Une délégation du Front de l’opposition pour l’alternance a été reçue, le 5 février 2015 à Libreville, par le Premier ministre. Un événement diversement apprécié, les uns affirmant qu’il s’agissait de la remise du dossier de mise en accusation du président de la République devant la Haute cour de justice, d’autres laissant croire qu’il s’agit d’un pas de plus vers la décrispation de l’atmosphère politique dans le pays.

Moukagni-Iwangou livrant son courrier au Premier ministre. © Primature-Gabon

Moukagni-Iwangou livrant son courrier au Premier ministre. © Primature-Gabon


 
Au lendemain de la réhabilitation de l’Union nationale (UN) et de l’échange entre le président de la République et les représentants des partis politiques, de nombreuses questions subsistent quant au climat politique.  Selon une note parue sur la page Facebook de la Primature, une forte délégation de l’opposition conduite par Zacharie Myboto a été reçue en audience. Elle était composée, entre autres, de Jean Eyéghé Ndong, Jean de Dieu Moukagni Iwangou et Luc Bengono Nsi. Daniel Ona Ondo était, quant à lui, assisté du ministre de l’Intérieur, Guy Bertrand Mapangou. La rencontre aurait permis aux dirigeants de l’opposition de transmettre «au Premier Ministre, un document qu’ils disent avoir élaboré afin de proposer et d’apporter une contribution significative à la vie politique nationale», selon la page Facebook de la Primature.
Deux moments de la présence de l’opposition à la Primature, le 5 février 2015. © Primature-Gabon

Deux moments de la présence de l’opposition à la Primature, le 5 février 2015. © Primature-Gabon


Si, la délégation du Front de l’opposition pour l’alternance s’est voulue prudente, on apprend de sources proches du dossier, qu’il s’agissait en réalité de déposer au Premier ministre, en sa qualité de chef de la majorité parlementaire, le dossier de mise en accusation du président de la République devant la Haute cour de justice pour «violation de son serment», conformément à l’annonce faite, le 27 janvier dernier, par Jean de Dieu Moukagni Iwangou (lire par ailleurs «Moukagni-Iwangou et sa saisine de la Haute cour de justice»). On apprend, du reste, que la même délégation a également fait le déplacement de l’Assemblée nationale et du Sénat pour signifier aux dirigeants des deux chambres du Parlement leur obligation de coopérer en désignant les parlementaires devant constituer cette juridiction d’exception non permanente.
Pour autant, de nombreux observateurs sont vite allés en conjectures. «Les choses sont allées très vite», affirment certains au regard des tensions qui, depuis quelques temps, rythment la vie politique nationale. D’autres estiment même que «l’heure du dialogue a certainement sonné», croyant déceler dans cette rencontre impromptue un signe supplémentaire de détente.  «On n’a pas besoin d’aller à Paris faire des fumeux et fameux accords», lance un internaute. «Discutez de tout et soyez responsables. On veut juste des mécanismes d’équité devant la loi, l’accès aux médias et la transparence dans les élections et le bien-être des Gabonais», ajoute un autre sur Facebook.
On peut aisément être fixés sur le fin mot de cette histoire en se remémorant que le 28 janvier dernier, à travers un communiqué, Moukagni-Iwangou a expliqué : «Pourquoi j’irai la Primature jeudi ? 1) Parce que j’ai saisi la Haute Cour de Justice ; 2) Parce que le Parlement doit être convoqué pour voter la mise en accusation du Chef de l’Etat ; 3) Parce que, pendant l’intersession parlementaire, le Premier Ministre est autorisé à convoquer le Parlement ; 4) Parce que je vais déposer un courrier à Monsieur le Premier Ministre pour lui rappeler ses obligations constitutionnelles, qu’il est tenu de respecter, sous peine d’assumer la rupture du Pacte Républicain devant la Nation.» Ceci n’explique-t-il pas cela ?
 

 
GR
 

48 Commentaires

  1. La Fille de la Veuve dit :

    De Monsieur MOUKAGNI-IWANGOU BP 4724 Libreville Tel : 06.21.18.15
    AFIN QUE NUL N’EN IGNORE
    Puisque la Justice est rendue au nom du Peuple, le devoir de transparence en direction de ce Peuple, me commande de l’instruire de chaque étape de la procédure. Voici le courrier que je porte ce matin aux autorités compétentes.
    MOUKAGNI-IWANGOU BP 4724 Libreville Tel : 06.21.18.15
    Libreville le 29 Janvier 2015
    Maître OKANDJI, Greffier en Chef de la Cour de Cassation ès qualité de Greffier en chef de la Haute Cour de Justice Libreville
    Objet : Deuxième lettre de relance
    Cher Maître, Je note, sauf erreur de ma part, que ma lettre de relance du 12 décembre 2014 est restée sans suite. De manière itérative, je reviens vers vous, solliciter toutes les informations utiles sur la transmission à chacune des chambres du Parlement, destinataires des actes de saisines déposés entre vos mains, des dossiers portant saisine de la Haute Cour de Justice.
    Je compte sur votre diligence, pour m’éviter d’avoir à envisager le recours aux voies de droit pour aviser sur cette situation.
    Dans cette attente. Je vous formule mes offres de franche collaboration, et vous prie de croire, cher Maître, l’assurance de mes sentiments distingués.
    MOUKAGNI-IWANGOU
    MOUKAGNI-IWANGOU BP 4724 Libreville Tel : 06.21.18.15
    Libreville le 29 Janvier 2015
    NOTE A l’attention de Monsieur Guy NDZOUBA NDAMA Président de l’Assemblée Nationale Libreville
    Objet : La mise en accusation de Monsieur Ali BONGO ONDIMBA Président de la République et des consorts
    Monsieur le Président,
    J’ai l’insigne honneur de porter à Votre haute attention les faits qui suivent. Le vendredi 19 novembre 2014, j’ai saisi le Greffe de la Cour de Cassation, qui assure par dévolution de la loi, mission et charge de Greffe de la Haute Cour de Justice.
    Ainsi qu’indiqué en objet, j’ai décidé par cette saisine d’y attraire Monsieur Ali BONGO ONDIMBA et diverses autres personnalités identifiées, ou à identifier, pour les motifs exposés dans les trois procédures désormais pendantes devant cette juridiction. A toutes fins utiles, je vous fais tenir copie des différents actes de saisine, afin que nul n’en ignore.
    A cette étape de la procédure, qui appelle l’Assemblée Nationale à désigner en son sein les trois membres devant composer la juridiction de jugement, avant de délibérer ainsi qu’il appartiendra sur la mise en accusation des divers justiciables, le silence observé de la part de toutes les institutions ayant pouvoir de donner suite m’interroge. Me fondant sur le principe du contradictoire, qui postule du respect des droits de la défense dans chacune des étapes de traitement de ce contentieux, je vous saurai infiniment gré, par retour de courrier, de bien vouloir me faire connaitre les diligences envisagées par l’Assemblée Nationale aux fins susdites.
    En vous affirmant ma foi profonde dans la primauté du droit, ainsi que dans les plus hautes valeurs de la République, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération.
    MOUKAGNI-IWANGOU
    MOUKAGNI-IWANGOU BP 4724 Libreville Tel : 06.21.18.15
    Libreville le 29 Janvier 2015
    NOTE A l’attention de Madame Rose Francine ROGOMBE Président du Sénat Libreville
    Objet : La mise en accusation de Monsieur Ali BONGO ONDIMBA Président de la République et des consorts
    Madame le Président,
    J’ai l’insigne honneur de porter à Votre haute attention les faits qui suivent. Le vendredi 19 novembre 2014, j’ai saisi le Greffe de la Cour de Cassation, qui assure par dévolution de la loi, mission et charge de Greffe de la Haute Cour de Justice.
    Ainsi qu’indiqué en objet, j’ai décidé par cette saisine d’y attraire Monsieur Ali BONGO ONDIMBA et diverses autres personnalités identifiées, ou à identifier, pour les motifs exposés dans les trois procédures désormais pendantes devant cette juridiction. A toutes fins utiles, je vous fais tenir copie des différents actes de saisine, afin que nul n’en ignore.
    A cette étape de la procédure, qui appelle le Sénat à désigner en son sein les trois membres devant composer la juridiction de jugement, avant de délibérer ainsi qu’il appartiendra sur la mise en accusation des divers justiciables, le silence observé de la part de toutes les institutions ayant pouvoir de donner suite m’interroge. Me fondant sur le principe du contradictoire, qui postule du respect des droits de la défense dans chacune des étapes de traitement de ce contentieux, je vous saurai infiniment gré, par retour de courrier, de bien vouloir me faire connaitre les diligences envisagées par le Sénat aux fins susdites.
    En vous affirmant ma foi profonde dans la primauté du droit, ainsi que dans les plus hautes valeurs de la République, je vous prie d’agréer, Madame le Président, l’expression de ma haute considération.
    MOUKAGNI-IWANGOU
    MOUKAGNI-IWANGOU BP 4724 Libreville Tel : 06.21.18.15
    Libreville le 29 Janvier 2015
    NOTE A l’attention de Son Excellence Monsieur Daniel ONA ONDO Premier Ministre, Chef du Gouvernement Libreville
    Objet : La convocation du Parlement en vue de la mise en accusation de Monsieur Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République Gabonaise et des consorts Excellence,
    Monsieur le Premier Ministre,
    J’ai l’insigne honneur de porter à Votre haute attention les faits qui suivent. Le vendredi 19 novembre 2014, j’ai saisi le Greffe de la Cour de Cassation, qui assure par dévolution de la loi, mission et charge de Greffe de la Haute Cour de Justice.
    Ainsi qu’indiqué en objet, j’ai décidé par cette saisine d’y attraire Monsieur Ali BONGO ONDIMBA et diverses autres personnalités identifiées, ou à identifier, pour les motifs exposés dans les trois procédures désormais pendantes devant cette juridiction. A toutes fins utiles, je vous fais tenir copie des différents actes de saisine, afin que nul n’en ignore.
    A cette étape de la procédure, qui survient pendant l’intersession, les dispositions pertinentes de la Constitution vous habilitent à convoquer le Parlement, afin qu’il délibère ainsi qu’il appartiendra sur la mise en accusation des divers justiciables. Me fondant sur le principe du contradictoire, qui postule du respect des droits de la défense dans chacune des étapes de traitement de ce contentieux, je vous saurai infiniment gré, par retour de courrier, de bien vouloir me faire connaitre les diligences envisagées par la Primature aux fins susdites.
    En vous affirmant ma foi profonde dans la primauté du droit, ainsi que dans les plus hautes valeurs de la République, je vous prie d’agréer, Excellence, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de ma haute considération.
    MOUKAGNI-IWANGOU

  2. La Fille de la Veuve dit :

    C’est bien pour déposer ces correspondances que Monsieur MOUKAGNI-IWANGOU, accompagné des membres du front s’est rendu hier à la Cour de Cassation, à l’Assemblée Nationale, à la Primature et au Sénat.
    La communication de la Primature permet d’attester que le premier Ministre a reçu en main propre la correspondance qui lui était adressée.

  3. AL-INCH dit :

    C’est ce qu’on appelle « respecter les institutions de la Republique ». Maintenant il esperer que ceux qui gerent ces institutions fassent leur boulot. Mais avec Ona Ondo on ne peut rien attendre de positif.

  4. Gravity dit :

    C est bien cela même,ils sont conformes à la démarche initiale. Continuez chers amis du front, beaucoup de gabonais ne sont pas encore passé à une autre époque, la politique des valises d argent ne peut avoir droit de cité devant ces hommes riches que le régime a enrichi et qui ont le devoir de détruire le système qu ils ont créé et nourri, pour laisser place dans cette ère à un système plus démocratique répondant aux aspirations de leurs enfants, des gabonais et des peuples de cette planète! Leur détermination est logique allant dans le bon sens du destin de ce pays!

    • Valérie pretty azizet dit :

      Pour parler du destin du pays je crois que tu te trompe bien de personne car ces personnes n’agissent pas dans l’intérêt du pays.sois intelligent car nous sommes en démocratie pourquoi pas dialoguer apporter à la gestion du pays afin de faire avancer le pays.
      Déjà quon ne sait tjr pas qu’elles sont leur projets.
      Pour moi ttes ces investigations cest de la pure provocation juste montrer qu’on peut aussi vous emmerder.aucun intérêt pour la population

      • ombouwoutou dit :

        Aucun intérêt pour les gabonais dis-tu? Barak Obama disait que l’Afrique n’avait pas besoin d’homme fort mais des institutions fortes, alors sache que l’intérêt de la population c’est de vivre dans un pays ou les institutions sont respectés et les lois qui vont avec; ainsi elle sera respecté et sa vie avec; au moment ou je vous répond mon enfant qui apprend a l’école publique de kinguélé me signale que sa maitresse leur demande 300fr et 1000fr à chacun d’eux pour faire des photocopies des devoirs et imprimer les bulletins de notes,trouvez vous sa normal? (( qui vole une aiguille volera un bœuf, tu est voleur tu finira par être tueur))tu as volé en 2009 et tu as commencé à tuer en 2009 et 2014 et tu veux qu’on te laisse tranquille c’est trop facile.

      • Mwanemakaben dit :

        Et Ali a quel intérêt pour la population? Ah ma sœur, être pédégiste signifie t’il souffrir de cécité intellectuelle et même physique? Car apparemment tous les maux dont souffrent les gabonais ne sont pas visibles à vos yeux. Enfin, pour moi quoi, disait l’autre?

  5. malko linge dit :

    Fort et Clair, il l’avait dit, il l’a fait.

  6. l'ombre qui marche dit :

    comme l’a dit un internaute pas besoin d’aller à paris pour trouver des solutions à nos problèmes discutons sérieusement pour la paix dans ce pays il faudrait trouver une manière élégante à la fin du mandat d’ali car une analyse d’adn »misu bala » qui viendrait conforter que ce monsieur ne pouvait pas prendre part à la présidentielle de 2009 serait catastrophique pour la cenap, la cour constitutionnelle, le ministère de l’intérieur et la justice. Voici mes propositions de sortie de crise : 1- Ali s’engage devant la nation à ne pas se porter candidat en 2016 et termine son mandat
    2- Ouverture de la conférence nationale souveraine et parmi ses résolutions
    à) nouvelle cenap où le président n’a pas de voix prépondérante
    b) une nouvelle cour constitutionnelle qui ne mêle pas de tout et rien évidemment le président de cette cour ne doit avoir aucun lien avec le président en place
    c) consolidation de la constitution:
    l’élection présidentielle est à 2 tours
    le mandat présidentiel est de 6 ans renouvelable une seule fois
    la SEULE ET UNIQUE voie pour modifier le mode du scrutin présidentiel et la durée du mandat présidentiel est de se référer au PEUPLE SOUVERAIN par REFERENDUM
    le referendum n’est valide que si la participation est de 75% minimum
    le résultat du referendum est valide avec un minimum de 60% de résultat positif
    d)l’article 10 est acquis aussi longtemps que la terre existera
    e)les cours d’appel doivent avoir obligatoirement un grand jury comme aux usa pour un peu plus d’équité dans notre justice l’objectif ici est de contrainte les juges de première instance à appliquer la loi rien que la loi
    bon je ne suis pas le peuple gabonais mais un de ses maillons voilà chers concitoyens mes quelques idées peut-être saugrenues soient elles

    • Mone Afirikara dit :

      Mon Cher l’ombre qui marche, Ali n’a le temps de personne. Il n’écoute personne. La preuve:
      1) il a retaillé la constitution par le renforcement des pouvoirs autour du Chef de l’Etat qu’il est, rien sur la limitation ou la durée des mandats présidentiels;
      2) il reconnait que les documents présentés sur sa naissance sont faux;
      3) il dit être un homme de dialogue. Qui était mercredi 4 février à la présidence? Quelle opposition?
      4)il dit réduire le salaire des ministres, qu’en est-il du sien?
      5)etc, etc
      Vois-tu mon cher, nous sommes dans une mauvaise situation. Je ne veux pas être pessimiste, mais reconnaissons que nous sommes tout de même dans une mauvaise situation.
      Pour sortir de notre problème en ce moment, il n’y a que les gens qui l’ont mis là qui peuvent aussi l’enlever, c’est-à-dire les français. Le contraire nous conduit au chaos. Car sa logique est simple, se débarrasser de celui qui ne veut pas de lui comme Président.

    • Valérie pretty azizet dit :

      Tu es encore là dessus? Mais Le debat sur la nationalité du president de la Republique est clos. Donc venez pas nous emmerder avec.
      Les gabonais n’ont pas besoin de ca,mais plutôt de l’avancée du pays.
      Donc au lieu de chercher ds polémiques stupides aidons notre pays en apportant qu’en detruisant

      • ODONGBE dit :

        tu parles pour toi,la constitution en son article 10,interdit à tout gabonais d’adoption de se porter candidat à la PR.M Ali Bongo le sachant très bien a cru pouvoir éviter cet écueil en se faisant confectionner un faux acte de naissance.il a déjà reconnu que les documents de naissance que les siens essaient de nous vendre comme authentiques sont faux.Fort de ce qui précède,on attend de lui qu’il démissionne tout simplement,on ne va pas le lâcher,quitte à ce qu’il nous tue tous,comme il a le soutien de son armée ,on verra bien.le débat sur les origines de M. Ali bongo ne sera clos que quand on l’aura chassé de la PR.Toi qui pense que les gabonais n’ont pas besoin de ça,je crois que tu te trompes lourdement et tu vas bientot déchanter parce que c’est chaud devant.

      • Dupuis dit :

        Le fait que le Net soit accessible à tous ne veut pas dire que ceux qui ne comprennent rien à ces matières hautement intellectuelles se sentent obligés d’intervenir dans des sujets qu’ils ne maitrisent pas !!!pour le moment c’est Ali qui détruit. ou est la cité de la Démo et Jeanne Ebori?

      • Mwanemakaben dit :

        Es tu sûr que le débat sur la nationalité est clos? Donc Ali a déjà répondu à l’exigence du test d’ADN et ou produit un véritable acte de naissance qui se retrouve à Nantes? Tu ne crains pas d’être dirigé par ….? Tu me fais honte tu me fais vomir. Pouah!

  7. Mone Afirikara dit :

    C’est une sage démarche, mais qui avons nous en face? Une personne qui se moque des aspirations du peuple. Notre souhait est la CNS et ce avant la fameuse Election Présidentielle.

  8. le 9 dit :

    je suis très fier de cette opposition.

  9. Obalango dit :

    La réalité est tenace… et rien n’y fera…. la vérité est que les députés ne voterons jamais la mise en accusation de chef de l’Etat et des personnalités impliqué dans ce scandale d’Etat qui terni l’image du Gabon et de tout le peuple africain, maintenant ce qui importe c’est que chancun s’engage devant l’histoire …. si les 120 députés et les 101 sénateurs vote le rejet de la mise en accusation, ils seront chacun ^pour sa part responsable de ce qui arrivera à notre Nation, là est le sens de cette démarche…. les leaders du front ont pris leur responsabilités devant l’histoire …. au Premier Ministre, aux Présidents des deux Chambres de prendre les leur et de se retrouver ainsi impliqués ou pas comme complice devant l’histoire du devenir de notre pays…
    la poursuite de cette démarche est aussi le symbole du refus de l’opposition de se retrouver enfermer et embrigader par la décision d’une seule et unique personne, Madame la procureur Sidonie OWE…
    Cette situation est aussi un signal fort communiqué à ceux là qui veulent utiliser les assassinats politiques comme mode de gouvernance, et de gouvernance par la terreur… on se souviendra que le porte étendard de cette Démarche, Monsieur IWANGOU, avait été victime d’une tentative d’assassinat et Dieu lui a permis d’y survivre et ainsi d’être un réel aiguillon de cette approche légaliste…
    D’où les deux interrogations suivantes:
    1- Qui peut encore aujourd’hui faire fie de la fameuse déclaration : « Dieu ne nous a pas donné le droit de faire du Gabon ce que nous sommes entrain de faire »?
    2- Qui peu aujourd’hui douter que Monsieur IWANGOU n’est pas le Réel et Digne héritier de Monsieur MAMBOUNDOU?

  10. lobservateur-ga.com dit :

    Décidément Monsieur MOUKAGNI-IWANGOU est vraiment très tranchant, cet homme doit passer président de la cour constitutionnelle quand l’opposition prendra le pouvoir franchement. C’est vraiment un as du droit.
    Maintenant on va voir ce que ceux d’en face vont faire cette fois-ci car la démarche est tellement puissante.
    Wait and see

  11. Ogoula Charles dit :

    Bravo M. MOUKAGNI-IWANGOU et l’équipe du front. La Nation, pardon, la partie du peuple qui veut voir un vrai et beau Gabon voue remercie infiniment. Nous savons, nous qui aimons ce pays qu’il va mal, très mal. La situation socio-économico-politique est désastreuse. Il y a des frère et des soeurs qui pensent pouvoir sortir de la avec les mêmes méthode d’il y a 10 ans et plus.
    Dommage pour eux, le monde à changé et la majorité des gabonais avec. UN ou pas, nous n’allons pas oublier qu’Ali Bongo, a utilisé un faux acte de naissance pour être considéré comme Président. C’est un acte grave, trop grave pour celui qui représente l’État.
    S’il vous plait, ne perdons pas le sens des priorités. Ali doit répondre de ces actes comme tout Gabonais.
    Merci

  12. Muan Mabik dit :

    je crois que ALI BONGO et ses amis ont trouvé là des gabonais déterminés !!!
    Courage au Front de l’opposition!!!. les Gabonais sont derrières vous!!

  13. christ ngondet dit :

    les responsables de l’union nationale doivent désormais prendre part à la vie politique nationale au lieu de chercher des subterfuges, à travers des actions judiciaires sans fondement. ils sont autorisés à mener leurs activités en toute liberté, qu’ils organisent leur parti et qu’ils se préparent à aller aux élections au lieu de faire à nouveau dans la fuite en avant. votre heure a sonné. tic tac.

    • imagine56 dit :

      Des actions judiciaires sans fondement? Mais je ne comprendrais jamais pourquoi l’africain en général et le gabonais en particulier aime banaliser tout ce qui aux yeux d’autres parait gravissime.
      Vous auriez usez de faux, votre photo serait en première page de l’UNION et pour vous humilier on vous photographierait exhibant les documents querellés, pourquoi le président de la république aurait droit à un traitement particulier? Il doit montrer l’exemple à ses compatriotes donc, de ce fait, il est exclu que l’on « passe l’éponge » sur cette affaire…
      Pour ce qui est de la visite à la primature…Pitié Ona Ondo va faire quoi? Vous avez vu l’attitude des sénateurs? l’ancien maire de LBV donnait l’air de redouter les foudres d’Ali…
      L’initiative en soi est bonne, les choses se sont faites dans le respect des normes de notre constitution, voyons maintenant ce que ces hommes vont faire….j’aimerais pas être à leur place
      il leur faudra une sacré dose de courage pour oser « déranger »
      la quiétude d’Ali, même moi à leur place je craindrais la réaction de sa majesté.

  14. Demain un jour nouveau dit :

    Nous vivons un moment historique et déterminant de notre jeune Nation. Ils sont ou les perroquets de l émergence pour venir insulter la vraie opposition gabonaise? Aux autres membres de l opposition, le Front vous montre la voie a suivre, rejoignez le Front pour le bien du pays.
    Comme l a dit plus haut un intervenant, si cela ne s appelle pas respecter les institutions alors enlever moi le nom…comme on dit chez nous

  15. casic dit :

    enfin le jour commence à se lever

  16. le patriote123 dit :

    De Moukagni Iwangou (sur sa page facebook):
    Le Front monte la pression
    La procédure en destitution d’Ali Bongo Ondimba a connu un coup d’accélérateur ce jeudi 5 février 2015.
    Au pas de charge, le Front a engagé un marathon qui a démarré par le Parquet Général de la Cour d’appel de Libreville.
    Interdits de sortie du territoire sur simple instruction de Madame Sidonie Ouwe, alors que la restriction de ce droit fondamental requiert la prise d’un décret ou d’un arrêté dûment notifié aux intéressés, les membres du Front ont informé l’autorité dont relève madame le Procureur, de leur refus de tolérer pareille entrave.
    Cette diligence faite, la délégation du Front s’est rendue au Palais Léon Mba, siège de l’Assemblée nationale, qui a été placée devant ses responsabilités constitutionnelles, qui lui commandent deux missions.
    La première consiste à nommer trois Députés devant participer à la composition de la juridiction de jugement du Président de la République, la deuxième consiste à voter la résolution devant prononcer la mise en accusation de ce dernier.
    La délégation du Front a été reçue par Monsieur Richard Sylong, 4ème Vice-président de l’Assemblée nationale. Cette démarche a été réitérée au Palais Georges Rawiri, siège du Sénat, où le Front a été reçu par Léonard Andjembe, François Owono Nguema, Claude Damas Ozimo et Martin Fidèle Magnaga respectivement Vice-présidents et secrétaire du Bureau.
    Par ailleurs, la délégation du Front s’est rendue à la Primature, où elle a été reçue par le Premier Ministre Daniel Ona Ondo, accompagné du Ministre de l’Intérieur Guy Bertrand Mapangou, et entouré de tout son cabinet.
    A son égard, le Front a tenu à rappeler que la procédure de destitution requiert la convocation du Parlement pour la mise en accusation préalable du Chef de l’exécutif, et qu’en son article 78, la constitution habilite, à titre exceptionnel pendant l’intersession, le Premier Ministre à prendre le décret de convocation des deux chambres du Parlement.
    Véritable jeudi noir pour Ali Bongo Ondimba, à qui le Front vient de lancer un message fort, qui va doucher le bel enthousiasme tiré de sa cérémonie de la veille, qu’il croyait vendre à ses interlocuteurs.
    Dissipé le petit nuage de la diversion, retour devant la dure réalité de l’acte de naissance. Parce que la procédure est désormais en cours.
    Moukagni Iwangou

  17. Mabélé Mabélé dit :

    Quel clown. L’Union Nationale a signé un pacte avec Ali Bongo et le 1er Ministre a reçu ce groupeparce qu’ils n’était pas à la rencontre Ali / Opposition. Vous prenez les Gabonais pour des imbéciles vraiment … Quelle bande de menteurs.

    • imagine56 dit :

      Ah pauvre Mabele Mabele, nous ne sommes pas des imbéciles, mais par vos propos vous venez d’étaler en public votre ignorance des procédures judiciaires de votre pays.
      à votre avis qui est le plus à plaindre, Mr Moukagni qui maitrise les procédures judiciaires et édifie ses compatriotes ou vous qui vous contentez de le traiter de clown
      argumentez c’est cela que l’on attend Mabele Mabele

  18. ralph dit :

    Il est plus favorable de travailler ensemble que de se faire des fausses guerre qui ne serviront à rien pour notre pays.

  19. Valérie pretty azizet dit :

    Mr un peu de tenu voyons…
    Le Gabon est un pays où existe la démocratie et le dialogue est le meilleur moyen pour aider notre pays.

  20. THE WISE dit :

    Sir je vous remercie, pour votre instruction et vote engagement louable. Une fois de plus, vous faites la fierté de tous gabonais libre. J’ai les larmes aux yeux, de voir votre détermination à rendre le Gabon et son peuple libre, j’espère qu’un jour j’aurai l’honneur de vous serrer la main pour vous félicité physiquement.
    Néanmoins l’acceptation de la démarche juridique par Monsieur Ona, est le fruit de notre, et de votre combat pour la démocratie, la liberté humaine, intellectuelle, spirituelle, psychologique etc… pour notre Mère Patrie.
    ralph, il ne faut confondre travailler ensemble et faire respecter les démarches juridique (les fondamentaux), c’est très important pour un peuple civilisé, instruit et libre ou encore, qui a un Amour propre pour sa Nation.
    Mercie Sir, ne vous essoufflé pas, nous sommes fier de vous, car votre volonté de transparaître la lettre; est bien la preuve que vous prenez en compte nos attentes, vous avez raison, la justice est rendue au nom du Peuple, et cela un honneur pour nous !!
    N’oubliez pas Sir, ne nous trahissez pas, il n’existe qu’un seul et unique Gabon il n’y a pas de Gabon « B ».
    Devise pour notre combat: Front Uni + Candidature Unique = Victoire finale.
    Je vous remercie!
    The Wise

  21. THE WISE dit :

    Sir, je vous remercie pour votre instruction et votre engagement louable. Une fois de plus, vous faites la fierté de tout gabonais libre. J’ai les larmes aux yeux, de voir votre détermination à rendre le Gabon et son peuple libre, j’espère qu’un jour j’aurai l’honneur de vous serrer la main pour vous remercier et vous félicité physiquement.
    Néanmoins l’acceptation de la démarche juridique par Monsieur Ona, est le fruit de notre, et de votre combat pour la démocratie, la liberté humaine, intellectuelle, spirituelle, psychologique etc… pour notre Mère Patrie.
    ralph, il ne faut confondre travailler ensemble et faire respecter les démarches juridique (les fondamentaux), c’est très important pour un peuple civilisé, instruit et libre ou encore, qui a un Amour propre pour sa Nation.
    Mercie Sir, ne vous essoufflez pas, nous sommes fier de vous, car votre volonté de transparaître la lettre; est bien la preuve que vous prenez en compte nos attentes, vous avez raison, la justice est rendue au nom du Peuple, et cela un honneur pour nous !!
    N’oubliez pas Sir, ne nous trahissez pas, il n’existe qu’un seul et unique Gabon il n’y a pas de Gabon « B ».
    Devise pour notre combat: Front Uni + Candidature Unique = Victoire finale.
    Je vous remercie!
    The Wise

  22. THE WISE dit :

    Sir, ne vous essoufflé pas la route est longue n’oubliez pas, ne nous trahissez pas!
    The Wise

    • imagine56 dit :

      Je trouve admirables, affectueux vos propos à l’égard de de Mr Moukagni et quand vous le consacrez SIR , je me dis « oh, THE WISE est conquis »
      Mr Moukagni devient un modèle pour notre jeunesse
      et ça , c’est rassurant, tant on nous a habitués aux Opiangha
      et autres croque-morts de la république
      Je retiens Mr Moukagni est annobli, désormais, nous l’appellerons Sir Moukagni, un noble, ça ne court pas les rues au Gabon!

  23. Mike Gabonais dit :

    La démarche fort bien faite. Voila ce que j’attends de l’opposition. Structurée, interpeller les personnes qu’il faut, relancer etc.
    Pour une fois j’adhère.

  24. isy Michelle dit :

    liberté dialogue voilà qu’ils congnent à votre porte vous vous distrayez par je ne sais qu’elle réflexion qui n’a plus sa place dans un pays qui se veut démocratique.

  25. Tchibouele dit :

    Je me permets d’ouvrir encore ma bouche pour un commentaire. Le PDGBongo ne changera jamais, cette détente du climat social est une mascarade qui permet simplement au PDG de revoir sa copie pour bien gagner les élections a venir.
    La primature, le Senat et l’Assemblée nationale sont des machins au service des Bongo pour mater le peuple souverain.
    L’UN votre combat juste commence a porter ses fruits, ne lâchez pas sur l’autel du ventre et du bas ventre, restez dignes et maintenez le cap.
    La délivrance est proche.
    Votre combat doit demeurer GABON D’ABORD.
    Vive le Gabon pour que vive la REPUBLIQUE.

  26. Menie dit :

    Mais Ondo Ossa fait il encore partie du Front ? Quel silence !

    • imagine56 dit :

      Ondo Ossa n’a jamais fait partie du Front…Cet intellectuel est trop imbu de sa personne, pourtant il aurait été d’un grand apport surtout en ce qui concerne les questions économiques…
      Si vous le cherchez , allez voir Basile Nve

  27. BEKALE BITEGUE dit :

    Allez y les gars. Nous vous soutenons dans la libération de notre pays des crocs de ces méchants.

  28. l'orpheline dit :

    En politique,on ne vole pas les idées des autres .Les pdgistes ont montré leurs limites depuis plus de 40 ans et surtout depuis 2009.L’heure n’est plus au dialogue pour chercher à fusionner l’échec,les mensonges,…à ceux qui ont des idées contraires.Vous le savez certainement,on ne change que l’équipe qui ne gagne pas surtout quant elle fait la même classe depuis plusieurs décennies.

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