Les populations occupant illégalement les parcelles de la Société nationale des logements sociaux (SNLS) à Bikélé, dans la zone de Zong, vont être intégrées à défaut d’être expulsées. Une action soutenue par la mairie de la commune et Paul Biyoghe, notable de cette localité.

Le directeur général de la SNLS, Joël Mbiamany Tchoreret. © Gabonreview

 

Préférant l’intégration au lieu du déguerpissement des populations occupant illégalement ses terrains à Bikélé, dans la zone de Zong, la Société nationale des logements sociaux (SNLS) a engagé le processus y relatif. Une décision présentée par la société au maire de cette commune et à Paul Biyoghe Mba, notable de cette localité, le 23 octobre à Bikélé.

«Nous allons convier les populations de Zong à une réunion que nous tiendrons à la mairie de Bikelé d’ici peu, afin de les informer du processus d’intégration que nous avons mis en place pour la délivrance de titre foncier, plutôt que de les déguerpir», a affirmé le patron de la SNLS.

«Pour cela, nous attendons d’achever la campagne d’identification des populations habitants sur nos sites, afin de délivrer à ces dernières des titres fonciers, à travers des plans de morcellement en règle, ensuite il sera question d’harmoniser des plans de construction qui répondent aux standards», a ajouté Joël Mbiamany Tchoreret.

Pour lui, cette mesure vise deux objectifs : éviter que Bikelé ne se transforme plus tard en bidonville et, permettre que les populations installées là depuis longtemps soient protégées par la loi. Une initiative saluée par Paul Biyoghe Mba, ancien Premier ministre et notable de la localité.

«Lorsque les populations se sentent impliquées dans un projet, elles adhérent généralement sans problème. Et nous soutiendrons cette action de la SNLS qui est bénéfique pour les populations. Cela permettra notamment d’empêcher Bikélé de se transformer en ghetto. C’est le cas à Libreville avec l’exemple du quartier la Sorbonne, qui par l’inertie de l’Etat est devenu un ghetto alors que cette zone était une propriété du ministère de l’Education nationale», a conclu Paul Biyoghe Mba.

 
GR
 

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