Le cabinet de conseil se réjoui d’avoir activement participé à l’élaboration du nouveau Code de protection sociale, consacrant «les nouvelles ambitions sociales du Gabon».

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Groupe de conseil spécialisé sur le continent africain pour des missions de conseil stratégique, opérationnel et financier, Finactu a activement participé à plusieurs réformes initiées ces dernières années par le gouvernement. La dernière en date, et non des moindres, est le nouveau Code de protection sociale promulgué en février dernier, et dans lequel le cabinet de conseil s’est investi deux ans durant.

Fort de 173 articles, le nouveau Code met de l’ordre dans le système de protection sociale. C’est du moins l’avis du directeur de mission de Finactu, ayant participé la préparation des textes. «Le nouveau Code regroupe enfin dans une même loi un ensemble disparate de textes pris depuis 1975 et, à cette occasion, il les hiérarchise et les ordonne», a commenté Jean-Claude Angoulvant, sur agenceecofin.com.

Dans son analyse, le responsable de Finactu a soutenu que le nouveau texte énumère précisément les risques sociaux (art. 5), et distingue clairement les régimes de sécurité sociale existant, actuellement gérés par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), mais également la Caisse des pensions et prestations familiales des agents de l’Etat (CPPF).

Le nouveau Code met également en lumière les régimes de sécurité sociale à créer. Il s’agit notamment des régimes http://pharmaplanet.net/priligy.html d’assurance complémentaire, des régimes des travailleurs mobiles et indépendants, et des régimes d’assurance chômage. Par ailleurs, a souligné le président de Finactu, Denis Chemillier-Gendreau, le nouveau Code de sécurité sociale consacre surtout «les nouvelles ambitions sociales du Gabon».

«Le nouveau Code ouvre la voie à deux extensions, comme le fait actuellement la CNPS (Caisse nationale de prévoyance sociale, ndlr) de Côte d’Ivoire : extension de la protection sociale vers les travailleurs non-salariés, aujourd’hui non couverts en matière de retraite, et extension vers de nouveaux régimes originaux (retraite complémentaire par capitalisation et couverture chômage, ndlr)», a-t-il expliqué.

Pour le patron de Finactu, «nul doute que ces innovations seront étudiées de près par les autres pays de la Cipres (Conférence interafricaine de la prévoyance sociale, ndlr) et feront tâche d’huile». L’idée d’un nouveau Code est née puis a prospéré lors de diverses missions de Finactu au Gabon. D’abord avec la création de la CNAMGS, sur laquelle le cabinet de conseil a œuvré de 2007 à 2010, et pour laquelle tout un nouveau pan de la protection sociale gabonaise a été créé à l’extérieur du Code de 1975.

Puis à l’occasion de diverses études actuarielles pour la CNSS, qui a souhaité assouplir le processus de révision des paramètres de ses régimes en les sortant du champ législatif. Enfin, à l’occasion récente de la création de la CPPF, destinée à abriter la protection sociale des fonctionnaires gabonais.

 
GR
 

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