Pour lutter efficacement contre la secte islamiste, le secrétaire général des Nations-unies a invité les dirigeants africains à davantage de collaboration et de coopération.

Boko Haram, une urgence pour Ban Ki-moon. © agentssanssecret.blogspot.com

Boko Haram, une urgence pour Ban Ki-moon. © agentssanssecret.blogspot.com

 

Par l’entremise de son représentant spécial, le secrétaire général des Nations-unies a renouvelé sa recommandation en faveur d’une meilleure concertation entre Etats d’Afrique centrale. Cet appel intervient au lendemain du Conseil de paix et de sécurité d’Afrique centrale (Copax), organisé le 16 février dernier à Yaoundé (Cameroun), et après que le président de la République eut dit son inquiétude face à la menace qui pèse sur les pays de la sous-région, y compris ceux qui n’ont pas été directement touchés jusqu’ici. Dans une lettre aux chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC, Ban Ki-Moon s’est dit préoccupé par la montée des agressions perpétrées par Boko Haram qui, la semaine dernière, a lancé des attaques contre quatre pays, à savoir : le Cameroun, le Tchad, le Niger et le Nigéria. Pour lui, il est temps d’en finir de manière concertée et selon un plan d’action commun. «Nous avons une responsabilité collective envers les populations des zones touchées par Boko Haram», a-t-il déclaré, avant de préciser : «Nous devons travailler ensemble pour répondre à ce défi urgent.»

S’il s’est félicité de la mise en place de la Force multinationale mixte (FMM) par les pays de la Commission du Bassin du lac Tchad et le Bénin qui, en mobilisant 8700 soldats, devraient lutter efficacement contre la secte islamiste, il a néanmoins conditionné l’appui de l’Onu à une autorisation du Conseil de sécurité. «Une solution purement militaire ne sera pas suffisante», a-t-il averti, plaidant pour une «approche multidimensionnelle» qui prend en compte «les causes profondes de la menace» et le «défi de la stabilisation à long terme». N’empêche, Ban Ki-Moon a noté que les Nations-unies sont prêtes à continuer à fournir une assistance technique à l’Union africaine et à la Commission du Bassin du lac Tchad.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. ya kiakia dit :

    Là, sur ce coup ci, il faut que nos PR soient sérieux quant aux mesures à prendre et surtout leur mise en application concrète au niveau des frontières les plus sensibles. Boko haram sème la terreur dans les villages certes, mais leur objectif ultime c’est la prise du pouvoir, le renversement des président et l’instauration de « l’islam » selon leur vision. Donc au sortir de Yaoundé, nos Num 1 ont vraiment tout intérêt à faire du sérieux. Quant on regarde les vidéo des séance de décapitation à la chaîne,ces terroristes sont d’un autre genre. Ce ne sont pas des enfants de coeur ni des blagueur. Nos militaires qui iront au front ne croiseront pas garçons, mais démons vrais vrais…

  2. isy Michelle dit :

    Peut être que leur intention est de prendre le pouvoir sauf que pour en arrivée là la secte tue la population les pauvres ils les terrorisent je loue l’initiative qui a pour but de lutter contre eux avec toute notre énergie.

Poster un commentaire