La capitale gabonaise accueillera dans les jours qui viennent la Semaine internationale des personnes d’ascendance africaine, dont les travaux de préparation ont été lancés le 7 avril par Alain-Claude Bilie-By-Nze.

Scène des travaux de préparation avec Alain-Claude Bilie-By-Nze et Antoine Manda Tchebwa, le 7 avril 2017 à Libreville. © Capture d’écran/Gabonreview

 

Plus de deux ans après la proclamation par l’Organisation des Nations Unies (ONU) de la Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine (2015-2024), sous le thème «Reconnaissance, justice et développement», le Gabon s’apprête à accueillir la Semaine internationale des personnes d’ascendance africaine (Sipaf). Les préparatifs ont été lancés, vendredi 7 avril à Libreville, par Alain-Claude Bilie-By-Nze, ministre d’Etat, ministre de l’Economie numérique, de la Communication, de la Culture et des Arts. Avec lui, Antoine Manda Tchebwa, le directeur général du Centre international des civilisations Bantu (Ciciba), qui a indiqué que «ce programme permettra aux afro-descendants de rentrer sur leur terre d’origine, l’Afrique, par la porte de Libreville».

Cette semaine sera articulée autour de plusieurs activités, ont annoncé les organisateurs, citant notamment la tenue d’«une grande conférence» devant regrouper une cinquantaine de personnes parmi lesquels des chercheurs et des professeurs d’universités venus des Amériques et du continent africain. Ceux-ci, «viendront nous parler de la condition actuelle des afro-descendants», a annoncé le DG du Ciciba sur Gabon 24.

Si la Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine a été placée sous l’égide du Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) en décembre 2014, pour Marie Evelyne Petrus-Barry, Représentant résidant du Pnud, cette semaine internationale à Libreville permettra d’encourager les Etats à éradiquer les injustices sociales héritées de l’histoire et à lutter contre le racisme, les préjugés et les discriminations raciales dont les personnes d’ascendance africaine sont encore victimes, pour coller aux objectifs assignés par l’ONU à la Décennie. «Nous sommes 300 millions d’afro-descendants dans le monde, qui avons été arrachés à la terre africaine par la traite négrière, et une grande partie de ces 300 millions a encore les séquelles de cette traite négrière dans leur vie de tous les jours», a-t-elle précisé.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. AGORA dit :

    Mascarade. ..de voleurs ! !

  2. natty dread dit :

    c’est quoi ce machin? les gabonais sont victimes de mépris et de déni de démocratie au quotidien, et vous vous permettez de vous poser en défenseur des descendants de la diaspora africaine?!! c’est fort de café…

  3. Manonze Mulumi a Kengue dit :

    Comme tous les autres evenements organisés au Gabon depuis le hold up electoral, cette rencontre n’est pas la bienvenue. Ceci ne peut être percu que comme une insulte vis a vis des gabonais qui aspirant a plus de democratie. Nous avons perdu et continuons de perdre notre identité, notre histoire; les Bongo ayant pris ce pays en otage. Comment pouvons nous nous exprimer et vivre notre histoire quand nous ne sommes qu’a se poser des questions d’ordre existentielle? Merci.

Poster un commentaire