Le Parti démocratique gabonais (PDG) devrait faire face à de nouvelles tensions internes, ses cadres se bousculant déjà pour l’investiture aux futures échéances sans en référer à la hiérarchie.

Ferveur des militantes du PDG à la célébration des 5 ans de pouvoir d’Ali Bongo. © DCP Gabon
Ferveur des militantes du PDG à la célébration des 5 ans de pouvoir d’Ali Bongo. © DCP Gabon

 
A mesure que l’on s’approche des élections sénatoriales, la grogne de certains élus du Parti démocratique gabonais (PDG) se fait, de plus en plus, entendre. Raison de cette sourde colère ? La désignation des représentants de cette formation politique pour les prochaines élections sénatoriales, prévues avant la fin de l’année. Une situation qui, estiment des observateurs, risque fort de déboucher sur de nouvelles tensions internes au PDG. En effet, si la période ayant précédé les élections locales de décembre 2013 avait été marquée par de vives querelles, qui avaient contribué à entamer le climat au sein du parti géré par Faustin Boukoubi, l’avant-sénatoriales devrait renvoyer la même image de désordre qui semble devenir le véritable visage du PDG.
En effet, rapporte-t-on, au 1er arrondissement de Libreville, quelques noms devant représenter le PDG aux sénatoriales sont déjà avancés. Et suivant le cours des conversations ici et là, celui de Jean-Jacques Kangué, l’un des anciens adjoints de Jean François Ntoutoume Emane à la mairie de Libreville, revient incessamment. Tout comme au 4e arrondissement, où le nom de Christine Mba, qui est loin de faire l’unanimité, n’est pas moins évoqué. Selon des sources concordantes, l’élue du 1er siège, qui bénéficierait du soutien d’Alexandre Barro Chambrier, serait déjà en campagne. Une situation qui est loin de faire les affaires de Marc Sergent Anguile. Le PDG n’aurait-il plus en son sein que des indisciplinés ?
Qu’à cela ne tienne, de la capitale à l’intérieur du pays, de nombreux élus PDG multiplient désormais rencontres et autres échanges avec leurs futurs électeurs dans l’objectif de s’assurer leurs suffrages au moment venu. Tout ce lobbying se trame sans le consentement de la hiérarchie du parti qui, dans un récent communiqué, a appelé les troupes à la sérénité ainsi qu’au respect des directives qui devraient être données incessamment. Tout repose désormais sur la responsabilité des élus.
 

 
GR
 

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