Alors que le ministre du Budget annonce une baisse des dépenses d’investissement sur la période 2016-2018, de l’ordre de 41,7 % milliards de francs, son collègue de l’Economie soutient que la croissance demeurera stable en 2015, à 4,8%.

© Gabonreview/Shutterstock

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Comme il l’avait déjà annoncé en mars dernier lors de la dernière réunion du comité monétaire et financier, le ministre de l’Economie a affirmé, la semaine dernière à Libreville, que le pays pourrait enregistrer une croissance économique de 4,8% en 2015. Régis Immongault s’exprimait lors de la présentation aux députés du cadrage budgétaire 2016-2018, dans la perspective de la préparation de la loi de finances 2016. «En dépit d’un contexte macro-économique difficile, le gouvernement a initié de nombreuses actions en vue de préserver la croissance économique dans un environnement caractérisé par la crise pétrolière», a-t-il lancé, relayé par l’AGP. Relevant que le taux d’endettement moyen sur la période devra être maîtrisé autour de 32%, il a estimé que «la croissance économique de 2016 devrait se réaliser dans un environnement marqué par la maîtrise de tensions inflationnistes, vu que l’Etat aura inévitablement recours à des financements innovants pour poursuivre les chantiers du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE)».

Déclinant les axes par lesquels le gouvernement entend maintenir la croissance, le ministre de l’Economie a évoqué le renforcement de la gouvernance économique et financière, le renforcement du capital humain, le développement des infrastructures, la gouvernance politique et la promotion de la démocratie, mais également la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2017. Selon lui, «ces mesures visent à libérer certains leviers et devraient permettre de générer une croissance réelle de 4,8% en 2015». «D’autres secteurs hors pétrole vont contribuer à réaliser une croissance soutenable», a-t-il insisté. Sur la période 2016-2018, l’activité économique devrait être soutenue par les mines (+15%), les industries du bois (+12%), l’exploitation forestière (+11%), les communications (+9%), l’agriculture (+9.7%), l’énergie (+9%), les transports (+7.5%), les services (6%), et le commerce (+5.5%), bien que «le BTP (-0.6%) devrait enregistrer une baisse d’activités par rapport à l’année 2015».

Intervenant à son tour, le ministre du Budget a révélé que les dépenses d’investissement sur la période 2016-2018, devraient enregistrer une baisse de 41,7 % milliards de francs pour se situer autour de 555 milliards de francs au titre des projets financés sur ressources extérieures. «Le niveau desdites dépenses tient compte principalement de la poursuite de la modernisation et de la construction des infrastructures contenues dans le Schéma national de développement d’infrastructures ainsi que de l’organisation de la Can 2017, des échéances électorales et de la prise en compte des infrastructures à caractère social», a expliqué Christian Magnagna avant de poursuivre : «La volonté d’une croissance inclusive impactant sur le mode de vie des populations, est un axe prioritaire dans la politique du gouvernement».

Institué par la loi organique du 21 mai 2015, relative aux lois de finances, le débat d’orientation budgétaire (Dob) donne l’occasion aux pouvoirs exécutif et législatif de créer un cadre préalable de dialogue sur le cadrage à moyen terme des finances publiques et sur les principales orientations de la politique du gouvernement.

 

 
GR
 

16 Commentaires

  1. Immongault dit :

    Bonjour je vous conseille de prendre ma déclaration à mon cabinet votre article ne retranscrit pas clairement mes propos. Il y a plusieurs confusions. Merci.

  2. La Fille de la Veuve dit :

    Plus personne ne s’y intéresse et n’y accorde la moindre importance. Et pour cause : Mensonge ! Mensonge ! Mensonge !

  3. Gaboma power dit :

    Quel mensonge on t’informe tu refuse

  4. baiano dit :

    L’émergence du GABON est un rêve qui ne se réalisera pas avec un président incompétent entouré de cancres avéré…mes regrets distingués à vous

  5. gaboma dit :

    Prière de corriger « 41,7 % milliards de francs »

  6. bob dit :

    vous etes des vrais blagueurs kwa .en fait vs m fait pitié car vous parlez de croissance economique mais sans developpement c’est incroyable kwa dans les pays developpés comme la france,l’allemagne etc la croissance varie en 1 a 3% maximum avec un developpement de plus d 60% mais ici au gabon ns sommes a une croissance de 4% sans developpement avec problemes dans tous les secteurs n’importe kwa il faut aller mentir au jeunes et vieilles du village pas mwa incompetants

  7. Meradie ndossi dit :

    En économie, les chiffres parles d eux même. Arrêtez de spéculer, l article a des chiffres , et vous autres ne savez que réfuter la réalité

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