Du 30 juin au 2 juillet, se tient à Libreville une réunion du bureau régional de management du Fonds des Nations-unies pour la population (UNFPA) pour l’Afrique de l’ouest et du centre en vue d’une plus grande synergie entre les 23 bureaux-pays.

Les officiels à l’ouverture des travaux, le 30 juin 2015. © Gabonreview

Les officiels à l’ouverture des travaux, le 30 juin 2015. © Gabonreview

 

Organisée dans le but de s’accorder sur les stratégies de mise en œuvre du plan d’action adopté à Tunis (Tunisie), de promotion des réalisations et de formulation d’une feuille de route pour soutenir les 23 pays de la région dans la réalisation de leur dividende démographique, la réunion de l’équipe régionale de management du Fonds des Nations-unies pour la population (UNFPA) pour l’Afrique de l’ouest et du centre se tiendra à Libreville (Gabon) jusqu’au 2 juillet prochain. La cérémonie d’ouverture des travaux, qui s’est déroulée le 30 juin dernier, en présence de la ministre déléguée à l’Economie, à la Promotion des investissements et à la Prospective, a permis au représentant résident de l’UNFPA de rappeler l’attachement de l’organisation internationale au Gabon, bien que le tout premier bureau de sa représentation dans le pays n’ait été érigé que cette année, avec une équipe de 11 personnes.

Mabingué Ngom (en haut) et une vue des invités. © Gabonreview

Mabingué Ngom (en haut) et une vue des invités. © Gabonreview

Alors que la réunion de Libreville devrait permettre à l’équipe de réfléchir sur une meilleure politique de soutien au bien-être, à la santé sexuelle et de la reproduction, conformément aux Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), pour le nouveau directeur du bureau régional de Dakar (Sénégal), «le choix du Gabon n’est pas dû au hasard mais a été un choix réfléchi, qui se veut être l’expression d’un soutien aux efforts consentis par le gouvernement pour conduire son pays sur les grands chantiers du développement». Au nombre des efforts salués par Mabingué Ngom, «le taux de scolarisation dans le primaire est passé de 90,8% (2000), 94,7% (2010) à 96,4% en 2012 ; l’indice de parité entre sexe dans l’enseignement primaire est de 100% ; le taux de mortalité maternelle est passé de 510 décès pour 100 000 naissances vivantes à 316 pour 100 000 naissances vivantes ; la prévalence du VIH/Sida a, quant à elle, baissé depuis 2005, passant de 5,8% à 4,1% en 2012».

Pourtant, au-delà de ces statistiques plutôt satisfaisantes, il reste qu’à l’instar des 22 autres pays de la région de l’Afrique de l’ouest et du centre, «le Gabon ne saurait avancer seul sur la voie du développement, (et) les acquis enregistrés sont en partie dus à l’assistance et à l’accompagnement infatigable des membres des organisations de la société civile, des organisations internationales de coopération bilatérale et multilatérale», a estimé Mabingué Ngom, qui présidera les travaux. Aussi, cette première consultation, qui s’achèvera le 2 juillet prochain, devra apporter des propositions concrètes sur l’amélioration des performances de l’UNFPA, en vue d’un positionnement stratégique de l’agenda de la CIPD, au-delà de l’année 2014.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. femme noir dit :

    Vivement que ces rencontres participent à l’accentuation du développement durable au Gabon.

  2. Sabrina dit :

    Qu’aux sortie de ces rencontres,notre pays se développe

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