Son appel au retrait de la candidature d’Ali Bongo n’ayant pas été entendu au terme de la semaine accordée, l’Union sacrée pour la patrie (USP) appelle désormais à la démission du président de la République sous huitaine.

Des membres de l’Union sacrée, le 23 avril 2016 à Libreville. © Gabonreview

Des membres de l’Union sacrée, le 23 avril 2016 à Libreville. © Gabonreview


 
Une semaine après son premier ultimatum au candidat déclaré du Parti démocratique gabonais (PDG), invité à retirer sa candidature au risque de voir lancée une procédure de destitution au Parlement, les choses n’ont pas beaucoup bougé en faveur de l’Union sacrée pour la patrie (USP). Son appel, lancé le 23 avril dernier, n’a pas du tout été entendu, le gouvernement ayant soutenu que «la mise en œuvre d’une procédure de destitution relevait de la simple chimère au Gabon». Une réponse que les membres de l’USP ont dit prendre comme «un défi lancé à la nation toute entière et réitéré par des autorités ayant organisé leur impunité pour mieux asservir le peuple».
Des jeunes de l’USP, le 23 avril 2016 à Libreville. © Gabonreview

Des jeunes de l’USP, le 23 avril 2016 à Libreville. © Gabonreview


Se disant déterminé à aller jusqu’au bout de ce processus en trois étapes, étalé sur plus d’un mois, le président de l’USP a, de ce fait, lancé un nouvel ultimatum au président de la République. «Devant le constat de carence, qui marque le refus obstiné par Ali Bongo Ondimba de tirer, en âme et conscience, les conséquences objectives découlant des manœuvres blâmables l’ayant conduit à la tête de la nation, l’Union sacrée accorde à ce dernier une semaine, afin qu’il présente, purement et simplement sa démission à la nation», lit-on dans un communiqué de presse signé d’Albert Ondo Ossa. L’USP réitère donc sa détermination à matérialiser son projet basé sur la destitution, la transition avant l’organisation d’une «élection sans Ali». Ce nouvel appel devrait être l’un des derniers, d’autant que le 23 avril dernier, la plateforme avait annoncé : «S’il ne s’exécute pas, l’USP saisira le Parlement pour qu’il entame la procédure de destitution. Si le Parlement ne réagit pas, alors un mot d’ordre sera lancé pour une destitution par le peuple gabonais».
Avant cet appel à la mobilisation populaire, cette semaine sera donc consacrée à l’attente d’une réponse d’Ali Bongo, alors que des jeunes, notamment le mouvement «Brakata» et le responsable des jeunes de l’Union nationale (UN), Firmin Ollo, ont récemment dit accorder un mois et demi aux acteurs politiques pour en finir avec le processus, faute de quoi leur descente dans la rue sera inévitable.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Diana calendre dit :

    Mais arrêtez avec vos ultimatum, vous croyez que vous ébranler le BOA? Si vous avez vraiment la volonté de nuire, commencez par faire un Seat IN devant le palais du bord de mer, ou marchez carrément dessus. Un point c’est tout.

  2. motema dit :

    C’est ça meme car s’il faille attendre que ABO de par sa propre volonté ou par ultimatum doit laisser le pouvoir c’est se mentir, allez directement à l’assemblée nationale ou il a la majorité c’est compliqué deh!

  3. Lafayette dit :

    Bien parlé Diana calendre, c’est ce qu’on attend et non des déclarations vaseuses. Allez prendre la présidence, vous tous devant et le peuple derrière. Les soldats n’oseront pas vous tirer dessus.

  4. imagine2016 dit :

    Les gabonais qui veulent voir Ali partir sont plus nombreux que les leaders de l’opposition, alors faisons une pause un instant, plutôt que de vous en prendre aux leaders, descendez dans la rue, faites des sit in et débarrassez nous d’Ali si vous le pouvez, ou essayez de vous en défaire et vous verrez que c’est pas aussi évident que ça.
    A titre de rappel, ce ne sont pas des leaders politiques qui ont fait partir Compaoré mais la société civile composée de leaders d’opinion tel le balai citoyen, ce sont de simples citoyens comme Cassandre de Troie, Diane Calendre, Makaya et de nombreux autres anonymes qui ont pris la rue et chasser Compaoré. Prenez la rue et bravez les soldats de l’oppresseur, les leaders de l’USP ne sont même pas 20 au total, mais des Diane, des Motema et autres sont des milliers, c’est à dire des milliers de fois plus nombreux que tous les leaders de l’opposition réunis.
    Vous voulez destituer Ali? la première chose à intégrer dans nos esprits, nos têtes serait de penser que la destitution d’Ali est un combat citoyen, l’affaire de tout gabonais aimant son pays, sa constitution et non la seule affaire des leaders politiques§

    • Diana calendre dit :

      Imagine2016, je suis tout à fait d’accord avec ta proposition, tous que nous n’avons pas encore au Gabon c’est un véritable LEADER. Nous sommes tous acteur du changement, quel est l’opposant dans notre pays qui a formellement demandé un soulèvement populaire: PERSONNE. Tous bavardent à longueur de journée mais il n’y a jamais un qui se démarque des autres. Au Burkina il ya Smokey, qui est le Leader de la Société Civile du Burkina et qui a combattu Compaore jusqu’à le contraindre à l’exil, au Gabon qui avons nous? Personne. Le peuple est déterminé mais qui est notre LEADER CHARISMATIQUE, Personne. AMO était le seul. Tous sont des peureux, ils parlent mais n’agissent véritablement pas. La est tout le paradoxe, on veut la liberté mais personne n’est prêt à allumer la mèche. Les gabonais veulent-ils le changement? Si oui est la réponse cette LIBERTÉ la, elle a un prix.

    • mone fame dit :

      C’est tout à fait cela @imagine2016 !

  5. lepositif dit :

    Des vrais « clowns politiques » qui donne un spectacle que le public refuserait d’aller voir, meme cadeau.

    • imagine2016 dit :

      bien sûr lorsqu’il s’agit d’apporter l’injure sur la place publique, vous pouvez compter sur lepositif, à croire qu’il a sa réserve personnelle, rapide à « argumenter » et vous aurez compris quel genre d’argument il oppose à chaque sortie.
      Je crois que le premier clown c’est ce lepositif.

      • lepositif dit :

        imagine2016, j’ignorai que « clown » etait une injure. Pour ta gouverne, voici la definition du mot clown par le petit Larousse: « Artiste comique, maquillé et grotesquement accoutré, qui, dans les cirques, exécute des pantomimes bouffonnes et parfois acrobatiques.
        Personne qui cherche à se faire remarquer par sa drôlerie, ses pitreries. »
        Et la 2e definition correspond parfaitement a tes leaders de l’USP. Ce sont des vrais clowns politiques. Leur seule merite est de chercher a faire rire sur une affaire aussi serieuse. Leurs  » clowneries politiques:
        1/ Retrait de la la candidature. Demander au president sortant qui a deja declare sa candidature et dont on sait qu’il ira jusqu’au bout de celle-ci et qui n’a jamais daigne executer une seule de leurs nombreuses lamentations ou pleurnicherie depuis plus de 5 ans de la retirer, en ne disposant d’aucun moyen de pression, quelle qu’en soit la forme. N’est ce pas une pitrerie politique?
        2- Destitution. Menacer de lancer une destitution a l’Assemblee Nationale quand l’opposition ne compte a peine que 5 elus contre pres d’une centaine de la majorite presidentielle. N’est ce pas une pitrerie politique?
        3-Mot d’ordre. Lancer un mot au d’ordre au peuple quand on est pas capable de reunir 1000 personnes pour un meeting et incapable de se rassembler avec les gens de leur bord. N’est-ce pas une pitrerie?
        imagine2016, j’avais pas juge utile d’argumenter sur ces realites que n’importe quel gabonais objectif connait, mais javais oublie cette autre categorie que tu incarnes a merveille, celle qui refuse de voir la realite en face, obnubilee par la haine et l’aigreur.
        Je signe et persiste, les leaders de l’USP sont des veritables CLOWNS POLITIQUES, ca c’est une evidence.

        • imagine2016 dit :

          Dire de quelqu’un qu’il est un clown est une injure
          je signe, persiste et persiffle, lepositif est non seulement un véritable clown politique mais aussi un collabo, un indic du pouvoir!

  6. l'ombre qui marche dit :

    Bon sous huitaine si le biafrais obtus ne fléchis pas on fait quoi? On va à l’assemblée nationale composée de gabonais collabos? l’USP risque de perdre la face nous les vrais patriotes y compris! En face les autres se préparent à nous massacrer et nous on attend de leur offris nos gorges! Non mais c’est incroyable ces leaders connaissent et pourtant l’histoire de l’ANC de nelson MANDELA ce parti n’avait il pas UMKHONTO WE SIZWE? ces leaders ne connaissent pas UMKHONTO WE SIZWE? cela m’étonnerait!

  7. LeCaiman dit :

    « Ultimatum » sous huitaine… sinon procédure de destitution à l’assemblée nationale…
    Mais avec quelle majorité à l’assemblée nationale???
    Je continue à me poser des questions sur les capacités de nos fameux leadeurs.
    Pauvre de nous!

  8. imagine2016 dit :

    Ok, les leaders de l’opposition seraient nuls, je vous le concède, mais alors, ce diagnostic étant fait, pourquoi ceux qui rient des leaders de l’USP, vos autres grands stratèges et visionnaires de l’opposition ne vous débarrassent pas d’Ali? Pourquoi vous qui les suivez n’avez toujours pas marché sur la présidence lieu où travaillerait et résiderait Ali?
    Ce n’est plus le moment de jeter la pierre à ceux qui ouvertement défient Ali au péril de leur vie, l’USP fait son boulot, c’est à dire déstabiliser Ali, le pousser à la faute, que font les leaders que vous amadouez pour faire sortir le candidat Ali de ses gongs? Rien, nada, zero, comme Ali , ils n’ont qu’une hâte aller aux élections dans les conditions juridiques et institutionnelles qu’ils décrient pendant les meeting et autres causeries.
    Je n’ai jamais été un grand fan de Chirac, de la droite en général, mais j’ai salué l’aplomb de ce dernier lorsqu’il a refusé d’avoir un débat télévisé l’opposant à Lepen au deuxième tour, il a tout simplement argué qu’il ne pouvait échanger avec quelqu’un qu’il méprisait pour ses opinions politiques , et le débat n’a pas eu lieu- fin. Les français (du moins les 82% d’électeurs qui l’ont voté) ont très bien compris Chirac.
    Au Gabon, tous les leaders disent ne pas accepter Ali comme candidat, pcq ce dernier serait d’origine douteuse, que la loi fondamentale que tous disent respecter ne permet pas à ce dernier de se présenter, très bien, jusque là tout va bien, là où personnellement je n’y comprends plus rien, c’est lorsque les mêmes décident d’aller concourir avec ce type qui ne serait pas gabonais d’origine, prétextant qu’il ne faut lui laisser aucune chance, c’est un peu comme si on nous invitait à faire une course de 400 m avec parmi nous un ou deux handicapés moteur et malgré ce fait, les athlètes valides que nous sommes sont prêts à courir avec un adversaire diminué. Pardon, je ne participe pas à ce type de compétition.
    Les conseillers d’Ali sont nuls, pcq si j’avais été un de ses conseillers, j’aurais suggéré au président d’exiger des excuses de tous ceux qui tout en le traitant de biafrais veulent dans le même temps concourir avec lui. Ali devrait exiger des attestions d’excuses de ces grands leaders , rédigées comme suit:
     » Je soussigné X, sain de corps et d’esprit reconnait avoir diffamé Ali Bongo Ondimba, je reconnais devant DIEU et le Peuple Gabonais qu’Ali est le fils biologique de Omar Bongo Ondimba et sa mère Nkama Joséphine. Je présente à cet effet mes excuses patriotiques tant au peuple gabonais qu’à Ali Bongo Ondimba, je reconnais avoir porté atteinte à sa dignité et, comme preuve de ma bonne foi, je ne vois aucun inconvénient anticonstitutionnel qui l’empêcherait de prendre part aux élections présidentielles, encore une fois toutes mes excuses au président et au Peuple Gabonais, je me suis trompé, je vous ai trompés »
    Maintenant à vous mes compatriotes qui encouragez les leaders à aller aux élections avec Ali, demandez à ces leaders de reconnaitre publiquement qu’Ali est bien le fils biologique de Bongo ou de Joséphine, dites leur de ne plus évoquer le sujet car ils se sont trompés et vous avec eux.
    On aime le Gabon, du bout des lèvres oui, vous me voyez moi imagine2016, aller concourir avec un malien un somalien un béninois pour le fauteuil présidentiel de mon pays chéri? Ali est biafrais, il n’a pas à se présenter, tous ceux qui iront en compétition avec Ali ne sont pas de sincères patriotes, le Gabon est le cadet de leur souci donc laissez l’USP lancer ses mots d’ordre, vous pouvez continuer à rire, mais vous riez de vous, de votre incohérence, cette incohérence qui a permis à Bongo de régner sur nous pendant 42 ans et la même qui a fait d’Ali Roi du Gabon!

    • LaCaiman dit :

      Imagine,
      Contrairement à ce que tu penses, je suis contre la candidature d’ABO, comme je l’ai ete lors de sons élection.
      Par contre, je fustige le comportement de nos fameux opposants. Ultimatum pour sa démission ensuite procédure de destitution à l’assemblée… mais enfin!!!

  9. paysane dit :

    nouvel ultimatum, encore lol.
    vous êtes quand même des blagueurs, car vous pensez que pour faire partir ce type il faut simplement faire un discourt ? aviez vous le peuples ? si oui,est – il avec vous ?avez vous les armes ? je pense que non , car lui il les à. vous faites quoi une fois que les armes en questions sont dehors?
    Arrêtez de parlé, car l’on sais que celui qui parle trop n’agit le plus souvent pas.

  10. MONSIEUR A dit :

    Les chiens aboient la caravane passe. Tel est la devise de feu Président OMAR BONGO et de son fils ALI BONGO. La caravane PDG est entrain de passer et aller vers sa destination finale: la victoire à l’élection présidentielle d’août 2016. Il n’y aura jamais de dialogue nationale inclusif ou exclusif; il n’y aura jamais de destitution; il y aura élection présidentielle en août 2016 supervisée par la communauté internationale. Pas de vagues au Gabon est le mot d’ordre de la France. La seule solution est de battre le candidat du PDG ALI BONGO à l’élection présidentielle; le battre sur le terrain avec ses propres armes (la CENAP, la Cour Constitutionnelle, le Ministère de l’Intérieur). Le candidat Jean PING est le seul à pouvoir le faire, mais avec l’aide de tous les Gabonais désireux du changement.

  11. mourou tabe dit :

    le débat sur la destitution Ali est, de mon point de vue surréaliste. image2016 dit que c’est une faute que d’accepter d’aller aux élections avec comme adversaire, entre autres, Ali. mais le Pr Ondo Ossa, le président de l’USP, a bien été candidat en 2009 contre Ali donc il rentre dans la catégorie des personnes que fustige imagine2016. alors quelle crédibilité accorder à cette blague de l’USP?

  12. imagine2016 dit :

    oh oh oh, puisque vous avez commencé, allez jusqu’au bout.
    Ondo Ossa était candidat en 2009, et avec lui
    Myboto
    Oye Mba
    Mba Obame soutenu par Eyeghe
    Ben Moumbamba etc….
    Aujourd’hui nous sommes en 2016, et il se trouve qu’Ali a reconnu avoir usé d’un faux pour son dossier de candidature, alors SVP, ayez une lecture plus objective de mes propos, mourou tabe

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