Le Conseil des ministres a adopté le 30 août 2018, le projet d’ordonnance fixant le statut particulier des greffiers. Un des points focaux de la récente grève du Syndicat national des greffiers (Synagref).

Les membres du bureau du Synagref. © Gabonreview

 

Objet de revendication et de paralysie de l’appareil judiciaire sur l’ensemble du territoire durant la période allant du 23 février au 22 juin, le point sur le statut particulier des greffiers a été réglé par le Conseil des ministres du 30 août dernier.

Selon le communiqué final du Conseil des ministres, cette ordonnance qui participe de l’amélioration et de l’actualisation des conditions d’exercice des professions juridiques et judiciaires, ainsi que de la consolidation de l’Etat de droit au Gabon, vise à pourvoir les personnels des greffes d’un cadre juridique offrant des garanties d’une meilleure valorisation du capital humain de ce corps.

Le président du Synagref, Georges Boupenga n’a pas caché sa satisfaction de voir ce texte franchir une grande étape avant son adoption au parlement. «C’est un projet de loi que nous attendions beaucoup avec espoir et nous sommes ravis que ce texte soit adopté en Conseil des ministres, mais encore, il faut qu’il puisse passer au parlement pour qu’il soit adopté et reconnu comme loi de la République. Ce texte permettra à chaque postulant au corps de greffe, de connaître exactement son cheminement dans la carrière et de s’épanouir».

Le statut particulier du corps des greffes a pour but de différencier et surtout de spécifier les attributs du fonctionnaire greffier par rapport aux autres fonctionnaires. Il permettra au greffier d’exercer ses tâches dans des conditions optimales. Ce statut lui reconnaît comme à bien d’autres fonctionnaires des garanties de carrière, de formation et de spécialisation dans le secteur du droit.

 
GR
 

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