L’ambassadeur spécial de l’Onusida, pour la jeunesse et la collaboration Chine-Afrique, Gervais Yao Kouassi, dit Gervinho a échangé le 17 janvier 2017 avec les enfants et jeunes infectés et affectés par le VIH Sida au siège de l’Onusida à Libreville.

L’ambassadeur spécial de l’Onusida, pour la jeunesse et la collaboration Chine-Afrique, Gervais Yao Kouassi, dit Gervinho, au centre. © Onusida-Gabon

 

En séjour au Gabon dans le cadre de la Coupe d’Afrique des nations de football (Can 2017), l’attaquant ivoirien Gervinho a consacré sa journée du 17 janvier, à écouter et à échanger avec une cinquantaine d’enfants et jeunes infectés et affectés par le VIH Sida, au siège de l’Onusida à Libreville. Témoignage personnel, dénonciation, stigmatisation et dépression mais aussi bonheur et amour. Les problèmes quotidiens ont constitué l’essentiel des discussions entre le jeune ambassadeur spécial et ses fans, ses homologues nationaux, les accompagnateurs, les activistes ainsi que la directrice générale de la prévention du Sida ; Amissa Bongo Ondimba.

Signature de l’engagement pour la campagne «Protège le goal». © Onusida-Gabon

«Je suis vraiment ému, c’est la première fois de ma vie que j’entends de tels témoignages poignants», a déclaré Gervinho, «Comme vous le savez, j’aurais voulu jouer ici avec mon équipe mais je suis blessé. Votre force mentale et votre joie de vivre m’encourage tellement à surmonter les défis de la vie», a-t-il confié avant de signer l’engagement de tous ces jeunes fans de foot présents pour la campagne «Protège le goal» pour soutenir la vision de l’Onusida de zéro nouvelle infection au VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida à l’occasion de la CAN 2017. «Comme au football, nous devons garder l’œil sur le ballon et jouer en équipe pour atteindre la vision de l’ONUSIDA : zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida.».

Selon la directrice pays de l’Onusida, Inge Tack, au Gabon depuis 2012, et malgré la réduction de plus de 60% du budget pour le Sida, la couverture des personnes vivant avec le VIH sur le traitement antirétroviral a doublé, la prise en charge pédiatrique a même triplé, les nouvelles infections ont été réduites de 30% et la couverture de la PTME est à 78% en 2015. «Cependant, un changement radical de l’organisation, la gestion et la supervision de la prise en charge du VIH sont nécessaires pour atteindre les 90 90 90», a-t-elle indiqué, soulignant le rôle important que pourraient jouer les ambassadeurs, les jeunes infectés et affectés pour que les services répondent mieux à leurs besoins.

 
GR
 

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