Pour protester contre la tentative d’assassinat dont a été victime un de leurs collègues, le 27 avril à Libreville, les membres du Syndicat national des enseignants chercheurs (Snec) ont décidé d’un arrêt des cours de trois jours au sein des universités et grandes écoles.

Le président du Snec, Jean Rémy Yama lors l’assemblée générale, Libreville le 4 mai 2017. © Gabonreview

 

À compter du 8 mai, les enseignants membres du Syndicat national des enseignants chercheurs (Snec) observeront un arrêt de cours de trois jours, dans les universités et grandes écoles supérieures du Gabon.

Telle est la décision que viennent d’adopter les enseignants chercheurs lors d’une assemblée générale tenue le 4 mai à l’Université Omar Bongo(UOB). Cette décision fait suite à une tentative d’assassinat dont a été victime l’un de leurs collègues, enseignant chercheur intervenant à l’UOB.

Les enseignants membres du Snec à l’assemblée générale, Libreville le 4 mai 2017. © Gabonreview

Selon le président du Snec, Jean Rémy, leur collègue aurait été «kidnappé, torturé, brutalisé, et blessé à la lame le 27 avril aux environs de 3 heures du matin, par 4 personnes cagoulées, puis balancé sur la voie publique entre Essasa et Nkoltang sur l’axe de Ntoum».

A en croire Jean Rémy Yama, l’enseignant kidnappé a été retrouvé au petit matin avant d’être conduit dans une structure hospitalière pour recevoir des soins intensifs.

Pour manifester la solidarité à leur collègue face à cette agression, les membres du Snec ont décidé d’arrêter de dispenser les cours dans les universités et grandes écoles supérieures. Très remonté contre ce qu’il qualifie de «geste de barbarie», Jean Rémy Yama a justifié les raisons de la décision du Snec.

«Cet acte de barbarie est condamnable. Il démontre à suffisance que les enseignants sont en insécurité. Les enseignants, comme tous les citoyens, sont protégés par des textes et des lois, notamment la convention de l’Unesco. Donc nous condamnons cette tentative d’assassinat et il est tout à fait normal que nous nous joignions à la famille pour poser un acte», a déclaré le président du Snec.

Les enseignants chercheurs ont, par la même occasion décidé de porter l’affaire devant les instances judiciaires et de droits de l’homme sur le plan national et international.

«Nous avons porté plainte contre X et nous comptons saisir les instances internationales. Parce que nous avons des témoignages de menaces proférées à plusieurs de nos collègues», a affirmé Jean Rémy Yama.

Par ailleurs, les membres du Snec ont « pris acte d’observer à compter du 8 mai une journée de colère marquée par l’arrêt de cours le lundi de chaque semaine, telle que décidé par Dynamique Unitaire en assemblée générale tenue il y a quelque jours». Une décision dictée par la non satisfaction des revendications des centrales syndicales, a indiqué Jean Rémy Yama.

Auteur : Jean-Thimothé Kanganga

 
GR
 

11 Commentaires

  1. larepublique dit :

    Vous êtes entrain de blaguer vous les enseignants

  2. Mvelegnoh dit :

    Un de leurs collègues c’est le nom de la victime /pourquoi taire son nom? MENTEURS on a jamais tabassé personne,mouff

  3. Je_suis_dépassé dit :

    A la lecture de cet article je ne doute plus que notre système scolaire soit aux mains d’une bande d’amateur. En quoi l’agression (je le regrette) a avoir avec les cours. Ils peuvent faire une marche, porter plainte … Mais suspendre des cours, c’est stupide !!!

  4. MEYE dit :

    Faur d’abord regarder comment il écrit larepublique. Pourquoi se cache t-il derrière ce pseudo , Honte à toi. Moi, je te parle à visage découvert et non couvert. Je m’appelle MEYE ME NGUEMA, je suis Essangui d’Endama Essangui, canton Kyé PK17 Route Oyem – Mongomo, de mes oncles maternels Yegui de Zogongone, petit fils d’Ebè Nguema Eyamame et d’Assoume Nguema Ognane. Toi tu es qui ? On ne blague pas avec la vie des autres et s’il venait qu’il meurt, tu ne pourras pas donner même un morceau de sucre à un de ses nombreux enfants qui resteraient orphelins. Donc, quand on a rien à dire sur des sujets aussi importants et graves, on se tait. Mouffff, je suis obligé de te le dire et couillon comme tes pieds qui ne marchent sur terre que Dieu nous léguée. Merci.

  5. ismael dit :

    Bon là quand même c’est fort, à 3h du matin un citoyen se fait agresser, fusse t-il enseignant et une grève est lancée! d’où venait il à cette heure là? était il avec la femme d’un autre qui a décidée de lui regler les comptes? transportait il des fonds destinés au financement des activités occulte du syndicat et un de ses pair a décidée de le braquer?… où est le rapport avec les enseignements donnes a l’université ou dans les grandes écoles? Putain on est où finalement? et celui qui a été tué à nkembo? pourquoi les informaticiens du Gabon ne sont pas entrée en grève?
    Faites vraiment chier, je crois qu’il faudrait qu’on commence à bastonner certains dans ce pays!

  6. aldo dit :

    Donc pour vous c’est normal qu’un individu se fasse agresser fusse t-il enseignant?? C’est normal que des citoyens gabonais reçoivent des menaces fussent-ils enseignant???Cher Ismaël, si on était dans un pays normal j’aurais certainement été d’avis que cette grève est inopportune, mais au pays du paranormal on ne peut se battre qu’avec les armes dont on dispose.

    • Nkembo dit :

      Cet individu est un citoyen qui a sa vie privée. Lorsque vous êtes dehors à 3h du matin,Dieu seul sait avec quelle type compagnie. Les enseignants vont faire grève parce qu’un noctambule s’est vu corriger par ceux qui ont la même activité que lui.

    • Mboung dit :

      C’est là que la mythomanie de l’individu saute aux yeux de ses semblables….Votre poésie mensongère est aussi crédible que celle de l’autre faquin voulant justifier le kidnapping par des policiers (encore ?) de Mr YAMA J-Rémi avait promis Ns produire la vidéo le montrant entrain de lapider des policiers. Ns attendons toujours ladite vidéo…
      Il n’y a que dans le monde des séides ou des « noctambules encagoulés » (sic !) ont les moyens « kidnapper, torturer, et jeter » des citoyens sur 1 axe routier impunément et ensuite d’autres séides se croyant (en vain ?) plus intelligents que tout le monde et malgré les preuves de menaces de préméditation et de tous les antécédents qui ont déjà eu lieu viennent Ns raconter leurs calembredaines maboules et narguer les victimes pitié… Vs Vs Moquez 2 de Vs mm ….

      Certains menteurs ont un tel besoin de mentir qu’on a pitié d’eux et qu’on les aide. Jules Renard

  7. gabao.kool dit :

    Jean Rémy Yama, nous ne sommes pas dans le cadre d’un enlèvement à domicile de votre collège dans ce cas de figure. Cependant, votre crainte pour le gangstérisme du pouvoir mis en place, qui menace quotidiennement l’ensemble du corps enseignant est notifiée et partagée. Mais tout individu, qu’il soit de l’opposition ou du régime BOA, se veut vulnérable lorsqu’il se retrouve seul en plein air à 3h du matin dans une métropole qui avoisine 1 millions d’habitants, le risque d’agression est tout simplement trop élevé dans ces heures. Donc, très honnêtement, la Snec ne peut pas justifier l’arrêt de cours rien pour cet incident. Nous voulons d’un vrai pays, du départ de BOA pour que règne l’État de droit, posons les vrais actes.

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