Pour faciliter la communication dans la région Afrique centrale, la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) a décidé d’adopter des directives applicables aux pays membres pour des accords d’itinérance sur les réseaux mobiles et la réduction des tarifs de communication.

La CEEAC décide de réduire les tarifs des communications et les coûts de trafic d’Internet. © D.R.

 

Identifiée comme une des régions où les tarifs de communication et les coûts de trafic d’Internet sont très élevés, la CEEAC a annoncé le 25 mai à Yaoundé, au Cameroun, sa décision d’adopter des mesures pour la réduction des tarifs, afin de favoriser l’essor de l’économie numérique dans son espace géographique.

L’annonce a été faite au terme de la première conférence de l’Union internationale des télécommunications, sur le développement de l’économie numérique en Afrique centrale (UIT), ouverte le 23 mai. Il s’agit pour les États membres de la CEEAC de parvenir à éliminer les défaillances et écueils qui font des technologies de l’information et de la communication (TIC) un maillon faible des économies nationales de cette région.

Les différents pays membres de la communauté à savoir : Angola, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo, RD Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Rwanda, Sao Tomé & Principe et Tchad se proposent de créer un comité sous-régional de mise en œuvre du roaming, à l’image de ceux opérationnels dans les trois autres communautés économiques régionales d’Afrique subsaharienne.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. beka dit :

    Bigre ! Ils veulent « ruiner » leurs affaires. Nombre de ces opérateurs pensent forcément ainsi. Parce qu’ils ne réfléchissent pas assez, ne sont pas assez imaginatifs. Au Gabon, à part des tarifs élevés, le principal fournisseur des services téléphoniques et internet est aux abonnés absents lorsqu’il s’agit d’innover, toujours à la traine, comme en matière de monétique par exemple.

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