Evoquant d’insistantes rumeurs sur les entorses d’Olam à Mouila en matière de sécurité sociale, les membres de la société civile ont été rassurés, le 24 juillet. «Nous sommes à jour», a affirmé le patron des ressources humaines d’Olam Palm Mouila.

Julio Stephen Bodingo, le 24 juillet 2018 à Mouila. © Gabonreview

 

Face aux membres de la société civile, le 24 juillet, le patron des ressources humaines d’Olam à Mouila a clarifié la situation de la société en matière de sécurité sociale. Il y a eu d’insistantes rumeurs faisant état de manquements d’Olam sur ses cotisations.

«Nous avons pris l’initiative d’écrire au directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale pour nous donner une position sur notre compte employeur. Nous avons reçu une correspondance nous disant que nous étions à jour», a affirmé le patron des ressources humaines d’Olam Palm Mouila.

Selon Julio Stephen Bodingo, la même démarche a été initiée au niveau d’Awala, à Kango. «A l’issue de cette démarche, il est ressorti que la CNSS était en retard sur le changement de son système trois fois de suite. Du coup, beaucoup de données n’ont pas été actualisées. Et c’est le cas pour beaucoup de sociétés au Gabon», a-t-il souligné.

Dans le cadre de cette démarche, les employés d’Awala ont fait des demandes de reconduction de carrière. «Il y a eu en tout 1001 demandes. Ce à quoi la CNSS s’attèle à nous faire régulièrement des retours. Ce qui démontre bel et bien que nous sommes à jour avec nos cotisations», a conclu Julio Stephen Bodingo.

Olam Palm Mouila a lancé ses activités en 2012. Elle dispose de trois lots, dont le premier comprend les sites PK19 et Mbokou. Mandji est le principal site du lot 2, et Moutassou celui du lot 3. La société emploie 7000 employés, dont 41% en Contrat à durée indéterminée (CDD).

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Ikobey dit :

    ça sent mauvais !
    Olam se croit en Asie, trainer à payer la CNSS, ne pas respecter le droit du travail etc. Une surveillance rigoureuse des pouvoirs publics est indispensable, sinon cela finira mal.
    Olam arrive au Gabon en se prenant pour les rois, puisqu’ils ont l’argent. Les Gabonais reçoivent les Asiatiques, en pensant qu’ils
    sont eux les rois puisque chez eux. Les uns et les autres pensent qu’ils qu’ils seront les gagnants.
    Cette incompréhension culturelle pourrait bien finir en perdant-perdant.

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