Les acteurs non étatiques, notamment Brainforest de Marc Ona Essangui, ont participé, du 17 au 19 novembre dernier, à un atelier régional à l’Université de Pretoria en Afrique du sud. Il s’agissait de réfléchir aux voies et moyens de protéger le droit de vote, le droit d’éligibilité, la liberté d’opinion et la liberté de réunion et d’association.

Marc Ona Essangui à l’atelier régional à l'Université de Pretoria © Facebook.com
Marc Ona Essangui à l’atelier régional à l’Université de Pretoria © Facebook.com

 

Un atelier sur la protection civique s’est récemment tenu à Pretoria en Afrique du Sud. L’objectif de cette réunion à laquelle prenait part le secrétaire exécutif de Brainforest était d’aborder les inquiétudes croissantes des acteurs de la société civile face à la réduction de l’espace civique en Afrique. Pendant ces deux jours de travaux, les représentants de la société civile africaine de 14 pays rechercher les voies et moyens d’améliorer la situation dans de nombreux pays où les gouvernants tendent à réduire considérablement leur champ d’action.

Au terme des travaux, les participants ont collectivement identifié des obstacles à leur travail. Ils ont partagé les expériences et les meilleures pratiques afin de mieux affronter les problèmes prioritaires identifiés. Les principales recommandations sont adressées à la société civile, aux gouvernements africains et à la communauté internationale qui peuvent mieux développer et protéger l’espace civique. Les participants ont exprimé leur espoir sincère que l’atelier permette la poursuite du dialogue, mais plus important encore, des actions concrètes en appui à la société civile africaine.

Selon les participants, la tendance à travers le continent est aux lois restrictives, aux règles et politiques drastiques visant la société civile. L’atelier a donc offert l’occasion aux panélistes d’approfondir les conversations et favoriser la collaboration. Les discussions ont porté sur trois sujets clés, à savoir  : comment répondre aux restrictions de la liberté de réunion et d’expression ? Quelles stratégies de renforcement des coalitions et des plaidoyers ? Comment faire pour accéder aux ressources ?

Présente à cette réunion, l’Organisation des Nations-Unies n’a pas manqué de dire toute sa détermination à ouvrer pour l’élargissement des espaces civiques. «Nous pouvons et nous devons faire mieux en tant que militants, les partenaires et les bailleurs de fonds au niveau local, national, régional et international pour surmonter ce grand défi de notre temps», a lancé le rapporteur spécial des Nations-unies pour le droit à la liberté de réunion pacifique et d’association. «Nous (voyons) les efforts visant à contraindre les droits fondamentaux des peuples par des despotes et supposé démocrates semblables, non seulement en Afrique, mais dans le monde entier», dénoncé Maina Kiai.

Des préoccupations reprises par le secrétaire général de la Communauté des démocraties, qui a exprimé sa solidarité avec les militants de la société civile en Afrique. Pour Maria Leissner, il ne s’agit pas de l’affaire de «l’Occident contre le reste du monde», mais plutôt d’un conflit mondial entre «les démocrates et les escrocs; les gouvernements qui ont demandé à leurs citoyens leurs mandats à travers des élections et ceux qui cherchent à conserver le pouvoir par tous les moyens».

L’atelier a été co-organisé par le Centre international pour la non-profit law, Civicus et la Communauté des démocraties en collaboration avec le Bureau du Rapporteur spécial de l’Onu sur le droit à la liberté de réunion pacifique et d’association, dans le cadre de leur série de dialogues régionaux sur l’accès aux ressources. L’atelier a été financé par l’USAID.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. manondzo dit :

    Voilà où est ta place, pas ailleurs!

  2. bekalé mayombo wenceslas dit :

    DIEU EST GRAND
    sa place est à l’université de prétoria et la tienne est dans les mapanes

Poster un commentaire