L’Agence gabonaise de développement et de la promotion tourisme (Agatour) a lancé, le 29 septembre à Libreville, une série de formations autour de la production touristique.

Le pont de liane de Poubara : attraction touristique, entre autres, du Haut-Ogooué. © farm9.static.flickr.com

Le pont de liane de Poubara : attraction touristique, entre autres, du Haut-Ogooué. © farm9.static.flickr.com

 

Comme annoncé en janvier dernier, l’Agence gabonaise de développement et de promotion du tourisme (Agatour) a lancé, le 29 septembre courant à Libreville, la deuxième phase des séminaires de formation autour du thème «Production touristique : facteur déterminant pour l’essor et la compétitivité de la destination Gabon». Agences de voyages et de tourisme, établissements d’hébergement, sociétés de transport, sociétés de location de voitures et autres associations prennent part à cette série de séminaires qui s’achève le 1er octobre prochain. Plusieurs sous-thèmes sont développés, notamment «La constitution d’une offre touristique dans la perspective d’un positionnement aux plans national et international», «La conception d’un produit touristique», «la promotion et la commercialisation du produit», ou encore «la gestion des risques et des conflits dans la commercialisation des produits touristiques».

Selon le secrétaire général du ministère du Commerce, ce séminaire vise à échanger sur les difficultés liées à la promotion, au montage et au financement des projets touristiques ainsi qu’à la décentralisation dans la gouvernance du secteur touristique. «L’acquisition des outils nécessaires au renforcement des capacités des établissements hôteliers pour l’amélioration de la gestion des structures et la qualité des services, la méthodologie de montage de projets touristiques et les procédures d’acquisition de financements et l’amélioration de l’adaptation de l’offre touristique», a laissé entendre Jean Remy Agambouet, poursuivant : «Si nous voulons faire de notre pays une référence sur le plan régional en matière de tourisme, cela nécessite inéluctablement un service de qualité, une offre de pointe et, par conséquent, une production touristique compétitive». Et d’annoncer un changement radical par rapport aux offres de formation. «Désormais avec la recherche des performances et l’établissement des partenariats public-privé, c’est l’administration qui sera chargée d’accompagner les petites et moyennes entreprises», a-t-il conclu.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. ossami dit :

    Point de tourisme avec avec un pays fermé même aux voisins les plus immédiats.Comment comprendre que pour qu’un ressortissant d’un pays de la CEMAC puisse visiter le Gabon quand on lui exige un visa quand je pense qu’il peut y entrer sans demander la permission de qui ce soit.Nos frontières sont tellement poreuses au point de ne pas empêcher à un Camerounais, un équato-guinéen,un congolais de traverser nos frontières car il y a la famille de part et d’autre dans ces pays.Et nos lois,ils s’en moquent car leurs pistes existent pour se mouvoir.
    Plus nous nous renfermons sur nous mêmes,plus nous attirerons nos frères d’Afrique de l’ouest qui croient toujours à l’eldorado Gabonais et viennent par pirogue entier. A vrai dire de moins en moins les ressortissants ou de la CEMAC sont moins nombreux. Ils étaient nombreux sous Bongo père.
    Agatour devrait mettre un accent sur un tourisme sous régional avant de voir loin. On peut par exemple organisé des circuits touristiques dans le haut Ogooué pour visiter le canions de Lekony,lequel circuit avec le goudron qui relie maintenant les deux pays, enjambera la frontière pour visiter les plateaux Batekés et les villes soeurs d’Okoyo, Boundji avec l’une des plus vieilles églises du Congo et voir la ville d’oyo de Sassou.
    D’autres circuits peuvent être ouverts sur le Cameroun et la Guinée etc.
    Ce n’est qu’une réflexion

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