La commission ad hoc chargée de réunir les éléments permettant de lever les protections dont bénéficient le parlementaire accusé d’être le commanditaire de nombreux assassinats avec prélèvement d’organes, a récemment reçu le ministre de la Justice.

Le ministre de la Justice, Séraphin Moundounga. © D.R.

Le ministre de la Justice, Séraphin Moundounga. © D.R.


 
Le ministre de la Justice a été auditionné le 8 janvier dernier par les sénateurs membres de la commission ad hoc chargée de réunir les preuves et tout autre élément pouvant permettre la levée de l’immunité parlementaire du sénateur Joseph Moukala Koumba.
Saisi par les parquets de Libreville et Tchibanga dans cette affaire de crimes qui défraie la chronique dans la province de la Nyanga, le ministre de la Justice a, à son tour, adressé une correspondance au Sénat pour lui demander la levée de l’immunité parlementaire de ce sénateur du Parti gabonais du centre indépendant (PGCI), accusé d’avoir joué un rôle capital dans l’enlèvement puis l’assassinat avec prélèvement d’organes d’au moins 21 personnes depuis 1983. L’éventuelle levée de cette immunité parlementaire vise à permettre au parlementaire de répondre aux accusations portées contre lui.
Reconnaissant d’emblée la présomption d’innocence dont jouit tout citoyen, Séraphin Moundounga a précisé aux sénateurs qu’il s’agit de donner l’opportunité à leur collègue et à son conseil de s’expliquer sur ces accusations portées contre lui et éventuellement de le disculper. Au-demeurant, il a dit ne pas détenir davantage d’éléments pouvant aider ses interlocuteurs dans leur décision. Puis, il a encouragé les sénateurs membres de cette commission ad hoc à tout mettre en œuvre pour un heureux dénouement de cette affaire.
Le sénateur Joseph Moukala Koumba a également été écouté par ses collègues de la commission ad hoc, le 9 janvier 2015. Ayant marqué son étonnement et son désarroi face à l’ampleur des accusations portées contre lui, il a estimé qu’aucun chef d’accusation ne semble formellement porté à son encontre. Et le conseil du sénateur de demander au Sénat de rester en marge de cette affaire «dont les ramifications trouvent leurs fondements dans des desseins inavoués».
La route vers le dénouement de cette affaire semble encore longue. Et l’on se demande si les sénateurs accèderont à cette requête, comme ils l’avaient fait quand il s’était agi du cas de Gabriel Eyéghé Ekomie. Quoi qu’il en soit l’on indique que des démarches et des investigations sont faites avec l’appui d’autres sénateurs, notamment de la province de la Nyanga, pour donner plus de clarté à cette affaire.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Pala dit :

    Des chemins inavoués ? Des destinataires plus haut placés ? Et pourquoi menacer les sénateurs alors qu’ils ne jouent ue leur rôle ?

  2. gee dit :

    vraiment ce ministre la c’est un blagueur pendant qu’il garde des assassins chez lui il veut embêter un honnête citoyen pour des raisons politiques vraiment la franc maçonnerie gabonaise la c’est juste pour masquer vous êtes des tocards,faut d’abord faire arrêter tes amis et parents car depuis 2009 nombreuses familles gabonaises sont endeuillés et toi tu parles de 1983 faut arrêter ta distraction stp. si tu es un homme arrêtes le commanditaire du meurtre du chanteur enigha?on le connait tous même

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