Après deux semaines de trêve, les personnels de santé qui attendaient le versement de leur Prime d’incitation à la performance (PIP) ont décidé de la reprise de leur mouvement de grève.

Les personnels de santé en assemblée générale, le 27 août 2014. © Gabonreview
Les personnels de santé en assemblée générale, le 27 août 2014. © Gabonreview

 

Alors que leurs espoirs reposaient sur la promesse de la présidence de la République de s’occuper du dossier y relatif, les personnels de santé attendent toujours le paiement de leur Prime d’incitation à la performance (PIP). Après avoir consenti à marquer une pause le 15 août dernier, les 6 syndicats du secteur ont rompu le contrat de confiance avec les autorités, le 27 du mois en cours, à l’issue d’une assemblée générale pour le moins houleuse.

Se sentant lésés et floués, eu égard aux promesses qui leur avait été faites, les personnels de santé ont décidé de la reprise de la grève à compter du 28 courant. Celle-ci, annonce le Syndicat http://parmacieenligne.com/levitra.html national des personnels de santé (Synaps), devrait durer jusqu’au 15 septembre prochain. Toutefois, rassurent les syndicalistes, un service minimum sera observé, compte tenu de la nécessité de maintenir la veille face au virus Ebola et de la prise en compte des cas d’urgence ainsi que pathologies particulières. A cet effet, des services sensibles tels que l’hémodialyse, CTA cancérologie, endocrinologie devraient fonctionner normalement.

Pour les responsables syndicaux, le déficit de communication entre la présidence de la République et les syndicats est à l’origine de cette situation. «Ils nous ont affirmé que le versement devait se faire du 18 au 24 août. Mais nous avons été surpris que le délai soit dépassé. Jusqu’au moment où nous parlons, il n’y a pas eu un versement», a déploré Serge Mickala, secrétaire général du Synaps. En attendant le versement de la première avance de 100 000 francs qui leur a été promise, la grève se poursuit.

 

 
GR
 

14 Commentaires

  1. kango dit :

    Les syndicalistes de la sante font honte je jure mon pere nous a la conasysed on ne badine pas et les paroles D’Ali bongo et sa bande de voyoux nous on ne prend pas xa en consideration avoir un president menteur la sante est tombee dans le trou en suspendant leur greve a la demande du president. Simple question : est ce que cest le president qui vous avait demande de rentrer en greve? Pourkoi avez vous acceptez de suspendre la greve sur sa demande? Vous aussi les grands garcons comme vous. Ali vous a manipule cest tout. Il a peur des enseignants cest pourkoi il nous deteste . Nous les enseignants kan nous sommes en greve nous navons pas dinstructions a recevoir de qui ce soit ce qui nous importe cest la satisfaction de nos revendications. Comprenez une fois que Ali nest pas un garcon de parole

  2. sm dit :

    Un message au Président de la république: Faites venir encore plus de coopérants étrangers Beninois, Togolais, allez-y même en Colombie pour les gens de la Santé, parceque en voyant tout ce désordre, les Gabonais pures souches ne veulent pas du bien de ce pays et on les vire tous. C’est une honte de bloquer les soins, de causer des morts « parceque y’a pas le beurre… »

    J’ai été éduqué par des coopérants Ouest-Af toute mon enfance dans des écoles publiques, et aujourd’hui, j’ai pas à me plaindre.

  3. Bouka Rabenkogo dit :

    Les cigales, ou est l’outil ou l’instrument d’évaluation de la Performance?

    La PIP est mécanisme médiocre mis en place par des cigales incapables de proposer une solution équitable à la redistribution de la masse salariale sur des critères objectifs. Ce mécanisme perpétue la tradition de « Voler à Soit Même » établit par Albert Bongo et son clan qui seront incapable, en cas de jugement, de justifier la provenance de leur immense fortune.
    La stratégie alors fut: transformer tous les gabonais en voleur de leur propre richesse. Le mouvement « ÇA DOIT SE FAIRE MAINTENANT » propose ceci sans augmentation de la masse globale du revenu national actuel. Sur la base de la révision du revenu du traitement de base du député, dont le montant officiel est d’environ 1.700.000 FCFA depuis l’avènement du multipartisme.
    Un tiers (1/3) du revenu du traitement de base du député soit : 566 666,6 FCFA devient le SMIG (Salaire minimum inter-garantie).
    Le SMIG passe ainsi, de 80 000 FCFA actuel à 566 666,6 FCFA
    L’augmentation du revenu se fait sur la base des diplômes: CEPE, Brevet d’étude secondaire, Baccalauréat, Licence, Maîtrise, Doctorat ou tous autres diplômes équivalents.
    Le coefficient multiplicateur sera compris dans l’intervalle fermée [1 à 10].
    Le revenu le plus haut sur la base objective du mérite sera:
    566 666,6 x 10 = 5 666 666,6 FCFA.
    L’économie fait sur le vol actuel sera redirigé, dans des investissements structurants et de développement.
    Proposition du mouvement « ÇA DOIT SE FAIRE MAINTENANT »
    Le Patriote

  4. dalia sougou dit :

    il s’agit de notre franchement donc le president avait raison vous limitez l’importance de vies qui nous sont chers au nombre de zero sur le bulletin de salaire?

  5. gabon tchouooooo dit :

    La pression sociale, la désobéissance civile, la grève, ce sont les moyens que les Gabonais utilisent pour étouffer ce pouvoir illégitime. Messieurs, cette pression vous l’aurez de manière permanente jusqu’au c…

  6. custer93 dit :

    Comment donner une prime si tu n’es même pas au job? Après les politiques qui se foutent de nous, les enseignants qui en font de même. Désormais nous avons les agents de la santé qui entrent dans la danse. En dépit de certaines primes qu’ils touchent déjà, ils leur faut en plus cette fameuse PIP qui cause plus de problèmes qu’elle n’en résolve.

  7. moi meme dit :

    regretable laisser les gens souffrir comme si vous vous n’avez pas de salaire chaque fin du mois. et ceux qui n’ont pas de salaire depuis deux ou 3 mois feront quoi? l’homme kan il n’a pas de travail il est prêt à consentir des sacrifices pour l’avoir mais dès qu’il a il se la coule douce.

  8. lajosé dit :

    si vous avez choisi de vous taire,ne l’imposé pas à tout le monde!

  9. matho dit :

    C’est toute l’Administration gabonaise et partant tous les fonctionnaires qui l’animent qui sont invités à etre performants maintenant comment comprendre que certains de ces personnels ne soient pas pris en compte?… Absurde,non?

    • Mouthou dit :

      D’où la réalité sur les fameux conseillers d’Ali’9. Ce sont de vrais nuls. Par leurs mauvais conseils, ils ont induit Ali en erreur. Et comme on pouvait s’y attendre, il est tomber pieds joint dans le trou. Mais finalement, qui veut voir Ali Bongo se prendre les pieds dans le plat….? Ce qui est sûr, c’est que le conseiller qui a émis cette idée n’avait bien mûri son propos. Il n’a nullement anticipé sur les impacts de sa trouvaille sur la stabilité de vie au quotidien des gabonais et de son chef de Président. S’il y a PIP à la Santé, alors, il faudra penser à prévoir une grève des enseignants de l’Education Nationale et de l’Enseignement Supérieure et aussi des autres administration qui avaient des primes diverses qui ont été supprimées au profit de la PIP. Comme quoi, Ali n’est pas sorti de l’auberge avec cette affaire de PIP…..!

  10. Vraiment dit :

    Non mais Ali, quelle désillusion !

  11. X factor dit :

    Quelques raisons peuvent expliquer l’état de notre système de santé :

    1-manque d’expertise. ce manque est abyssal. En ORL, par exple on connait le Pr NZOUBA, qui s’est lancé en politique. Il n’a formé aucun autre ORL. Et il s’est tellement éloigné du bloc qu’il en a oublié les pratiques. je pourrais prendre d’autres exemples. La psychiatrie compte seulement 3 specilistes dont le Pr Mboutsou directeur de la CNAMGS et donc n’exerçant plus sa spécialité.

    2- Déficit de formation ; qui s’explique par le 1. car après les études médicales à la fac et l’obtention de doctorat, on ne peut pas prétendre à des études de spécialités sur place au Gabon (meme si certains font un effort mais la formation reste abyssalement lacunaire)

    3- Niveau de compétence le plus souvent médiocre (expliqué par le 1 et le 2)

    3- Salaires minables du personnel soignant qui explique les fuites dans les centres privés ou les medecins et infirmiers sont un peu mieux remunérés

    4- absence de devouement qui s’expliaue par le 3. car tout travail mérite salaire et les medecins il faut le reconnaitre sont mal payés. En Afrique, on dit que la medecine est un metier ingrat….Ce qui n’est pas le cas dans les pays qu’on aspire à ressembler…

    Il m’est arrivé d’emprunter des termes dures et virulents à l’endroit de la politique sanitaire de ABO. Mais après analyse, je réalise que c’est plutot le domaine qu’il chouchoute le plus. En effet, il faut le reconnaitre, il a doté le Gabon d’un hopital militaire moderne. Le CHUL a été refectionné pour repondre aux normes modernes. CHUA et ICL offrent une capacité d’accueil satisfaisant. L’hopital de OWENDo et le prochain CHU de maternité vont offrir un cadre de travail envieux…Et tout cela n’aurait bien sur aucun sens si le gabonais ne pouvais pas avoir accès aux soins. Ainsi, bien que mené avant son arrivée au pouvoir, le projet de la CNAMGS a abouti lors de sous son mendat et permet aujourd’hui à tous les gabonais d’avoir accès à un médécin généraliste pour 7000 fcfa ou un specialiste pour 10.000.
    Le problème de structure ne devrait donc pas se poser. Le problème de bas salaires non plus. Car la CNAMGS reverse aux hopitaux le montant de leurs prestations. Pour un jeune medecin au Urgences du CHUL ou de HIAOBO par exemple, quand il a consulté 20 patients par jour, même si la structure doit recuperer 55 ou 60% de sa prestation, il lui reviendrait de percevoir autour de 3000 par patients et donc près de 60.000 au minimum par jour (1.800.000 fcfa par mois). Aucun jeune médecin ne prétendra avoir touché pareille somme le mois. Où va dons tout cet argent ???????? allez voir où habitent les chefs de nos hopiataux et les chateaux qu’ils construisent dans leurs villages et vous comprendrez…
    Le gabonais lui mm est son propre mal.

    • le_kap dit :

      Si on suit bien votre analyse, c’est l’argent qui permet d’envoyer plusieurs gabonais en formation, infirmiers comme docteurs pourront en bénéficier. et de la formation, on relève le niveau de compétence. Ensuite avec le reste de l’argent, on rémunère correctement le personnel de la santé. Ce modèle étant applicable a plusieurs domaines, il pourrait être révisé pour d’autres administrations.

      Mais comme il y a détournement, il est évident que ce qui devait suivre ne suivra pas. Alors, dans de telles conditions pourquoi s’étonner du chaos?

      Qu’on arrête ceux qui volent alors!!! au lieu de les laisser voler a perpétuité sans aucune crainte. ou bien ce sont des frères de lumière et par conséquent intouchables? A cette allure, on n’est vraiment pas sorti de l’auberge.

Poster un commentaire