Les maires des de Ndendé et Fougamou ont organisé les 26 et 27 janvier, une campagne de sensibilisation sur le Sida à l’endroit de 4000 élèves avec plus de 500 dépistages gratuits.

Des jeunes de Fougamou en pleine sensibilisation. © D.R.

 

A la suite de la signature par les maires du Gabon de «l’initiative des villes» de l’Onusida, à Lambaréné en mars 2016, Maité Mapangou, maire de Ndendé, et Serge Mandi Mboula, maire de Fougamou, ont organisé une campagne à l’endroit des jeunes de leurs localités.

Les responsables de la campagne autour de la directrice de l’Onusida Gabon, Inge Tack (2e en partant de la gauche). © D.R.

 

L’opération organisée grâce à l’appui de la Direction générale de la prévention du sida (DGPS), de l’ambassade de France (SCAC), de l’Organisation Panafricaine de lutte contre le sida (OPALS), de l’Onusida et de ses jeunes ambassadeurs a permis de sensibiliser près de 4000 élèves et enregistré plus de 500 dépistages gratuits. La directrice de l’Onusida Gabon, Inge Tack, n’a pas manqué de féliciter les deux maires qui, selon elle, sont passés «de la parole aux actes». Elle leur a notamment rappelé «le rôle déterminant qu’ils peuvent jouer dans leur ville afin de réduire les nouvelles infections et d’atteindre les objectifs 90 90 90 d’ici à 2020, notamment 90 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique; 90 % des personnes dépistées reçoivent un traitement antirétroviral durable; et 90 % des personnes recevant un traitement antirétroviral aient une charge virale durablement supprimée».

Cette campagne de sensibilisation a également permis de développer des outils de communication, de former les animateurs, de sensibiliser les élèves dans et en dehors des écoles, mais aussi d’assurer le conseil pré et post test, le dépistage gratuit sur place, avec le rendu d’un résultat immédiat. Avec une orientation pour la mise sous traitement antirétroviral pour des cas déclarés positifs.

Plusieurs jeunes éducateurs de l’OPALS et artistes, à l’instar de Michael Anicet (ambassadeur de l’Onusida), Charly Tchatch (ambassadeur Protest VIH), Andy Nziengui (président du CNJG), Franck Ba’Ponga et Moon ont participé à l’évènement en sensibilisant avec un message commun : «Il faut connaitre ton statut, positif ou négatif. Si c’est positif, alors il faut te traiter tout de suite, et protéger autrui contre le VIH, si c’est négatif, continue à te protéger contre le VIH et les autres IST».

Selon le Maire de Ndendé, «plus de 80 grossesses abouties sur 350 filles scolarisées ont été dénombrées». Un chiffre dénoncé par la directrice adjointe de la DGPS «C’est inacceptable. Nous ensemble, avons la tâche de faire cesser les violences à l’égard des filles et de mettre un terme aux grossesses précoces», a déclaré Denise Marthe Aplogan Ongotha.

Vu l’engouement suscité par cette campagne, d’autres initiatives semblables devraient, selon les initiateurs, être organisées dans d’autres localités, à condition que les maires de ces villes sollicitent l’appui de l’Onusida et celui de la DGPS.

Auteur : Jean-Thimothé Kanganga

 
GR
 

2 Commentaires

  1. le peuple dit :

    Après il faut partager les préservatifs aux jeunes de moins de 18ans ..

    ça ira « c’est le temps »

  2. le peuple dit :

    imaginez la suite!!!!

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