Le Samu social gabonais et la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) ambitionnent de mutualiser leurs efforts, dans le cadre d’un partenariat pour l’accompagnement des retraités en situation de grande dépendance.

Le coordonnateur général du Samu Social, Wenceslas Yaba et la directrice générale de la Caisse nationale de sécurité sociale, Nicole Assélé, le 2è février 2018. © Gabonreview

 

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Le coordonnateur général du Samu Social, Wenceslas Yaba, a reçu le 27 février la directrice générale de la Caisse nationale de sécurité sociale, Nicole Assélé, à son siège du Centre médico-psychologique sis au quartier Derrière la prison. Les deux responsables ont examiné les modalités d’un partenariat, pour l’accompagnement des assurés retraités en situation de grande dépendance.

L’objectif de ce programme est de garantir et d’assurer aux retraitées grabataires de la CNSS, une prise en charge physique, moral et psychoaffective, en vue de favoriser leur autonomisation. En effet, plusieurs familles sont aujourd’hui démunies devant ces situations difficiles, faute de formation au traitement de la douleur. Le plus souvent, le dialogue et à la communication sont rompus avec le parent en situation de grande dépendance.

«Nous sommes tous des futurs retraités. Les personnes du troisième âge doivent avoir un accompagnement, qui du reste, n’est pas encore bien codifié dans notre pays. Nous allons les accompagner au sens large du terme à travers des soins à domicile. Ils seront pris en charge par des psychologues-cliniciens, des psychopathologues», a assuré le coordonnateur général du Samu Social, Wenceslas Yaba.

Selon le souhait de la directrice générale de la CNSS, le suivi de ces assurés-retraités se feront à travers la mise en place d’un service dédié par le Samu social, pour les visites à domicile au moins une fois par semaine.

«Nous effectuerons des visites sur la base de la cartographie de nos grabataires, nous allons les suivre à travers le Samu social dans le cadre médical. Vous savez, le vieux entre guillemets est très malade et en général, il n’a même pas la possibilité d’aller à l’hôpital. Ainsi, chaque semaine, nous saurons que nos grabataires sont visités par le Samu social», a déclaré Nicole Assélé.

 
GR
 

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