La masse salariale du 3e trimestre  de l’année 2016 dans le secteur public a augmenté de 201,1% soit 506,55 milliards de francs  CFA contre 421, 86 milliards  francs CFA en 2015.

Bâtiment abritant le ministère de la Fonction publique. © Gabonreview

 

Le 3e trimestre de l’année 2016 a été, selon les informations de la DGEPF relayées par le journal l’Union, marqué par une  hausse de  506,55 milliards de francs CFA contre 421,86 milliards de francs en 2015. La situation serait due aux évolutions respectives de la solde permanente situées désormais à +21,0% et de celle de la main-d’œuvre non permanente arrêtées à 4,5%. Ainsi, la solde permanente serait passée de 397,69 milliards de francs à 481,30 milliards de francs en fin septembre 2016. Une progression consécutive à l’entrée en présalaire de nouveaux agents à la mise en place du nouveau système de rémunération et à la régularisation des situations administratives des agents de l’Etat.

En septembre 2016, la masse salariale de l’ensemble des administrations aurait enregistré une croissance de 21,1% pour se situer à 481,3 milliards de francs, avec des fortes augmentations observées dans les secteurs de l’éducation (+29,8%), administrations générales (+19,3%), les administrations économiques (19,0%) et les administrations du développement (+18,7%).

Pourtant,  à la même période, les effectifs du secteur public non compris les collectivités locales, ont enregistré une légère baisse de 0,1% pour se situer à 102 562 agents. Une évolution expliquée, selon le journal l’Union, par la baisse des effectifs de la main-d’œuvre non permanente.

En septembre 2016, les effectifs de la fonction publique ont par contre enregistré une hausse de 0,5% soit 87 164 agents. Une évolution qui s’explique par l’augmentation des effectifs des administrations centrales (+16,1%) notamment dans les forces de sécurité ayant enregistré 2 000 agents recrutés.

En revanche dans les autres administrations publiques, l’on a remarqué une contraction des effectifs due aux départs à la retraite et aux décès. Dans les neuf premiers mois de l’année 2016, les effectifs de la main d’œuvre non permanente sont passés de 15 398 agents contre 14 856 agents en 2015.

Auteur : Jean-Timothée Kanganga

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Bonanza dit :

    selon les informations de la DGEPF dites vous? Une direction aux ordres comme toutes les autres. Balivernes. Ce matin devant chez moi j’ai vu passer un flot continu de néo mouton gendarmes ou je ne sais de quel corps des forces de défenses et de sécurité nouvellement embrigadés. C’est de côté là qu’il faut chercher. Ils ont dû ressusciter quelques morts de la fonction publique pour se mettre une partie de cet argent dans les poches. Je persiste et signe qu’un pays d’à peine un million d’âmes, et dont 75% à moins de 20 ans, ne peut pas compter plus de 100 000 fonctionnaires et assimilés. Surtout si on considère que le taux de chômage dans ce pays tourne autour de 35% de la population active. Arrêtez de nous prendre pour des canards sauvages.

  2. Lafayette dit :

    2000 agents recrutés dans les forces de sécurité, pourquoi faire? L’armée ne produit pas de richesse à ce que l’on sache! Si au moins c’était une armée de métiers chargée de construire des écoles(on en a grandement besoin en ce moment), des dispensaires, des logements sociaux et des routes, elle serait grandement utile au pays. Hormis les gendarmes et les policiers, les autres corps, dont la GR en tête ne servent strictement à rien et représentent des gouffres financiers. Le Costa Rica n’a pas d’armée et est un des pays les plus prospères d’Amérique centrale.

  3. natty dread dit :

    pour un pays qui s’organise une CAN à plus de 400 milliards, cette augmentation, c’est du pipi de panthère!

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