Intervenue la semaine écoulée en l’absence de sa propriétaire, la saisie conservatoire à la Résidence hôtelière Le Maïsha aurait été prévue et annoncée depuis des mois. Le ministère de l’Economie dit avoir «préserver les intérêts du Trésor public». 

L’entrée de la Résidence Le Maïsha avant sa fermeture (archive). © D.R.

 

Décriée par certains, notamment au sein de l’opposition, qui y ont vu une nouvelle tentative d’intimidation du pouvoir à l’encontre de l’opposante Chantal Myboto-Gondjout, propriétaire de la structure, la saisie conservatoire à la Résidence hôtelière Le Maïsha s’est faite conformément à la loi. A en croire le ministère de l’Economie, de la Prospective et de la Programmation du développement durable, la descente des agents de la direction générale des Impôts (DGI) et ceux de la gendarmerie nationale a été annoncée à la propriétaire. «Un avis de saisie et un avis de passage signifié le 18 janvier  2017 avec accusé de réception ont été déposés auprès du contribuable préalablement à l’exécution des opérations d’inventaire qui ont débuté le vendredi 20 janvier 2017», lit-on dans un communiqué de Victoire Amogho, le conseiller en communication du ministre, publié le 23 janvier au quotidien l’Union.

Le véhicule de la gendarmerie, lors de l’opération du 20 janvier 2017, et Chantal Myboto-Gondjout, lors de la première descente de sa DGI au Maïsha. © D.R.

Si au ministère de l’Economie on s’étonne que cette saisie ait été mal interprétée par l’opinion, on tient à rappeler qu’elle est intervenue près d’un an après le constat du défaut de paiement des impositions réclamées à la résidence. Celle-ci, indique le ministère, fait suite à la mise en demeure notifiée à la principale responsable de l’établissement le 24 février 2016, ainsi qu’à l’avis à tiers détenteur émis par la DGI le 9 mars 2016. Deux démarches restées infructueuses. Or, pour l’administration publique, dans ce genre de litige, il convient prioritairement de prémunir l’Etat d’éventuelles pertes. Aussi, le conseiller en communication de Régis Immongault assure-t-elle que l’opération du 20 janvier dernier visait à «préserver les intérêts du Trésor public et à éviter que le contribuable n’organise son insolvabilité».

La Résidence hôtelière Le Maïsha a fait l’objet d’un contrôle fiscal au titre des exercices 2011 à 2013. Le 22 juillet 2015, la DGI a adressé à Chantal Myboto-Gondjout une notification de redressement pour un montant global de 4 milliards de francs CFA (en droits et pénalités comprises). Si le 11 octobre 2015 la gérante de l’établissement avait introduit une réclamation auprès de l’administration, celle-ci n’avait pas prospéré, «faute d’arguments recevables», rappelle le ministère de l’Economie. Absente du Gabon, la propriétaire ne devrait pas manquer de réagir dès son retour. Nouveau bras-de-fer à l’horizon.

 

 
GR
 

12 Commentaires

  1. Jean . jacques dit :

    Bien fait les biens que ce vieillard myboto a eu en volant l’argent du contribuable.

    • Mboung dit :

      Ton BB de 58ans (sans preuves s’enfonce juste 1 peu plus)NB: »Le chien qui se mort la queue » c’est aussi dans les symptômes de la rage.

    • Samuel dit :

      Delta Synergie, c’est l’argent de qui? Votre BOA est président ou homme d’affaires? Vous voulez quelques références ? Prenez seulement PMUG et IPI9, la mafia corse. Regardez comme on vole tranquillement au sein du COCAN avec SOCOBA, OPIANGA, KERANGALT. Il n’y a pas que des idiots dans ce Gabon. Alors vous…..

  2. djouori dit :

    Que Monsieur Imongault s’attaque aussi a ses propres investissements de Mulundu et regle les problemes de recrutement de ses travailleurs qui attendant toujours une inscription a la CNSS et un SMIG. Ce n’est pas de la justice, c’est une tentative de reglement de compte. Monsieur Imongault, ouvrez aussi les dossiers des banques mourantes et surtout de la premiere dame de 1967 a 1985 avec la mort de la banque du Gabon et du Luxembourg.

  3. MWANE NYAMBI dit :

    Où est le mal quand un voleur au pouvoir fait saisir les biens volés par une voleuse?

  4. OSSAMI dit :

    @ MWANE NYAMBI
    Il n’y a aucun mal sauf que nous voulons la justice pour tous les voleurs, Ali l’un des plus grands y compris avec son lot des Soleman venu au Gabon en petite culotte qui ne vendait que les serviettes hygiéniques et qui est devenu milliardaire avec l’argent du trésor public. Quand fera t-on les comptes avec Patience Dabany la mère adoptive du Biafrais?

  5. AGORA dit :

    Son pote ACCROMBESSI lui il a détourné combien de milliard? et il n’est même inquiété ! !!

  6. Jb dit :

    Tout simplement dire à chantal myboto,que je ne l’apprends rien du pouvoir tyrannique.
    Qu’elle tienne fort Ali bongo partira et elle le sait

  7. guikambi dit :

    S’il vous plait, trouvez nous la liste de classement des hommes les plus riches du Gabon… Ainsi nous discuterons preuve a l’appuis.

  8. jean -jacques dit :

    la justice pour tous? la ton parent OSSAMI qui a pillé GABONTELECOM, son jour arrive. l’internaute qui s’appelle OSSAMI , Tu as la force d’écrire c’est par ce que ton ventre est plein avec l’argent volé par ton parent OSSAMI.

  9. Papa Daa(guerisseur) dit :

    solutions a vos problemes contre la sorceleries, l’envoutement, les maladies denaturelles

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