L’avocate française devrait publier, en juin prochain, un ouvrage sur le patrimoine du défunt président de la République qui, vraisemblablement, devrait dédouaner Ali Bongo.

Me Claude Dumont-Beghi, en 2011. © AFP

Me Claude Dumont-Beghi, en 2011. © AFP


 
A l’approche de l’élection présidentielle, la sortie d’un ouvrage sur le patrimoine d’Omar Bongo Ondimba devrait faire son petit effet dans la classe politique nationale voire au-delà. Alors qu’en avril dernier, l’affaire dite des «Biens mal acquis» refaisait surface avec la saisie à Nice et Paris (France) de biens supposés appartenir au défunt président de la République, une curieuse rumeur circule autour d’une prochaine sortie de Claude Dumont-Beghi. A en croire nos confrères de La lettre du continent (n°729), l’avocate d’Ali Bongo envisage de publier, le 1er juin prochain, un livre qui devrait livrer sa version des choses, son client étant l’objet d’accusations diverses.
Intitulé «L’héritage Bongo ou la mutation du Gabon», l’ouvrage, publié aux éditions de l’Archipel, devrait retracer l’évolution «positive» du Gabon, en se focalisant sur la gestion du patrimoine d’Omar Bongo Ondimba. Certains y voient déjà une façon, pour l’avocate, de redorer l’image de son client, l’initiative arrivant à une période plutôt sensible. D’autres évoquent une immixtion dans la vie publique gabonaise. Le livre de Claude Dumont-Beghi sera-t-il un outil de campagne électorale pour Ali Bongo ?
Avocate réputée, l’auteure de «L’affaire Wildenstein, Histoire d’une spoliation» tenterait ainsi de peser sur la vie politique nationale. La majorité au pouvoir devrait, sans nul doute, en faire un point d’appui lors de la campagne électorale, son candidat devant inévitablement être «blanchi» dans cet ouvrage. Tout reste à voir.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Rhody Junior dit :

    Toutes mes excuses, mais des fois au PDG (pourtant bardés de très hauts diplômes) vous semblez parfois manquer de réflexion. Ou alors l’appat du gain fait que tous les obligés d’Ali B. tentent des pirouettes pour obtenir un peu plus de mane.
    En tant que son avocate, Cher Madame, quelle once de crédibilité croyez vous qu’aura ce livre? sachant que vous êtes toujours sous contrat avec votre client et que les affaires défendues (celle de la succession entre autres et aussi des BMA) sont toujours en cours et loin d’être closes.
    Allez même vers un journaliste, qui au moins semblerait être une caution neutre et vous lui versez sa mallette. Ou alors vous nous pensez bêtes au point de croire qu’une avocate aurait une opinion « libre » sur son client autre que la défense acharnée de ce dernier.
    Dans tout les cas cela révèle simplement que Monsieur Ali B. n’a aucune caution neutre, aucun journaliste digne de ce nom qui pourra monter une enquête libre qui semblerait le dédouaner. PERSONNE. Car vos énormes malversations sont peut être invisibles au Gabon (dixit le ministre de la justice), mais ne passeraient dans aucun état de droit.
    Voilà, venez nous dire que les mallettes c’est fini… Il n’y a que ceux à qui vous les donnez pour vous croire (et c’est paradoxale), car aucun de vos soutiens n’a de votre argent dans sa bouche. Et nous on sait ça!

  2. Axelle MBALLA dit :

    Si cette est vraiment avocate, je dois admettre que le caractère libéral de cette profession que je respecte beaucoup, atteint par elle, la plus sombre des conceptions du métier. Comme une carnassière elle n’a songé qu’à foncer sur la pitance, dès lors que ça respire de l’argent…beaucoup trop d’argent aux odeurs repoussantes comme une flatulence de yack.
    Comment a-t-elle pu tenir les propos que j’ai entendus d’elle!
    Une vraie honte pour quelqu’une formée et pratiquant une si respectable profession au pays des Droits de l’Homme

  3. x dit :

    la pute de France n’est pas le pays des droits de l’homme. c’est un pays du droit de mort des africains par excellence. depuis que François hollande est devenu par la même occasion Françoise hollande après le vote de la loi des pédales,la france est devenu entièrement une pédale.

  4. Kem Wr dit :

    « Chacun fait son petit métier », pourrait-t-on dire. L’avocate, le tien. Les journalistes, le leur. Et l’opinion nationale et internationale fera le tien également. Malheureusement, l’opinion, ne disposant pas toujours de toutes les clés pour analyser et comprendre en profondeur les faits rapportés, cèdera souvent à cette tendance du moindre effort consistant à s’aligner derrière l’angle des traitements médiatiques. Pourtant, il n’existe aucune information absolument pure et neutre, sinon on ne parlerait pas de « traitement de l’information », c’est évident. Pierre Péan a écrit et les uns ont applaudi à se rompre les phalanges. Robert Bourgi a dit ce qu’il estimait être sa part de vérité, là encore, les ovations ont fusé ici et là. Demain, peut-être, un livre de Me Claude Dumont-Beghi ? Et voilà qu’on crie déjà à une immixtion dans la vie publique gabonaise ou à une manœuvre électoraliste du pouvoir en place. Qui, au Gabon, a donc manœuvré ou financé les sorties de Pierre Péan et de Robert Bourgi en leur temps ? Personne, évidemment ! Qui a qualifié leurs sorties d’immixtion dans la vie publique gabonaise ? Personne ! Décidément, dans ce pays, bon droit, liberté d’expression et vérité ne sont-ils que le fruit de l’arbitraire des uns et des autres ? Qu’il vous plaise de bien vouloir nous aider à répondre à cette question très chers compatriotes.

    • mone fame dit :

      @Kem Wr, par quelle tour de passe-passe certains appartements acquis au début des années 80 à Paris, par des fonds publics, pour y loger des diplomates, sont devenus après 2009 propriété d’ali né biafrais et être troqués pour permettre l’achat, en son nom (?), de la demeure londonienne où réside Sylvia ?

    • TARAMEK dit :

      @Kem wr,
      J’ai comme l’impression que vous ne vivez pas au Gabon. Et que parfois, vos interventions commencent bien et finissent mal.
      A la sortie du livre de P.P, que n’avez-vous pas entendu de la majorité républicaine pour l’émergence, de la famille DABANY, du vouvouzéleur de la République, des marches…
      Idem pour la sortie de Robert B.
      C’est vrai que nous comprenons la position de cette avocate, elle veut sauvé le soldat ali9 par tous les moyens, mais hélas, je crois qu’il est trop tard. Parce qu’avant, il y avait la majorité et l’opposition, aujourd’hui, le peuple y fait son entrée et certainement ne se laissera plus guidé comme des moutons de panurge.
      Vous comprenez cela?

    • TOP dit :

      Belle réflexion! Nous attendons les réponses ces questions mon cher.
      mais pas sur qu’ elles viennent. Les esprits sont tellement obtus.

    • ombouwoutou dit :

      mr. ou Mme Kem Wr Pierre péan ou Robert Bourgi a un contrat avec qui pour défendre ses intérêts ? ils ont parlé librement et dénoncé ce qui pour eux n’était bien, ils ont dit la vérité de ce qu’ils savent. Pensez vous que ça peut être la même chose pour Me claude Dumont-beghi? peut-elle scier la branche sur laquelle elle est assise. Allez foutez nous la paix on vous connait pas celui qui consiste a piller toute une banque et venir dire on vous connait, ça c’est le vrais » on vous connait « 

  5. Le citoyen libre dit :

    Elle vient dire aux gabonais qu’ALI n’a rien volé au peuple mais c’est père adoptif qui est le vrai voleur ?

  6. nzam ata dit :

    Le problème aujourd’hui c’est l’acte de naissance avant toute appréciation et avant toute diversion.

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