La signature des contrats de lancement des travaux de raccordement du Gabon à la dorsale optique haut débit d’Afrique centrale, interviendra le 15 octobre prochain à Libreville.

© fr.africatime.com
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Lors du sommet «TransformAfrica» sur les nouvelles technologies qui s’est tenu fin 2013 à Kigali, au Rwanda, le président de la République avait souligné que le raccordement du Gabon à la dorsale optique haut-débit d’Afrique centrale d’ici 2015, constitue la première étape sur la voie de l’indépendance numérique. «Si nous voulons changer la vie de nos concitoyens, l’urgence de faire des TIC une grande priorité s’impose à nous», avait-il notamment déclaré. Ainsi, dans le cadre du lancement officiel des travaux de cette première phase, la cérémonie de signature des contrats entre la Commission nationale des Programme national des travaux publics pour la promotion de l’entreprenariat et de l’emploi (Tippe), l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf) et la société adjudicataire, aura lieu le 15 octobre prochain.

Pour rappel, l’Etat gabonais s’est engagé dans la construction de l’infrastructure de télécommunication large bande destinée à faire du Gabon un hub numérique en permettant l’interconnexion avec les pays de l’espace de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale. Cet important programme, conduit par l’Aninf, se subdivise en plusieurs phases dont la première représente la dorsale reliant Libreville à Franceville avec un point d’interconnexion avec la République du Congo, à Lékoko pour un linéaire de 1100 km de fibre optique.

Le Gabon comptait, fin 2012, 497 371 clients internet (mobile et fixe), selon les chiffres de l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep), alors même que le haut débit mobile de type 3G ou 4G n’était pas encore disponible. Il y a donc dans le pays une forte attente en la matière.

 

 
GR
 

10 Commentaires

  1. pitié dit :

    ça fait depuis 2010 avec blaise louémbé qu’on nous nique avec ce projet de cable ACE. il n’y aura rien avant 2016 date du départ des salafistes des terres gabonaises! atchioma! mboloani ?

    la Banque mondiale a déjà payé la première tranche 100 millions d’euros. Pas de rézultat!
    La deuxième tranche 58 millions d’euros. le câble ACE est au point mort car c’est par là que ALI BONGO peut déguerpir. Il faut donc stopper ce projet avant son départ en 2016!
    Beaucoup d’intellos gabonais espérait le développement des métiers de l’informatique avec la mise en réseau induit par la mise en service de ce cable au Gabon. il a tout bloqué pour éviter les critiques sur les réseaux sociaux….miammiam .. :-/

  2. EDENDONG AGNOU dit :

    eh behhhh! nous allons continuer à conjuguer ce beau verbe qui dit d’attendre et voir même encore au plus que au futur car après la signature cela ne signifie pas l’effectivité de la réalisation et la mise ne place des structures afin que les populaces puissent jouir du haut débit dans les instants qui suivent. ekiéééé gabao , c’est peut être le triste sort qui a été assigné à ce petit pays de souffrir toujours au ralenti, qui sait ?????

  3. sm dit :

    L’Aninf ou je ne sais qui devrait revoir sa copie et libérer les brins de fibre optiques disponibles à l’intérieur du pays – il y’en aurait encore 22 brins disponibles (22×1 Gbps ou 22x10Gbps, je ne saurais le dire) – , et Libreville en particulier à tous les opérateurs, faire de la location s’ils préfèrent. Les opérateurs utiliseront ces brins comme backhaul plutôt que des lien radio qui sont parasités facilement. D’où la qualité médiocre des connexions internet que l’on connait aujourdhui, IPI9 critiqué hier, les autres sont dans le même cas.

    Car il est clair qu’aujourd’hui, les opérateurs ont échoués dans le déploiement de leur réseau interurbain, et l’impact sur l’économie est négatif.

    J’ai une PME dans le secteur et en une semaine je n’arrive pas à bosser, obligé de me rendre dans un cyber café non loin de CENACOM ou la connexion est de meilleure qualité que dans tout autre point de la ville. Est-ce sérieux en 2014?Avec tous les investissements qui ont été fait dans le domaine?

    Aujourd’hui il n’est pas possible de penser à une économie qui fonctionne sans informatique et sans réseau.

    La Guinée équato à côté à activé ACE en 2012, et nous c’est en 2015 qu’on le fera?

    • okoura dit :

      ce n’est même pas sûr que quelque chose se fera en 2015,ils finissent construire leurs immeubles,acheter leurs grosses voitures,faire les voyages, marier leurs enfants et s’il reste un peu d’argent poser 1km de fibre.

  4. Moure Tabe dit :

    avant de faire l’interconnexion avec la république sœur du Congo, pourquoi ne pas prioritairement assurer la couverture du territoire national en reliant les capitales provinciales entre elles (la demande d’internet est aussi forte à Oyem, Mouila, Lambaréné,Koulamoutou etc) pour la satisfaction par exemple des travaux de recherhes de nos enfants; le paiement des factures SEEG via son portable (ah! les files d’attente devant les guichets de l’incorrect SEEG entre le 1er et le 10 du mois pour régler une maigre facture de…4.600 FCFA)et qu’il n’y a qu’un seul guichet d’ouvert (l’exemple de l’agence SEEG d’Oyem est éloquent); vivement la matérialisation dans les faits du Gabon des services.
    Tout n’est pas sombre toutefois, il existe déjà des plateformes de paiements électroniques comme Airtel Money, Bicimobile, qui nous facilitent la vie pour renouveler son abonnement canal+, payer ses unités Edan, envoyer de l’argent à ses enfants sans compte bancaire, créditer son portable sans être obligé d’aller chez le malien du coin et ce de jour comme de nuit, etc; pour cela, bravo!
    Mais à la vitesse supérieure, pour le confort et le gain de temps du gabonais et du consommateur lamda…quoi!!!

  5. maak dit :

    On devra se raccorder a combien de câble optiques pour être enfin dans le haut débit parceque la ce devient n’importe quoi.

  6. Moure Tabe dit :

    lire  » Mais passons à la vitesse supérieure »

  7. jean-jacques dit :

    80% des internautes qui postent leurs commentaires sur gabonreview. le seul objectif final c’est de voir tout ce que le gouvenement annonce échoue.(ne se contretise pas, vous avez les même souhaits que vos opposants vous ont déjà contaminé leur mauvais coeur , la haine et vous faite autant.Les gens qui inteviennent n’ont même pas une formation technique dans le domaine informatique ,mais vous avez des mots.

  8. […] GabonReview.com, la commission nationale de programme national des travaux publics pour la promotion de […]

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