En prélude à la Journée mondiale du donneur de sang, en juin prochain, le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) invite le plus grand nombre à faire don de son sang.

Jophrette Mireille Ntsame Ndong et une bénéficiaire du don de sang, le 4 mai à Libreville. © Gabonreview

Jophrette Mireille Ntsame Ndong et une bénéficiaire du don de sang, le 4 mai à Libreville. © Gabonreview

 

Quelques étapes du circuit du don de sang au CNTS de Libreville. © Gabonreview

Quelques étapes du circuit du don de sang au CNTS de Libreville. © Gabonreview

Actuellement engagé dans une opération de réorganisation et de dynamisation du don de sang, le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) sollicite la participation de tous.

Le CNTS déplore, en effet, que le sang stocké ne provient qu’à 30% des volontaires, le reste étant issu des familles de malades ou d’actes d’urgence. D’où sa détermination à inverser la tendance en faisant du don de sang un acte préventif pour mieux répondre à la demande globale et atteindre les objectifs fixés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) : 100% de donneurs bénévoles et volontaires.

«Le don de sang est salutaire. Le CNTS n’est qu’une interface car elle ne fabrique pas le sang. C’est le sang en provenance de l’extérieur qui est qualifié et remis à la disposition des usagers. Sans don de sang, le centre ne travaille pas. Nous avons besoin de jeunes en âge de donner, pour des dons de sang», a déclaré la directrice du CNTS.

Jophrette Mireille Ntsame Ndong estime, en effet, que le don de sang est un acte humanitaire, «pour aider nos concitoyens en détresse dans les hôpitaux, car beaucoup dépendent du don de sang pour vivre». C’est pourquoi elle a invité, une fois de plus, les personnes en bonne santé à venir faire don de leur sang. Cet appel s’inscrit également dans le cadre de la préparation de la Journée mondiale du donneur de sang, en juin prochain.

«L’OMS a institué depuis 2005, la Journée mondiale du donneur de sang, afin de remercier ce dernier. Car sans donneur de sang, il n’y a pas de CNTS. C’est donc une façon de les valoriser et de les remercier», a expliqué Jophrette Mireille Ntsame Ndong, qui est également revenue sur la convention passée avec la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) en août 2015. «Nous avons passé la convention avec la CNAMGS pour répondre à l’obligation de faire de l’assurance maladie universelle. Et depuis août dernier, la demande est de plus en plus forte car plusieurs personnes ont désormais accès à la poche de sang qui est passée de plus 10 000 à 4 000 francs pour les assurés», a conclu la directrice du CNTS.

 

 
GR
 

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