Le 4 janvier 2019 a marqué, au Cap Estérias, le début des activités de la médecine itinérante, à travers des cliniques mobiles, annoncée par le président Ali Bongo dans son discours à la Nation du 31 décembre 2017.

Exemple de véhicules servant de cliniques mobiles et ayant été déployé au Cap Estérias au service de la population. © Gabonreview

 

Un an après son annonce, l’une des mesures prioritaires d’Ali Bongo visant à rapprocher les structures sanitaires de la population est en entrée en vigueur. Le 4 janvier dernier, au Cap Estérias, les cliniques mobiles ont été déployées par le personnel de la Santé militaire, au bénéfice des habitants de cette zone du nord de Libreville.

Pour cette étape dans la province de l’Estuaire, ce sont 52 professionnels de la Santé militaire qui ont été mobilisés pour délivrer des soins dans plusieurs spécialités : médecine générale, gynécologie-obstétrique, stomatologie, ophtalmologie et pédiatrie. Ce choix, explique le directeur adjoint de la Santé militaire, le médecin général  Romain Tchoua, s’est fait selon les besoins, en termes de pathologies, exprimés dans cette localité. Les soins sont entièrement gratuits.

Par ailleurs, une unité chargée de la sensibilisation et de l’éducation de la population sur le VIH/Sida, le paludisme, l’hygiène a été mise en place. «Après les consultations, il y aura des patients qui, pour des besoins spécifiques, seront orientés vers des structures spécialisées. Ceux-là  entreront dans le schéma classique de prise en charge des Gabonais économiquement faibles (GEF), des agents de l’Etat ou du secteur privé», a expliqué le Dr Tchoua.

Si l’opération n’a duré que 48 heures, puisse qu’elle doit se poursuivre dans d’autres localités du pays, la population du Cap Estérias a bien accueilli cette initiative.

 
GR
 

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