Suite à la saisine de la Cour constitutionnelle gabonaise par trois candidats de la dernière présidentielle, les Nations-Unies ont exhorté l’institution judicaire à faire preuve de «crédibilité».

Jeffrey-Feltman

Jeffrey Feltman, le secrétaire adjoint de l’ONU chargé des Affaires politiques. © D.R.

 

Pour permettre à la crise politique actuelle de trouver une solution sur le plan légal, à l’instar d’autres candidats à l’élection présidentielle du 27 août 2016, Jean Ping a déposé une requête en réformation à la Cour constitutionnelle le 8 septembre. Celle-ci vise à obtenir de la Cour le recomptage des suffrages dans le Haut-Ogooué, à travers la confrontation des procès-verbaux détenus par la Cenap et toutes les parties. L’initiative du principal challenger d’Ali Bongo ayant été saluée par la communauté internationale et par certains de ses adversaires, l’Organisation des Nations-Unies (ONU) a  dit attendre la réponse de l’institution judiciaire.

Plusieurs semaines après son passage à Libreville, le Secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des Affaires politiques, Jeffrey Feltman, a notamment indiqué au «Politically Speaking», la Newsletter du département des Affaires politiques des Nations-Unies, que «le recours à la Cour constitutionnelle est un développement important pour surmonter la crise». Toutefois, il n’a pas manqué d’ajouter que «le processus constitutionnel doit être crédible» pour toutes les parties intéressées par les différentes saisines. Pour Jeffrey Feltman, il s’agit de parvenir à une décision «efficace» permettant, au pire d’apaiser les tensions actuelles, au mieux de régler définitivement le contentieux électoral.

L’Organisation onusienne a indiqué qu’elle continue de travailler avec toutes les parties prenantes au Gabon, y compris les partis politiques, la société civile ainsi que les organisations régionales et internationales pour aider le pays à trouver une issue pacifique à la crise politique.

 

 
GR
 

16 Commentaires

  1. Jean -jacques dit :

    Tu es qui pour parler de la crebilité de la cour?tu es gabonais.si la France qui soutien ping vous demande de faire de telles declaration.certains vont bien regretter leurs position.le Gabon est souverain pas d’ingerence.

    • Loeil dit :

      INGERENCE! vous n’avez que ce mot à la bouche? Et le peule que vous piétinez, vous ne croyez pas qu’il est en droit d’avoir des solidarités venant du monde entier? Depuis 26 ans cette ingérence était en votre faveur. Rien n’est éternel sauf l’Eternel, mon cher jean jacques. Quelle que soit l’issue à cette situation, vous serrez désormais au pas.

  2. AAB de Nour dit :

    Peut elle être crédible quand elle ne pense qu’ à son ventre? Surtout qu’elle sait qu’après le déclaration de la victoire de Ping, elle sera demise de ses fonctions.

  3. Michel Bouka Rabenkogo dit :

    # AMBIANCE POST ÉLECTORALE 2016 #
    « NUL N’EST AU-DESSUS DE LA LOI »
    Ali BONGO ONDIMBA, nous avons longtemps supporté tes médiocres caprices d’enfant gâté. Tout comme toi, nous peuple gabonais, africains, occidentaux, orientaux, asiatiques ayant choisi cette terre d’Afrique comme pays d’accueil et d’épanouissement sommes des gabonais, des citoyens gabonais à part entière avec les mêmes droits, les mêmes devoirs vis à vis du GABON. NUL N’EST AU-DESSUS DE LA LOI. De 1968 à 1990 date de l’organisation du Rassemblement Social Démocratique Gabonais (RSDG), en passant par les morts de Joseph RENDJAMBE, Georges RAWIRI, Edith Lucie BONGO, Pierre MAMBOUNDOU, Omar BONGO ONDIMBA, l’acte de faire descendre Fidèle ANDJOUA ONDIMBA de l’avion dans lequel, il se trouvait déjà pour apporter le N’DJOBI à son frère souffrant à l’hôpital QUIRON en Espagne par ton cousin général André OYINI, sa liquidation, l’utilisation du nom du Commissaire CENAP 2009 Michel BOUKA RABENKOGO, pour te désigner vainqueur de la présidentielle gagnée par André MBA OBAME, la mascarade de ton intronisation puérile de « Commandeur Vénérable Grand Maître », le parjure, l’anti-constitutionnalité, la mise à l’écart de Pascaline M’FERRI BONGO, de Léon Paul NGOULAKIA de la présidence de la république et du Conseil de Sécurité. Nous peuple gabonais fixons depuis lors, une attention particulière sur toi. Evite s’il te plait de franchir le « RUBICON ». Au nom de « la participation non consentie », LE PEUPLE GABONAIS A PAYE LARGEMENT SA DETTE. Ce 2016, nous nous sommes exprimés et même avec violence sur le choix de celui qui doit maintenant assumer LA TRANSITION: Jean PING. Les enjeux stratégiques et géostratégiques, du Nouveau Millénaire Africain sont d’EXTREME IMPORTANTE pour le Gabon et l’Afrique qui en assument la responsabilité. Ils sont au-dessus de ta personne et de la médiocre bande inculte d’apatrides mafieux qui t’entoure. S’IL TE PLAIT PART.
    *L’Esprit-Saint illumine le Gabon*
    # LA RESTITUTION #
    « Gabon d’Abord »

  4. joelnkoulou 26 dit :

    Cela se voit très bien par les paroles du secrétaire de l’ONU que BOA se voit en train de partir du fauteuil présidentiel et laissant la place à Jean Ping le véritable élu du peuple gabonais

  5. Jean -jacques dit :

    Votre vrai cafard ne serai jamais et jamais pdt du Gabon.

    • Mengué Mba dit :

      Jean Jacques a la medaille d’or de la stupidité.

      • N'gwane dit :

        Vraiment la médaille d’or!
        Je ne comprends vraiment pas ceux qui supportent le régime en place qui ne réalise rien dans le pays depuis plus de 40 ans avec toutes les réssources que nous avons dans nos sous sols alors que le Sénégal qui est considéré comme un pays très très pauvre est mil fois mieux urbanisé que le Gabon.
        Les saïe se moquent de nous parce que Libreville est construit comme un village chez eux.
        En faisant simplement cette comparaison ca devait vous enmener à refléchir.

        A Dakar chaque quartier à un hospitalou un dispensaire, au moins un terrain de football, au moins un terrain de basketball, au moins un jardin(espace vert avec des bancs publics), il y a des routes toutes tracées. Chaque quartier à son propre nom, il n y a pas de: « derrière la prison » ou « owendo bananier »…Des universités et écoles à la porté de toutes les bourses. Et tenez vous bien: ils sont 14 millions et nous 1.5 millions!

        Mais qu’est ce qui ne va pas dans la tete des gabonais!

        Quand on regarde comment Dakar est construit par rapport à Libreville; il y a de quoi se revolter!

      • obama-le-vrai dit :

        Jean-Jacques, je suis désolé que vous insultez la France et vous portez un prénom francais. C’est la même chose pour votre perdant Ali Bongo dont toute la fortune à des milliards d’Euro se retrouve en France. Comprenez qu’il y a 99 jours pour le (votre) VOLEUR et 1 jour pour le propriétaire (peuple gabonais). Mais comme il s’agit d’un navire qui coule, tous les occupants comme vous Jean-Jacques ont peur, crient à la calomnie, à l’ingérence extérieure, organisent le masacre de la population, nourissent la peur, ……

        QUOIQUE VOUS FASSIEZ, VOTRE ALI BONGO N’EST PLUS PRÉSIDENT DES GABONAIS, VIDEZ LES BANQUES, LE TRÉSOR PUBLIC, LE PEUPLE VOUS ARRÊTERA …..À BIENTÔT MON AMI, AU 23 SEPTEMBRE 2016

    • Marie dit :

      Tu n’es qu’une pauvre courbette ! Vous irez tous vous courber dans vos nouvelles chambres à la CPI.

  6. Jean -jacques dit :

    Tous ceux qui se declarent opposant sont antiverité vous n’accepter pas la verité ping pdt de quel pays le Gabon? Il faut bien rêver.

  7. Ndong dit :

    Jean jacques est deficient mental.on ne repond pas a un fou.
    Laisser le errer nu sur le net.ils sont foutu et il le sait bien.

  8. gee dit :

    vous nous fatigués vous avez déjà les vrais résultats,venez prendre votre type.la cc va faire quoi????

  9. joelnkoulou 26 dit :

    Mr Jean-Jacques désolé mais ce même Ali que vs defendiez vs tuera lui-même regarder le prix qu’ il devait recevoir le Global…il ne l a plus eu vs pensez qu’ il est en paix faites attention à vs Mr

  10. Léon Makaya dit :

    Malheureusement, le résultat de la cours constitutionnelle est connu d’avance, elle se prononcera en faveur de Ali Bongo. Il suffit de lire l’interview de Mbourantsouo, sa présidente, au magazine Jeune Afrique datant du 15/09/2016 pour s’en rendre compte.
    Le peuple gabonais a vomi le régime PDG et son champion Ali Bongo. Malheureusement ce dernier est prêt à tout, quitte à verser le sang de ses compatriotes pour ne pas quitter le pouvoir. Le peuple, sans arme, étant décidé à aller jusqu’au bout, je redoute donc un massacre à la suite de la proclamation de la décision de la cour, et encore plus de familles endeuillées qu’il n’en est déjà aujourd’hui …

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