. En effet, les projets actuels d’Olam ne participent pas à la production directe d’aliments. Ils permettront en revanche d’améliorer la balance commerciale du Gabon en augmentant et en diversifiant ses exportations afin de renforcer ses capacités financières à importer, entre autres, des aliments. Il est à noter cependant que 25% de la production de palme sont réservés à la demande locale. Par ailleurs, Olam s’engage auprès des communautés villageoises proches de ses plantations à participer à des projets de développement de cultures vivrières.

    Olam n’aura pas de monopole sur l’hévéa puisque d’autres sociétés possèdent déjà des plantations et produisent du caoutchouc au Gabon.

    Guy Massard demande quelle est la spécialité d’Olam. Olam est une entreprise qui fait partie des leaders mondiaux de la chaine d’approvisionnement en produits agricoles. Présente dans 65 pays, dont 28 en Afrique, Olam fournit une vingtaine de matières premières agricoles à ses 11 000 clients qui sont principalement des industries de transformation. Elle réalise un chiffre d’affaires de 7 144 milliards de francs CFA et emploie 17 000 employés à travers le monde.

    La fille de la veuve demande quels sont les actionnaires d’Olam Gabon. Les différentes activités d’Olam au Gabon se font à travers des joint-ventures dans lesquelles le groupe Olam International est associé à l’état Gabonais. Les contrats des joint-ventures prévoient que les différents partenaires garantissent les emprunts au prorata de leur participation dans les proportions suivantes : Huile de Palme : 70/30, Hévéa : 80/20, Zone Economique Spéciale de NKok 60/40, Usine d’engrais de Mandji : 62.9/12 + 25.1% pour le groupe Tata Chemicals. L’activité de la filière bois appartient à 100% en propre à Olam. Toutefois, jusqu’alors le financement s’est fait sur fonds propres d’Olam via des syndications bancaires. La garantie de ces emprunts est donnée à 100% par Olam International. Pour être clair, en cas de défaut de paiement c’est bien Olam International et non le Gabon qui paiera.

    Olam a investi à ce jour 216 milliards de FCFA au Gabon.

    Nous espérons que ces quelques précisions sauront vous éclairer. Nous restons à votre disposition pour toute demande d’information complémentaire.

    • Guy Massard dit :

      @Olam Gabon. Pourquoi vous comportez-vous comme un département de la Présidence si votre partenariat est si clair que ça ? Pourquoi l’image d’Ali Bongo se confond avec votre logo si vous êtes en partenariat avec l’Etat gabonais ? Que vous le vouliez ou non vous apparaissez comme trop liés à Ali Bongo et à sa seule personne et non pas au Gabon. Que vous le vouliez ou non tout le monde sait que vous avez contribué au financement des dernières législatives pour les candidats PDG. Pour vous le PDG c’est l’Etat gabonais ? Non mais vous blaguez…. Que vous le vouliez ou non les trousses medicales utilisées par l’épouse d’Ali Bongo pour sa propagande politicienne porte votre logo…. je vous mets au défi de sponsoriser une opération menée par Chantal Myboto, Françoise Oyé Mba, Gisèle Eyéghé Ndong, Yvette Mba Obame…. Vous me parlerez de « première dame ». D’ores et déjà, je vous invite à chercher l’article de la Constitution gabonaise qui fait référence à la « première dame » puisque vous prétendez être dans un partenariat public-privé. Au fait sur la base de quelle disposition légale ce partenriat a été scellé. A ma connaissance la loi sur les PPP n’est qu’au stade de la rédaction. Et sur ce point, ce n’est pas vous qui offrez l’assistance technique mais la banque mondiale. Et sur ce point, ce n’est ni votre ami et collaborateur Ngambia qui dirige ni Oyoubi mais Ndong Sima lui-même. Attention, chers amis d’Olam, les Gabonais sont moins dupes qu’on ne vous l’a dit…..

    • La Fille de la Veuve dit :

      @ Olam,

      je suis heureux que vous ayez jugé utile de poursuivre cet échange en le nourrissant. J’au rais donc quelques précisions supplémentaires à vous demander :

      Les participations du Gabon dans les jointes ventures sont-elles les minoritaires ou les majoritaires ?

      Comment l’Etat Gabonais a-t-il financé ses apports en Capital ?
      Lorsque vous dites « Olam a investi à ce jour 216 milliards de Fcfa au Gabon », c’est depuis quelle année jusqu’à maintenant et quelle est la répartition de ces investissement pour chacun de vos projets ?

      Pourquoi, si vos emprunts sont garantis par le Groupe Olam êtes-vous venus emprunter sur la marché local ou sous régional à un taux d’intérêt qui sera forcément de 5 à 6 points au-dessus du marchés européen ou du marché asiatique où votre groupe aurait la capacité à lever des fonds ?

      Enfin, certifiez-vous que l’emprunt de 228 millions de dollars n’est pas garantie par l’Etat gabonais ?

      Autant de questions que je souhaitais en effet vous poser.

    • Le fils de la Veuve dit :

      @Olam Gabon ou Gaelle DUPUIS. JE VOUS METS AU DEFI DE RENDRE PUBLIC L’ACCORD QUI VOUS LIE A L’ETAT GABONAIS. Je vous mets également au défi de rendre public les rapports d’évaluation des prospections que étiez supposés mener partout où vous avez obtenu des terres… Je vous mets au défi de me montrer la disposition légale qui vous permet de convertir des terres à vocation forestière en terres agricoles. La confidentialité ou le caractère secret des contrats, la spéculation foncière comme celle à laquelle vous vous livrez à Nkok, le soutien inconditionnel à des régimes corrompus et illégitimes comme celui d’Ali Bongo, les conversion de terres à grande échelle comme ce à quoi vous vous livrez dans le Woleu-Ntem, le non respect des droits fonciers légitimes des communautés locales, l’introduction de fonctionnaires ou dirigeants politiques dans le capital des entreprises privées, la non prise en compte ou la volonté de minimiser l’importance des ressouirces en eau dans le discours officiel… sont des tendances qui relèvent de ce phénomène pernicieux nommé « accaparement des terres ». Ce que vous faites n’est en rien de l’investissement direct étranger mais bien de l’accaparement des terres…. Votre véruitable problème ? Vous croyez au discours officiel et prenez les Gabonais pour des naïfs…. On saura s’en souvenir en temps opportun….

    • Boukoubi Maixent dit :

      @Olam Gabon. Puisque vous provoquez les gens on va vous mointrez que l’on sait tout. La zone de l’Estuaire où se trouve Nkok est la première zone d’exploitation forestière au Gabon. Pour des raisons de régénération cette zone avait été laissée au repos et la biodiversité était en voie de reconstitution. Pourquoi n’avez -vous pas sollicité des zones plus pauvres en produits ligneux ? Où est passé le bois qui a été extrait ? Je vous signale que normalement ce bois doit être comercialisé par l’Etat gabonais… Où est passé le bois que abattez là où on vous a donné des terres ? Qui le vend ? Montrez-nous les documents…. Montrez-nous la convention que vous avez passé avec la SNBG pour vendre ce bois….

    • ngwa dit :

      Nous constatons, au regard de tout ce qui est publié,que vous avez pris un mauvais depard.Nous vous exhortons alors d’honorer à vos engagements et surtout de servir la la population gabonaise,jusque là maintenu dans une précarité morbide,que de vous aligner à ceux là qui sont à l’origine de cette tare,faites preuve de professionnalisme. nous tenons à dire à nos frères et sœurs que la vitesse du progrès depend inexorablement dans la compétition à condition de ne pas déstabiliser l’harmonie de la nature d’où la nécessité de faire,au préalable, un étude d’impact.IL s’agit d’évaluer l’action de cette activité sur les populations et l’environnement.Dans le contexte actuelle du pays et de la planète d’ailleurs il nécessaire d’orienter notre développent vers un modèle écologique peu pollueur et nullement agressif.les monocultures à grande échelle,à l’image des USA,demande beaucoup à la nature(énergies) et par dessus tout la dégrade(déforestation,perturbation des grands cycle biogéochimique…)

  25. ni lire ni écrire dit :

    oh, le fils de la veuve, toi qui aimes bien divulguer les noms des gens, si tu nous disait le tien, grand courageux que tu es?

    • Le fils de la Veuve dit :

      @ni lire ni écrire. Est-ce votre nom à vous ? Vous devez savoir qui est le Fils de la veuvepuisque vous le tutoyer. Il doit êttre un de familier, non ? Maintenant rien ne vous dit que dans sa vie de tous les jours, il n’est pas assez engagé et ne s’expriome pas sous son nom véritable…. En tout cas, votre intervention n’apporte aucun élément nouveau sur le débat relatif à la stratégie d’Olam au Gabon… Une fois encore vous êtes hors sujet…. Les enseignants vous diront combien ils donnent au gami dans ce cas de figure…..

      • ni lire ni écrire dit :

        Ah ok, courageux mais pas téméraire 🙂 Moi je ne divulgue ni mon anonymat, ni celui des autres… je ne juge pas, je constate. Je m’étonne juste d’un tel comportement venant d’une personne ayant justement choisi ce pseudo-ci dont vous savez comme moi les résonnances. Et vous savez aussi pourquoi je me suis permis de vous tutoyer.

    • Le fils de la Veuve dit :

      @ni lire ni ecrire. Pendant qu’on y est, de quoi parlez vous au juste ? Quand ai-je divulgué des noms ? Et de quels noms s’agit-il ? Et pourquoi pensez-vous que les imposteurs doivent être couverts ? Pourquoi voulez vous nous astreindre à protéger les imposteurs ?

  26. Olam Gabon dit :

    Chers internautes,

    Nous ne pouvons bien entendu répondre aux questions touchant à la politique intérieure gabonaise. Pour le reste, nous souhaitons autant que possible vous apporter les précisions suivantes :

    Pour la Fille de la Veuve :
    – Les participations du Gabon sont minoritaires : par exemple, 40% de la zone de Nkok.
    – Il n’appartient pas à une société privée de répondre pour le gouvernement
    – Les investissements d’un montant de 216 milliards de FCFA s’entendent de 2009 à 2012
    – Nous ne confirmons pas vos chiffres sur un écart quant au taux d’intérêt entre le marché africain et le marché international
    – Nous vous confirmons que la garantie de ce prêt est donnée par Olam International.

    Pour Boukoubi Maixent :
    Le déboisement de la zone de Nkok s’est limité à quelques dizaines d’hectares pour la mise en place de la zone économique spéciale. Le bois a été laissé à la disposition des communautés proches qui l’ont réutilisé pour leurs besoins propres. Ceci en parfait accord avec l’actionnaire public.

    Nous restons à votre disposition pour toute information complémentaire.

    • La Fille de la Veuve dit :

      @ Olam Gabon,

      Le taux Directeur de la BEAC est aujourd’hui de 4%, lorsque celui de la BCE est de 0,75%. Et vous voulez nous faire croire que vous avez pu emprunter sur le marche financier Gabonais a un meilleur taux que sur le marche europeen ?

      Il n’appartient pas a une societe privee de repondre a la place du Gouvernement. La bonne excuse. La question qui se pose ici est de savoir si l’actionnaire Etat Gabonais a acquis ses participations par un apport en numeraire. Sinon, quelle est la nature de son apport au Capital de la societe pour detenir 40% des participations.

  27. Maixent Boukoubi dit :

    @Olam Gabon. Quid alors du bois stocké à Makokou où vous voulez redimensionner votre scierie…. ? Quid des rapports d’évaluation de la biomasse ? Quid du bois dans la Ngounié et le Woleu-Ntem ? Attention chers amis, Omar Bongo disait :  » Le Gabon est une maison de verre »….. Votre porte de sortie ou plutôt un conseil ? Devenez une entreprise et plus un département de la présidence ou une simple officine au service de la famille Bongo et ses magouilles…

  28. Mba Nguema dit :

    OLAM est une multi nat qui a besoin des investisseurs si vous pensez quil napporte rien au Gabon alors les gars contactez donc vos amis investisseurs dont vous faites confiances et quil viennent faire la concurence avec Olam pour linstant OLam est en train de nourrrir plusieurs familles Gabonaise.

  29. Mboa dit :

    La fille et le fils de la veuve… Que voulez vous prouver au juste ?
    Olam Gabon prend t’il plus au Peuple gabonais qu’il ne lui en donne ?

    Quel est l’impact d’Olam Gabon sur le PIB ou sur l’économie gabonaise ?

    Pour ce qui est de l’actionnariat qu’à t’il d’illégal ?

  30. ngwa dit :

    oh DIEU!!! ton peuple périt par faute de connaissances. le vrai pb peuple gabonais c’est l’absence de culture de la citoyenneté. il faut l’enseigner les valeurs,les droits et devoirs du citoyen et par la suite seront révélées les performances du dorment en eux.C’est le rôle que doit jouer les parents sous la direction des professionnels du métier et la vision du système politique.mais l’héritage politique du système coloniale reçu par nos présidents, ou les gouverneurs de l’époque incarnaient tous les trois pouvoirs, fait que l’on vous enseigne volontairement une démocratie maquillée.il y a heureusement des gabonais qui travaillent pour améliorer vue leurs opinions à propos de l’implantation du group OLAM au GABON mais vrai pb est celui que nous avons énoncé précédemment. ils ne sont pas aussi passifs à la fin!!! Il suffit juste d’amorcer le processus d’évolution vers un épanouissement véritable par le biais d’une Renaissance. D’où l’intérêt pour une nation d’avoir des tribunes ou les jeunes et moins jeunes doivent discuter sur les objectifs du pays. L’Afrique, en particulier le Gabon, a trop cumulé de retard faute de vision commune car nous appartenons tous à une même Nation. Que DIEU BÉNISSE LE GABON!!

  31. Arsene Lupin dit :

    Je veux juste apporter un petit plus à tout ce qui est dit.
    Monsieur BOUKOUBI Maixent, d’abord avant de parler, il faut se renseigner. c’est un principe de repect pour ce qui vous lisent. Vous parlez du bois qui est coupé. je vous prends un exemple bête(mais vous demanderez à ceux qui ont été à Makouké, Oyan ou encore chez mes frères de Bitam…
    lorsque l’on fait une plantation et que l’on abatte du bois, ce bois sert à faire des andains (si et seulement si vous savez ce que c’est mais tapez andain dans google).
    ensuite, quand on veut parler on a pas besoin de dire qui on est. le fils et ou la fille de la veuve, sont des concepts maçonniques. ce sont des enfants d’un frère ou une soeur decedé…
    Je pense qu’il faut plutôt poser la question à ces milliers de personnes qui y travaillent et qui nourissent leurs familles ce qu’ils pensent d’OLAM et de ces investissements.

    OLAM n’est pas là pour règler les pb des gabonais mais à sa manière cette entreprise aide de millier de famille à vivre aisement et modestement.

    vous citez des noms, oui mais ils sont nombreux dans cette boîte et ils travaillent. pensez vous que tous sont pourris? pensez vous que tous roulent carosse?

    Que Dieu sauve le Gabon car avec des raisonnements de ce genre nous reculons plutôt.

    Faites evoluer le débat sur OLAM. Poser des questions, ceux qui ont des réponses réagiront. pas d’attaques simplement.

    Bien Fraternellement

  32. Kooh Sethy dit :

    Le saviez-vous? OLAM serait une société esclagiste. Des expatriés seraient surutilisés à des fonctions autres que celles du contrat initial sans aucune contre partie salariale.
    Un expat français aurait été poussé au suicide alors que celui-ci tentait une procédure de recouvrement de sa créance auprès d’Olam Gabon.
    Un autre expat de nationalité camerounaise serait en ce moment même réfugié auprès de son ambassade à la suite de l’expulsion de son logement par les forces de police, après que celles-ci aient confisqué de force tous ses documents légaux ( passeport, carte de séjour, carte consulaire )à la demande d’Olam. Le motif principal étant que le ressortissant camerounais avait tout simplement engagé auprès de l’inpection du travail de Mouila une procédure de paiement de ses droits légaux tel que stipule le code du travail gabonais.

  33. 3HA & TECHNOLIGIE dit :

    nouer un partenariat dans le cadre de l’implantation de votre firme au Bénin, qui regorge de beaucoup de potentialités.

    Hervé AGOSSOU (Directeur)
    08 BP 351 TP Cotonou
    Tel: +229 97093360

  34. jerry ONA dit :

    Bonjour à tous, je vous lis depuis un moment et je dois reconnaître la pertinence de certains et l’excès de zèle des autres. Je peux dire qu’OLAM GABON a un bon et mauvais coté; bon coté car ce groupe crée des emplois et résorbe le chômage des populations gabonaises. le mauvais coté est que ces travailleurs nationaux sont, soit mal payés soit leurs de heures de travail ne sont pas toujours respectées. De plus, il est fort probable que certains cadres du pays aient des parts dans ces sociétés (OLAM GABON est un groupe qui a plusieurs sociétés)…les mauvaises habitudes ont la peau dure.
    Dans tous les cas, chacun aura toujours un avis favorable ou pas d’OLAM GABON.

  35. Rahou Rhanem dit :

    Bonjour à toutes et à tous.

    Je ne suis pas d’accord avec les pessimistes. Tout commence par une minuscule graine qui devient épi et toute la terre est nourrie.

  36. MOUISS NDOUMOU Kephira dit :

    suis étudiant en Système Consrtuctif Bois et Habitat. j’ai une expérience en gestion de production, mais également dans le domaine de la production des industries de bois et en qualité…Je voudrais savoir comment intégrer le site d’OLAMA… merci pour votre compréhension!dans une suite favorable veuillez recevoir très cher OLAM ma demande.

  37. kenmegne brice dit :

    Belle presentation du projet et son etat avancement.

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