Dans l’incarcération de l’ancien ministre de la Fonction publique, de nombreuses zones d’ombre et une inédite conjonction de faits donnent la fâcheuse impression d’une manœuvre politicienne.

Serge Maurice Mabiala, alors ministre de la Fonction publique. © Gabonreview

Serge Maurice Mabiala, alors ministre de la Fonction publique. © Gabonreview


 
Ironie du sort : un éminent membre d’Héritage et Modernité est interpellé par la gendarmerie puis placé sous mandat de dépôt pour… enrichissement sans cause. Les réseaux sociaux s’embrasent. Certains jubilent. D’autres ironisent. Il faut se déporter sur le terrain politique ou du respect des droits individuels pour voir le débat gagner en densité. L’affaire a tout d’un fait divers. Mais, elle va bien au-delà. Tout le monde a encore en mémoire le récent positionnement du mis en cause. Personne n’oublie sa dernière descente sur ses terres de Mouila. Chacun commente la tonalité de son intervention. Est-on en face d’une affaire relevant du droit commun, d’une tentative d’intimidation ou d’une machination politicienne ? La question reste posée…
Tout bien pesé, cette affaire renvoie d’abord au talon d’Achille d’une bonne partie de la classe politique nationale : les agissements du passé et le rapport à l’argent. Là où ils doivent parler de projets, de politiques publiques, de mobilisation, de conscientisation des masses, de liquidation de l’analphabétisme politique, les élites nationales sont systématiquement ramenées à des pratiques passées sur lesquelles se brisent tous les rêves. N’en déplaise aux esprits vengeurs, on aimerait bien scruter l’horizon, imaginer le futur, inventer l’avenir sans être invariablement condamné à regarder dans le rétroviseur. S’il n’est nullement question d’absoudre quiconque, le principe de l’égalité devant la loi commande de surseoir à ce type d’agissements, jusqu’à l’adoption d’une solution globale, applicable à tous, sans distinction aucune.
Positionnement politique
Dans l’affaire Serge Maurice Mabiala, certains ne manqueront pas de parler d’hommage du vice à la vertu. D’autres y verront une sorte de rappel à l’ordre. Il s’en trouvera même pour vanter le bûcher des vanités. Bien entendu, tout ceci induira un procès en règle des élites, accusées d’avoir trop souvent pris des libertés avec la morale républicaine et l’éthique démocratique. Mais peut-on instruire le procès d’un haut fonctionnaire sans interroger la responsabilité de sa hiérarchie, y compris politique ? Est-on fondé à engager une procédure contre un directeur d’administration centrale sans questionner le fonctionnement de l’appareil d’Etat ? Peut-on parler de poursuites contre un ancien ministre sans examiner son positionnement actuel ? A l’évidence, trop de paramètres donnent l’impression d’une justice volant au secours du politique.
La justice gagnerait à se prémunir des accusations d’instrumentalisation en approfondissant son enquête. Au-delà des pratiques ayant cours sous nos latitudes, les montants évoqués devraient normalement mettre en scène d’autres protagonistes, notamment des banques et/ou des entreprises. D’où venait cet argent ? Où est-il allé ? Sous quelle forme ? N’est-on pas en face d’une opération de financement occulte de la vie politique, de certains projets hors budget ou d’actions de médiation ? Dans un contexte où les relations incestueuses entre la politique et la finance ont souvent mis à contribution les régies financières, dans un environnement où la loi de finances et ses annexes ont avant tout valeur de caution, il faut bien répondre à ces questions. Si des éléments de preuves apparaissent contre Serge Maurice Mabiala, la justice devrait s’efforcer d’être la plus transparente possible, au risque d’être accusée de faire la courte échelle au politique.
En absence de transparence, cette affaire pourrait être polluée par un parfum de manipulation politicienne. Or, – et c’est une maxime connue – «quand la politique entre dans un prétoire, la justice en sort». Au bout du compte, il y a nécessité à mettre en œuvre tous les moyens d’enquête – audition, interrogatoire, confrontation, perquisition – afin de rassurer l’opinion. C’est connu : la garde à vue vise à empêcher à la personne mise en cause de fuir, altérer les preuves ou influencer d’éventuels témoins. Y avait-il ces risques en l’espèce ? C’est loin d’être évident… Au regard du positionnement politique de l’ancien ministre de la Fonction publique, sa mise sous mandat de dépôt pourrait être perçue comme un règlement de comptes, une manœuvre politicienne. Pour les membres du courant Héritage et Modernité, cela ne plus l’ombre d’un doute.
Doutes
Effectivement, Alexandre Barro Chambrier, Michel Menga et leurs amis sont bien conscients d’avoir pris de gros risques personnels en mettant en cause la gouvernance au sein du Parti démocratique gabonais (PDG) et plus largement du pays. Désormais, ils se disent prêts à en payer le prix. A leurs yeux, les accusations formulées à l’encontre de Serge Maurice Mabiala auraient pu l’être à l’endroit de n’importe lequel d’entre eux. Disant connaître les pratiques de leurs frères d’armes du Mouvement gabonais pour Ali Bongo Ondimba (Mogabo), ils disent être protégés par leur statut de parlementaire. Est-ce bien un hasard si le seul d’entre eux à ne pas jouir de l’immunité parlementaire se retrouve aujourd’hui à Sans-famille ?
Héritage et Modernité dit être «en face d’une tentative d’intimidation». Il s’étonne de l’occurrence de la procédure, se demandant si la mise sous mandat de dépôt était nécessaire pour la manifestation de la vérité dans des faits datés de sept à huit ans. Face au tohu-bohu suscité par cette affaire, devant l’inédite mobilisation du secrétariat exécutif du PDG, en présence de nombreuses zones d’ombre, cette lecture pourrait bien obtenir l’assentiment populaire. Naturellement, il subsistera toujours des doutes quant à une éventuelle manipulation des faits à des fins politiques voire leur véracité. Indubitablement, l’affaire Serge Maurice Mabiala sonne comme un hallali. Elle pourrait bien annoncer le déclenchement d’une chasse à courre ou la manifestation d’une justice à la carte visant à consacrer la domination politique d’un camp. Au-delà, elle pourrait déboucher sur un affrontement ouvert au sein du PDG. Aux uns et aux autres de le méditer…
 

 
GR
 

32 Commentaires

  1. FuikaCitizen dit :

    Roxane Bouenguidi je vous aime!
    Tout est dit…
    Les mots choisis,la qualité de l’analyse me font dire que nous avons la chance de compter parmi nous des intellectuels de haut niveau !
    J’étais quelque peu sceptique vu qu’à la tête du pays nous avons un musicien raté entouré d’agent immobilier sans diplôme et autre vendeur de GSM à la sauvette.
    Vous êtes la preuve que notre système éducatif,malgré ses tares, peut engendrer des intellectuels d’exception!
    Merci pour cette nourriture qui ravit mon intellect !

  2. Jean.jacques dit :

    La justice doit agir de cette maniere equitable comme symbolise le logo de la justicia.la balance.dans cette affaire quand il s’agit de la prison d’un pdgiste les gens n’ont d’idées pour commenter.sic’etait quelqu’un de soit disant opposant de la journée.on allait avoir plus de 50cmtaires.Bref s’il ex ministre est coupable il doit faire la prison.et bloquer tous ses biens.et à quand la prison de ceux qui ont volé fonds des fêtes tournantes???

  3. Lekori dit :

    Donnez nous le nom de l’entreprise qui a donné les chèques et de la banque où ils les a touchés puis les numéros de comptes où il a placé le pognon….On veut aussi les versions de ceux là. …Trop facile dans un pays où Bongo Omar passait son temps à demander aux regies de lui envoyer le pognon en passant par BGFI….C’est même en profitant de ça que les petits prenaient au passage. …Ali lui-même faisait pareil : son argent atterrissait a Bicig sur des comptes gérés par Seydou Kane

  4. Citoyen dit :

    Bonjour,
    Comme à ton habitude, voila une analyse objective et digne d’une journaliste, félicitation Roxane.
    Sans passion, cette affaire mérite bien de s’interroger sur son éclatement à ce moment, car une justice aveugle aurait été débordé par des dossiers de malversation financières au Gabon tellement c’est une pratique sportive. Souvent cette argent est orienté vers des actions électorales et politiciennes, mais là avec plusieurs complicités et même de tres hautes complicités.
    Le méssage aussi qui ressort de cette affiare, c’est que au gouvernement et à la présidence de la République les plus proche collaborateurs du Grand émergent sont des gens à la moralité douteuse. Car M. Mabiala est en prison pour des fait qui remontent avant son poste de DCa du PR, et de Ministres. dans un pays sérieux on prends le temps de s’informer sur la moralité des dirigeants sauf si c’est une pratique autorisée tant que tu reste du bon coté de la ligne.
    ca ne fait que commencer!!!!
    Bonne journée

  5. imagine56 dit :

    Justice ou vendetta?
    Roxanne, je réponds sans sourciller VENDETTA.
    Intriguée de voir tous les matins, du monde devant un impressionnant portail, j’ai demandé un jour à un des visiteurs combien avait couté cette hacienda qui ne dit pas son nom, l’homme , un ressortissant de G4 m’a répondu
     » Mme 1 milliard, l’actuel proprio l’a racheté à un entrepreneur sénégalais, c’est quand même le DG du Budget »
    Ce Mamfoumbi n’est pas député peut-il justifier sa soudaine richesse?
    Du côté d’Avorbam, vous avez deux superbes et hollywoodiennes
    villages qui se ressemblent comme deux gouttes d’eau , une à côté du stade et l’autre jouxtant le CES d’avorbam, le propriétaire de ces joyaux de la république a pour nom, Ali Akbar Onanga, rien qu’avec l’argent des barrières de ses villas, un mandjango peut construire 40 studios simples peut être plus, demandez à Ali Akbar comment un fonctionnaire de son état peut avoir en si peu de temps accumuler une si grande fortune, est-il un l’industriel , un artiste, un sportif de formule 1 ou un golfeur du genre Tiger Wood?
    Non, Roxanne, il n’y a pas à chercher de midi à 14 heures, c’est de la vendetta, ça se voit comme le nez sur la figure, les Ali Akbar Onanga infestent notre administration, et continuent allègrement au vu et au su de la Cour des comptes, et de la Commission de l’enrichissement illicite de se servir dans les caisses de l’état comme si c’était normal, qu’attend-t-on pour diligenter une enquête en vue de savoir d’où proviennent les fonds avec lesquels ils mènent un train de vie princier alors que 90% de la population a du mal à joindre les deux bouts?
    Je sais les avocats du système viendront me servir leur éternel refrain, vos vieux opposants sont en liberté et ont fait comme les PS de la majorité, très bien, mais eux avaient un minimum de pudeur de retenue, les émergents le font comme si c’était un droit acquis ….
    Justice? alors que Mme le procureure s’intéresse à ces nouveaux riches, si les Myboto Oye Mba, Ping Eyeghe etc.. ont construit leur fortune en 30 ans, les PS ont édifié la leur en un clin d’œil, et c’est cela qui choque le plus.
    L’argent qui aurait du servir à la construction des routes des hôpitaux, des écoles, des universités et autres infrastructures a été détourné par quelques négriers PS afin de se prendre pour des messieurs ayant réussi dans leur misérable vie, honte à eux, et à tous ceux qui les encouragent. Nous parlons de responsabilité mais sait-on seulement ce que c’est?
    Au Gabon, le détournement de fonds publics est devenu un sport national et comme la honte ne tue pas, bientôt il risque d’être reconnu avec la bienveillance du chef de l’état en une discipline olympique.
    En Afrique du Sud, Zuma n’a pas le sommeil tranquille parce qu’il a puisé dans les deniers publics pour construire sa villa, au Gabon, le dircab du président, son cercle le plus proche et lui même pillent le Gabon et nous ne réagissons pas et on vient nous jouer la comédie de la justice?
    Il parait que celui qui dirige ce pays n’a pas d’acte de naissance, qu’il a usé de faux pour se présenter comme candidat en 2009, pourquoi la JUSTICE N’EXAMINE PAS CE DOSSIER?
    Je ne connais pas Mabiala, d’ailleurs je ne connais pas ces nouveaux gouvernants exceptes de rares vieux chevaux genre ONA ONDO BIYOGHE MBA, LOUEMBET (ceux qui étaient là depuis Bongo Père) donc je reste objective, Mabiala s’il est vrai qu’il a détourné doit être poursuivi, mais ses amis aussi
    Ali Akbar, Mamfoumbi, Louembet, Accrombessi et tous les autres, ALi Bongo idem.
    JUSTICE? NON VENDETTA? TROIS OUI OUI OUI

    • AZOTH dit :

      Coucou
      Que dire de leurs frasques a l’étranger ? si les gabonais savaient .
      des villas a n’en plus finir qui ne reçoivent personnes, des cylindrées qui prennent la rouille, des maîtresses qui s’achetant des louboutins chaque deux jours …
      pour une visite d’une semaine, on achete 10 Mercedes classe s 350 , apres les voitures sont parquées car on ne sait plus quoi en faire .
      La justice ? des dames qui prennent des « galons  » , comme lydie paillat, et cette ouwé , mais qui cachent les dossiers de petites personnes , quand celles ci sont en bisbilles avec les hommes du palais pfffff
      OUI OUI OUI VENDETTA

      • imagine56 dit :

        Azoth, mon Azoth, je suis contente de te retrouver, comment vas tu? Tu sais frérot, l’affaire Mabiala va enfoncer Ali, comme on l’a embastillé, il doit dire tout tout tout
        bref, il doit gaspiller n’est ce pas mon Azoth?

    • Tata Madiba dit :

      imagine56,
      Sans risque de me tromper, moi aussi je répond VENDETTA
      Je voudrais ajouter à la fortune de l’ancien DGB son imposante villa style Santa Barbara à Ndéndé et un nouvel hôtel flambant neuf de 2 étages et d’une centaine des chambres sur la route de l’aéroport de Mouila. Selon certaines indiscrétions cet hôtel est estimé à environ 1.5 Milliards.
      Que tous ceux qui ont fait traverser la panthère la rivière, commencent à méditer.

  6. moundounga dit :

    Bjr. Trois temps forts dans ce texte: L’affaire a tout d’un fait divers, tout le monde a encore en mémoire le récent positionnement du mise en cause, affaire relevant du droit commun, tentative d’intimidation, machination politicienne? ET plus loin, on aimerait bien scruter l’horizon, imaginer le futur, inventer l’avenir sans être invariablement condamné à regarder dans le rétroviseur et enfin Au-delà, elle pourrait déboucher sur un affrontement ouvert au sein du PDG. Aux uns et aux autres de le méditer… C’est clair comme de l’eau de roche, sauf les aveugles refusent de voir. Dis d’une autre manière « tu n’es pas avec moi tu es contre moi ou les charognards se nourrissent des carcasses laissées par les lions ou tigres suivez mon regard! Amen

  7. diogenefg dit :

    Comme toujours, l’article est précis.Il faut une solution globale, l’indépendance de la justice, l’étude approfondit des réseaux de financement des partis politiques, la fin des arestations arbitraires…La Révolution donc !
    Le système « PDG » fonctionne comme une pyramide maffieuse : le parrain ne se salit pas les mains, il touche sa commission et protège ses affidés.
    Il nous faut « les incorruptibles  » pour résoudre notre problème, mais voilà, chacun a quelque chose à se reprocher…Sauf peut être les plus jeunes.Donnons le pouvoir aux jeunes, l’expérience ils vont l’acquerir comme tout le monde, non plus vite !

  8. EKA dit :

    La meilleure plûme de GabonReview, ROXANNE BOUENGUIDI. Une analyse très objective et bien rédigée…

  9. Sylvano Diopez dit :

    Bonjour,
    A y regarder de près cette affaire ne peut être que politique. Je n’innocente pas Serge Maurice Mabiala mais nul n’a besoin d’être nganga pour voir dans la méthode employée la main du politique sinon de l’émergent en chef. Comment comprendre qu’une entité mise en place il y a quelques jours puisse déjà instruire une affaire pareille. L’enquête préliminaire a été faite par qui? Le dossier Mabiala était-il le seul? Autant de questions qui à mon humble avis mériteraient des réponses claires, quand on sait que la cours des comptes et la commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite ont des dossiers déjà ficelés. Alors sortons les tous pour qu’on rigole. Il n’y aura jamais assez de places en prison pour les accueillir tous. Au Gabon il faut être du bon côté de la barrière ou ne pas traîner de casseroles. Ce pays est rempli de faussaires à tous les niveaux. Le pillage des deniers publics et l’usage de faux sont un sport national. Les 3/4 des agents des corps habillés sont munis de faux actes de naissance pour pouvoir être enrôlés. Ça ne les empêche pas de maltraiter les concitoyens qui sont appréhendés pour les mêmes faits. La quasi totalité des administrateurs de crédits et de patrons d’entreprises d’Etat ou para étatiques ont mis la main à la caisse sans pour autant être inquiétés. Il suffit de rester du bon côté de la barrière pour bénéficier de l’humilité mafieuse. Ainsi va le Gabon. Serge Maurice Mabiala a eu tord de penser qu’il était à l’abri de ce genre de désagrément. Peut être pensait-il qu’ils se tiennent tous par la barbichette. Si c’est le cas alors qu’il balance à son tour..

    • Neto dit :

      Dans tous les cas, politique ou pas il lui est reproché des faits. S’il les récuse alors qu’il fasse la preuve de son innocence parce que la justice a la preuve de sa culpabilité, et c’est la raison pour laquelle il a été transféré. Quand vous traînez des casseroles, le mieux est de vous taire et ne pas vous ériger en donneur de leçon de gestion, sinon c’est insultr la mémoire collective. Nous autres citoyens souhaitons que ceux qui ont quelque chose à se reprocher fassent amende honorable et ne viennent pas faire croire à des machinations quand les faits sont avérés. Dans tous les pays du monde démocratique ou non, seuls ceux qui ont la conscience tranquille ont droit à la parole citoyenne et publique; mais vous trempez dans la corruption et vous vous imaginez protégé parce que vous feriez partis de groupement politique…Hier encore ce monsieur se croyait intouchable, aujourd’hui il ne l’est plus! soyons prudent à ne pas tout politiser parce que sinon il ne sert donc à rien de réclamer de chacun une justice équitable parce que nous n’irons pas la trouver ailleurs que dans nos tribunaux. Et à force de l’affaiblir, il n’y aura plus aucun juge pour prendre ses responsabilités dans les grands faits de détournements. Nous avons réclamé une cours spéciale et permanente pour les crimes économiques eh bien elle est là. Si vous suiviez les délibérations du conseil des ministres vous auriez suivis la création de cette cours spéciale, attendons de voir la suite, et la suite c’est tous ces criminels tapis dans l’ombre du pouvoir et de l’opposition qui passeront à la barre; il ne faut pas vouloir une chose et son contraire, on ne s’en sortirait jamais. Les fêtes tournantes et autres crimes économiques sont connus de tous, les dossiers de la CNLCEI existent, maintenant acceptons de voir nos pseudo leaders politiques passer à la barre pour justifier leur opulence.
      Mais vous pouvez aussi choisir de tout politiser, dans ce cas là ne réclamez rien! Vous direz qu’il n’y a pas que lui, mais donc il y a lui aussi. Vous direz mais les autres? oui les autres suivront car lui c’est le premier; il y a toujours un premier!
      Dans la paix et la fraternité!

      • AZOTH dit :

        NETO,
        on voit bien comment ton argumentation est  » pisée  » .
        Oui tu penches bien d’un coté , celui de ceux qui sont a la base de cette distorsion.
        Il est question ici de punir tous les voleurs ! Mais pourquoi effectué un tri , une selection , qui ramene toujours a piocher dans le camps de ceux qui denoncent le non respect des dispositions sur notre territoire ? la maltraitance des gabonais ,le viol de notre constitution?
        Neto, Oui, tout le monde a volé et peut etre vol encore, mais que faisons nous des gens comme BERRE?
        Pour l’avoir vecu en direct , BERRE avait mis en place , lorsqu’il etait au gouvernement des  » berre boys » : devant moi , chaque fois qu’il devait aller en campagne , chacun de ses petits , devaient, par la position que berre lui a octroyer une somme de 20 000 000 fcfa, le minimum.
        Ces « BERRE BOYS » etait un groupe de plus de 10; ils versaient la dime au parrain ( je rappelle que celui la dans son interview a jeune afrique ,dit bien que son film preferé c’est le parrain…. c’est tout dire ). Je peux meme affirmer avec preuves et noms a l’appuie que ce monsieur soumettait ces peres de famille par l’ultime chez un homme : l’obligation de se livrer a des pratiques homosexuelles. Pratique qui leurs ouvrait les faveurs de BERRE.
        Neto ce qui est soulevé dans cet article est grave , et peut faire eclater le GABON. car derriere ce MABIALA que je ne connais pas , il y a un ou des parrains a qui etait destinés cet argent ( s’il y’a eu vol ) . Souvenons nous de BIYOGUE MBA et son homme de main au 2 milliards.
        L’article attire l’attention sur le financement électoral, et c’est la ou il faut se demander qui sont les parrains visés… et surtout que H-M a bien des vieux derriere qui poussent .
        Oui il y’a toujours un premier , mais la , c’est le dernier qui est premier ….
        Il y’a comme un vrai problème, et les stratèges de votre camp se sont perdu en conjectures!
        Si on fait ci , nous aurons ca ! hummm

  10. Oréma dit :

    Cet article nous offre une très belle analyse de l’affaire Serge Mabiala. Cela frappe aux yeux que c’est un règlement de compte. La semaine dernière, Serge était à Mouila pour la clôture de la troisième édition des cours de vacances aux enfants molvinois et a offert des kits scolaires à tous pour soulager les parents quand on sait la précarité, la paupérisation forcée imposée aux gabonais par les PS. L’homme a conquis les populations molvinoises et ça dérange. Mais alors, on a plus le droit d’aider les siens et d’être bien vu par eux? C’EST DE LA PURE VENDETTA.

  11. Ecriture dit :

    Face a un scandal defincier comme celui-ci, les differents acteurs qui ont participe de pres comme de loin a cette affaire devrait etre entendu a fin d’elucider l’affaire.Cela permettrait d’avoir plusieurs elements a charge et de les confronter, pour plus d’equite.
    En tout etat de fait il y a beaucoup de zones d’ombres dans cette histoire, et comme lui beaucoup doivent repondre de leurs actes…

  12. Ophey dit :

    Il est rare de tomber sur une analyse objective de la politique et des évènements qui surviennent dans notre pays. Je vous tire mon chapeau.
    J’ai envie de dire que nous savons tous qui est qui dans ce pays. Que les uns ne s’y trompent pas. Aujourd’hui c’est le tour de Mr MABIALA, demain quelqu’un d’autre se retrouvera dans la même situation. Il n’est pas question d’excuser quelque comportement que ce soit. Mais si on veut appliquer la loi, qu’on le fasse de façon transparente. Et je crois que madame le procureur qui veut faire plus de zèle qu’autre chose aura du boulot…si tant est qu’elle sache le faire.
    Cette affaire sans le coup fourré à des kilomètres et comme elle est sans aucun doute politique, il revient aux membres de H&M de s’exprimer en conséquence pour que chacun prenne ses responsabilités.

  13. akiee dit :

    Roxanne merci
    mais même toi même, je pense que tu poses la question mais dans le fond tu as la réponse.
    Vendetta, sans sourciller .
    Malheureusement pour Sergio, il n’est pas un élu, donc il ne bénéficie pas comme ses compères d’H et M de l’immunité. C ‘est rien que pour ça qu’il est sacrifié sur la place publique et qu’il perd sa dignité .
    Sinon tous auraient été arrêtés tels des moins que rien.
    Simplement pour avoir dit haut ce que pensent bas tout le monde.
    Moi j’attends qu’on m’apporte les preuves du délit qu’on lui reproche et si c’est vrai eh ben qu’il assume, mais dans ce cas que tout le monde qu’on sait qu’ils ont fait pareil, passe à la trappe. Pas de deux poids deux mesures.
    Si cela n’est pas fait eh ben le peuple qui pense que c’est une vendetta, aura eu raison. Eh en face ils perdront leur crédibilité.
    Je connais très bien le mis en cause du jour, et ça ne lui ressemble vraiment pas, mais bon, je peux me tromper hein. Mais quand la politique s’y mêle, c’est autre chose.
    Mais bon c’était comme ça que Dieu avait décidé que ça se passerait pour lui, à lui de rebondir une fois ce cauchemar passé.
    Courage.

    • Jesuis! dit :

      Bonjour,
      C’est l’une des choses qui fait pitié au Gabon : l’on pose la question au lieu de présenter tous les éléments de la réponse, lesquels éléments permettraient de gagner du temps en passant à autre chose. En effet, il suffit de dire que si cette affaire n’était pas politique, d’autres auraient subi le même sort que Mr Mabiala, les détournements des deniers publics établis étant évidents.

  14. Ophey dit :

    Bonjour,
    Je tiens tout d’abord à saluer la lucidité avec laquelle cet article a été écrit. Cette affaire est cousue de fil blanc, et utiliser le conditionnel pour en parler serait une aberration. Il n’y a eu aucun respect des formes, l’inculpation n’a été signifiée au prévenu que plusieurs heures après son arrestation. Qui a porté plainte? Quels sont les éléments qui tendent à conduire vers une telle démarche? Quelles sont les personnes impliquées? mystère et boule de gum. Il est surprenant de voir qu’un haut cadre de l’administration soit poursuivi à titre personnel sans que sa hiérarchie, responsable de ses actes ne soit inquiétée. L’amateurisme avec lequel le procureur traite cette affaire montre bien les années de sèche dans son cursus universitaire. Le moins que l’on puisse dire est que cette affaire est politique. Que les frondeurs de H&M prennent leurs responsabilités et s’expriment. Si Mr Mabiala est coupable, qu’on ne apporte la preuve et qu’il paye. De toute façon, avec tous les profitos qu’l y a dans ce pays, la gendarmette nationale ne devrait pas chômée…si elle a ne serait ce qu’un vague souvenir des grands principes du Droit Pénal

  15. je passe dit :

    C’est réellement un plaisir de vous lire, Roxane, vraiment chapeau ! C’est une très bonne analyse de la situation et à mon humble avis, je pense qu’il s’agit bien d’une vendetta. Encore une fois BRAVO!

  16. Mamboudouiste authentique dit :

    VANDETTE oui VENDETTA. Le système veut manger ses enfants et petits enfants rebelles, ayant accepté de se repentir et tourner la page d’un GABON conduit par des principes qui tuent les intelligences, ruinen la mériticratie, insultent la dignité et crachent sur la démocratie comme substrat fondateur légal de notre fonctionnement politique. COURAGE petit frere et que Dieu te visite dans cette sale prison où sont passés tant des compatriotes ayant dit NON au système BONGO dont le PDG a été des tous temps l’outil destructeur de l’Homme Gabonais, avili, chosifié.

  17. Meyong Justin dit :

    Que celui qui n’a jamais péché, jette la Pierre à Mabiala. Vous n’avez pas compris que c’est un règlement de compte? Qui pille le Gabon mieux que les Bongo Ondimba?

  18. l'ombre qui marche dit :

    H&M doit monter au filet c’est le moment de prouver aux gabonais que leurs idées ne sont pas que des rodomontades c’est avec cette connerie de l’usurpateur et sa clique que H&M va entrer par LA GRANDE PORTE DANS L’HISTOIRE DU GABON OU FINIR DANS LES POUBELLES DE CETTE MEME HISTOIRE CAR SI LES MEMBRES DE H&M NE SORTENT PAS LES DOSSIERS QU’ILS ONT SUR LEURS ADVERSAIRES ALI ET LE MOGABO VONT LES BROYER

  19. Erwan dit :

    Quelle honte pour mon Gabon

  20. YOVE dit :

    VENDETTA, il s’agit bien d’une vendetta. Ceci est l’acte I que le MOGABO a posé. H&M devra réagir vigoureusement, avant que leurs adversaires, qui sont aussi les ennemis du Gabon dans son ensemble, ne mettent en scène l’acte II qu’ils ont prémédité. A H&M, je dis courage!

    • YOVE dit :

      A Imagine56, Meminetame, l’Ombre qui marche, Fille, Le patriote 123 et les autres battants patriotes.
      Salut à tous. Juste pour signaler mon retour, après un long silence consécutif à de graves problèmes au niveau de mon matériel informatique. Vous m’avez bien manqués!

      • Maminitame dit :

        Bonjour YOVE
        J’ai posté une série d’interrogations concernant l’article sur la BURKINAISATION du Gabon, peux-tu me donner ton avis. Je titille un peu ton candidat, mais c’est ça aussi la démocratie.
        a+

        • YOVE dit :

          Bonsoir, mon frère Meminetame
          Voici quelques éléments de nature à répondre à ton attente sur la question de la « BURKINAISATION DU GABON ».
          Le Gabon peut-il s’inspirer avantageusement de ce pays sahélien, en épouser la dynamique, de façon à lui ressembler? L’affaire est ardue, du fait que les différences entre ces deux pays sont profondes. Elles tiennent d’abord à des contingences géographiques et culturelles avant de prendre une allure économique et politique.
          I. LES GABONAIS DEVRAIENT S’INSPIRER DU BURKINA COMME D’UN MODELE DE VIGILANCE, SANS LAQUELLE LA FOULE EST UN TROUPEAU ET NE SAURAIT FAIRE PEUPLE.
          – Cela est une exigence morale avant d’être un impératif politique.
          – Or, nous constatons que les Burkinabè se lèvent constamment et résolument pour dire « NON », »ASSEZ », chaque fois que la coupe de la souffrance est pleine; tandis que les Gabonais sont lents à réagir, à propos des affaires qui les concernent directement et qui engagent leur vie individuelle et commune.
          II. A QUOI CELA PEUT-IL ETRE DU?
          De quelle nature sont les pesanteurs qui donnent aux foules gabonaises cet air si débonnaire, voire pataud et même lugubrement amorphe?
          1. La réponse qui saute aux yeux est que les Gabonais ont été rendus cupides, mabouls d’argent et d’artifices par le pouvoir des BONGO, qui ont toujours agi en ennemis du peuple gabonais.
          2.Le pouvoir des BONGO est fondé sur un himalaya de mysticisme et de prédations de tous genres.Comme nous disons chez nous, « les Gabonais sont mangés ».
          3. Ceci dit, il nous faut nous poser la question de savoir si cela ne repose sur un substrat culturel identifiable, qui rend possible de telles dérives chez nous.
          4.Mon humble avis est que ce substrat, ce socle ancien, existe effectivement et qu’il tient à ceci:
          4.a. Le Gabon est, à 85 pour 100, recouvert de forêt dense, difficilement pénétrable.
          4.b. Ainsi, en forêt équatoriale, la vue ne porte pas loin. Chaque village, grand ou petit, n’est qu’une clairière, qui n’offre presque aucun horizon. La forêt omniprésente, en même temps qu’elle est pourvoyeuse de vie, est aussi source d’angoisse, de peur, tantôt fondée en raison, tantôt diffuse, insidieuse. La noire forêt est donc, à la fois, corne d’abondance et lieu d’insécurité. En forêt, il est en effet plus aisé pour des troupes d’envahisseurs de se dissimuler et donc de surprendre les autochtones. Sans oublier les fauves et autres animaux nuisibles…
          4.c. Sous les frondaisons de la forêt équatoriale, le voyage est une chose exceptionnelle. Seuls les chasseurs ont l’habitude de s’éloigner du village. Mais cela ne concourt pas forcément à se lier aux gens de l’extérieur, à se mettre en situation d’ouverture sur le monde.
          5. De ce qui précède, nous retenons ces enseignements:
          – Le Gabonais, homme de forêt, est, traditionnellement, peu enclin au voyage, à la découverte d’autrui. Son horizon, étroit, semble lui donner une notion étriquée et close de l’espace, donc de ce qui est extérieur à lui, notamment à son village, qui est son monde, sa référence. Cet extérieur est pour cela considéré comme potentiellement dangereux. Il faut donc s’en prémunir, non pas tant en se barricadant _nous n’avons inventé ni béton ni forteresse_ mais en se réfugiant dans le temps, en l’étendant, en l’hypertrophiant. Nous ne vivons pas seulement dans le temps, mais nous vivons du temps, nous nous nourrissons du temps. Nous sommes les marqueurs du temps; c’est pour cela que nous donnons l’impression qu’il peut nous attendre…
          – Dans la société traditionnelle gabonaise, c’est la production agricole qui est au fondement de l’économie. Or, à l’activité de production formelle, l’homme ne participe que de façon marginale, tout au plus trois mois par an, abandonnant l’essentiel des tâches y relatives aux femmes. Ce sont donc elles qui se préoccupent des questions liées au rendement du sol, aux techniques agraires, qui se piquent donc de recherche, sinon scientifique du moins empirique, aux fins de mieux nourrir leur homme et les enfants. Malheureusement, la voix des femmes ne leur appartient pas; ce ne sont pas elles qui font les lois; ce ne sont pas elles qui organisent le corps social. Ainsi, les mains qui produisent n’ont pas voix au chapitre. A cet égard, ne peut-on pas dire que la production formelle, continue et organisée des biens économiques est, en quelque sorte; marginalisée aux quatre coins du Gabon traditionnel? Par conséquent, ne peut-on pas dire que, de cette façon, c’est la notion de travail autocentré qui se trouve frappée d’un déficit de considération, puisque étant une oeuvre de femme? A l’opposé c’est presque de façon exclusive que se trouve magnifiées la science et l’art de la parole, qui sont, il est vrai, porteuses de valeur sublime, puisque étant éminemment masculines. Quant au travail du Blanc, parce que donnant lieu à un maigre salaire, il se trouve enveloppé d’une haute considération, alors qu’il est avant tout une aliénation…
          6. Dès le début de la colonisation, le territoire du Gabon a été administré par les bidasses de la marine de guerre française, chargés de protéger des intérêts privés français représentés par des compagnies concessionnaires surpuissantes dont la plus emblématique est la SHO, une véritable pieuvre agrippant tout ce qu’elle trouvait: okoumé et autres essences ligneuses, caoutchouc, talc… Ainsi, au Gabon, l’administration coloniale, infestée de barbouzes, s’est vite dévoyée, pour devenir une engeance d’intérêts inavouables. Les origines du Delta Synergie d’aujourd’hui peuvent,sans trop exagérer, remonter jusqu’à cette coterie initiale devenue mafieuse sous les BONGO.
          Voilà quelques aspects du socle sur lequel la longue dictature des BONGO a fondé son emprise mentale et physique sur l’ensemble de notre pays.
          III. A L’OPPOSE DE TOUT CELA, LE BURKINA PRESENTE LES CARACTERISTIQUES SUIVANTES:
          – Pays de savane, comme tous les autres appartenant à l’ensemble dénommé Sahel, au Burkina, l’horizon est ouvert, la vue porte loin, les voyages y sont choses d’autant plus courantes et aisées que l’homme dispose de l’âne et du cheval comme moyens traditionnels de locomotion. Ainsi, le sahel, dans son ensemble, est une région de brassage des peuples, d’où résulte une émulation certaine, d’où l’on tire aussi des critères pour une objective évaluation de soi-même, en tant que nation au sens large.
          – Dans cette même région, ce sont les hommes qui travaillent la terre et qui élèvent des troupeaux. Ce sont donc eux qui nourrissent leur famille, qui sont les principaux agents économiques. Comme la terre est difficile, ils y consacrent le meilleur de leur temps, de leur énergie, de leurs ressources intellectuelles. Chez eux, la force productrice et la puissance organisationnelle coincident donc chez la même personne: l’homme, le mâle. Aussi le travail en général se trouve-t-il doté d’un coefficient élevé de dignité. Il en va de même de toutes les valeurs qui s’y rattachent; notamment la notion de la chose publique, du bien commun…
          – Les colonies d’Afrique de l’Ouest sahélienne avaient été administrées par des administrateurs civils et militaires « normaux », dans le contexte de la colonisation, et non par une soldatesque affairiste et mafieuse. De là vient sûrement la notion de l’intérêt général si prégnante dans la région, notamment au milieu des élites.
          -Et puis, le Burkina a été visité par un « extraterrestre » nommé Thomas SANKARA, qui, pour moi, est de la même trempe qu’un Nelson MANDELA ou un Martin Luther KING.Le Nec plus ultra de l’humanité engagée pour la vie non aliénée. Un tel capital ne peut que produire un fruit substantiel et nourrissant!
          A côté de pareil monument les BONGO ne sont même pas une poussière…
          Nous autres, les gabonais, devons donc savoir d’où nous nous venons, si nous voulons vaincre nos tares et nous mettre en situation de bousculer efficacement le cocotier.
          Voilà, mon frère! Comme parler ne peut emplir un panier, je m’arrête par là: étant sûr que tu sauras toi-même apporter la mesure qui manque.
          Quant à mon Champion, que tu ne « titilles » pas seulement, mais que tu bouscules franchement, tu constateras que je demeure serein à cet égard; non seulement en bon démocrate, mais surtout en tant que citoyen sûr de la justesse de son engagement.
          A bientôt, mon frère!

  21. imagine56 dit :

    Yove, yove,
    Que je suis contente de te retrouver, je me disais que tu étais certainement en déplacement et que tu ne disposais pas d’ assez de temps pour nous rejoindre sur le forum.
    Bien sur que tu m’as manquée et je suis heureuse de te savoir de retour parmi nous
    gros bisous frérot

  22. Manzo sinandong dit :

    NETO, tous ceux qui sont au pdg traînent des casseroles et des calebasses, ce parti ne devrait plus exister parce qu’il n’y aurait personne à même de parler publiquement. Vous faites plutôt dans la justice spectaculaire et de la chasse aux sorcières. Le seul crime de Mabiala est d’avoir osé critiquer la manière scabreuse et immature de la gestion du pays, sinon où était la justice au moment des faits.

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