Le président du Rassemblement pour le Gabon (RPG), Paul Mba Abessole, courroucé de n’avoir pas eu grand-chose lors du dernier remaniement ministériel serait sur le point de quitter le camp présidentiel.

Paul Mba Abessole, président du RPG (archive). © mendzimesoso.com

Paul Mba Abessole, président du RPG (archive). © mendzimesoso.com


 
C’est certainement dans l’air du temps. Le 2 octobre dernier, durant le discours de Jean-François Ntoutoume-Emane, de nombreuses rumeurs, évoquant d’autres départs, ont circulé. Se référant au récent refus de l’un de ses cadres d’intégrer le gouvernement, certains ont même évoqué l’éventualité d’une sortie du Rassemblement pour le Gabon (RPG) de la majorité présidentielle.
Si jusqu’ici, le président du RPG ne s’est pas officiellement exprimé sur ce sujet, il n’en demeure pas moins que des sources dignes de foi parlent de son mécontentement, courroucé qu’il serait du fait que son parti ne s’est vu proposer qu’un poste de ministre délégué. Une marque de mépris pour celui qui a claqué la porte de l’opposition pour rejoindre la majorité. Et pour cause : Paul Mba Abessole pouvait légitimement s’attendre à mieux, à «un poste assez élogieux et digne de son rang et du parti qu’il représente». Indubitablement, il  n’aurait pas apprécié ce qui a été offert à sa formation politique. Désormais, il se dit qu’il devrait «aller voir ailleurs».
Il se pose toutefois la question de son poids sur l’échiquier politique national. Que pèse Paul Mba Abessole aujourd’hui ? Que vaut le RPG ? Que peut-il encore apporter dans une échéance électorale ? A n’en point douter, ces questions ont dû peser dans la balance, même si chacun s’accorde à reconnaître que l’homme fut un vrai poids lourd dans le passé. Comme indiqué dans un précédent article, «on peut toujours enfoncer les portes ouvertes, bavasser sur sa perte de crédibilité et de popularité» mais, Paul Mba Abessole est un rhéteur, un homme de culture rompu au maniement des idées et concepts. C’est un homme politique qui aime défricher des sentiers, ouvrir des chemins, qui peuvent ne mener nulle part, mais qui offrent toujours des respirations intellectuelles. Quand en 2010, il rallie l’actuelle majorité, il croyait faire d’une pierre deux coups : se rendre utile et tirer un profit personnel de son positionnement. Aujourd’hui, il ne peut que déchanter. A ses yeux, les choses sont d’une limpidité cristalline : le pays est «bloqué» et le seul moyen d’en sortir est de «déterminer ensemble le contenu de ce que nous appelons notre bien commun». Quand prendra-t-il donc la parole ? Wait and see…
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Jean.jacques dit :

    Ma question a l’endroit des faux opposants gabonais.pourquoi vous avez jeter la honte? Meme le pretre deguise a encore le courage dans ce pays de parler?apres avoir echoue a tous les postes qu’il a occupe.quand je fis laisser la politique car la vieillesse ne vous permet pluson parle la moyenne d’age des opposants gabonais 65ans c’est faut puisse que nombreux sont ne vers. Quand suel pays vous avez entendu d’un leader politique a mansue du souffle pour faire un discours?ca trouve que l’organisme ne supporte plus.c’est l’alerte.aux autres vieilliards.pour voud dire arreter la politique.votre temps est revolu.

  2. imagine56 dit :

    Qu’il quitte la majorité républicaine et vienne se répandre en excuses devant un public amnésique mais enthousiaste, prompt à accueillir les bras grands ouverts, tous ceux qui des décennies durant, ont voué leur vie à Omar Bongo Ondimba , travaillant corps et âme aux côtes de Bongo père au point d’être comptables au même titre que le clan Bongo de la faillite du pays et de la grande misère des gabonais.
    Qu’il franchisse le pas, on le couvrira d’injures pendant quelques jours, on critiquera les choix qu’il a fait dans le passé, après on s’en accommodera, vous savez le gabonais est une personne qui ne s’embarrasse pas de sa conscience, que l’on ait participé à la destruction de ce pays ne l’offusque pas tant que ça, ce qui ailleurs aurait provoqué la révolte de vrais patriotes, au Gabon passe par pertes et profits et que l’on ne s’étonne pas si demain le système ne venait pas à changer , puisque nous retrouverons (Dieu m’en préserve) les mêmes qui pendant de nombreuses années ont été des roitelets, jouant avec nos vies, et nos familles comme Ali et ses émergents le font en ce moment.
    Au Burkina , le pays des hommes intègres , les citoyens ont de la mémoire et n’oublient pas ceux qui ont marqué le magistère de Compaoré, chez nous, on étreint facilement les âmes damnés de Bongo père tout en assurant haut et fort que ce même Bongo a fait beaucoup de tort à ce pays et que son fils fait pire.
    Que Mba n’ait aucune crainte, on va l’applaudir, il lui suffit de s’agenouiller, de verser quelques larmes et nous voilà transportés dans une autre dimension comme par hypnose.
    A quand les rumeurs sur Mboumbou le tripatouilleur?
    Ngari?
    Pascaline , Patience Dabany, Asselé ?
    Dès que ces personnalités qui ont zombifié les gabonais vont annoncer leur rupture avec le pouvoir d’Ali, la majorité des gabonais va se réjouir, elle évoquera la rancœur viscérale de la grande sœur à l’égard d’Ali, le carnet d’adresses laissés par son sorcier de père, sans compter son immense fortune , vous savez, il faut pas plus au gabonais pour l’empêcher de creuser la réflexion, parlez lui d’argent et vous verrez combien il peut s’abaisser pour quelques pièces , mais touchez seulement à son bien personnel (sa femme, son enfant, son terrain, son poste) alors là, il est capable de se remémorer des évènements relatifs à tout ce qui fait sa vie, mais qu’il s’agisse de son pays, oulalala, monsieur , madame devient amnésique et affichant une désinvolture déconcertante.
    Paradoxale quand même mes compatriotes, ils ne pardonnent pas à Ali de détruire les vestiges de l’ère Omarienne, comme Jeanne Ebori, la Cité de la démocratie etc, ils ne tolèrent pas l’arrogance, le mépris et la mal gouvernance de ce dernier …mais se jettent au cou d’ opposants-nouveaux qui, leur proposent un peu comme à des enfants « chocolat et bonbons ».
    Enchantés d’être si bien accueillis et si bien compris, nos nouveaux venus, tous repus , bien portant, comptes en banque bien fournis nous apprennent éberlués qu’ils ont recouvré la mémoire et comptent désormais réparer les torts causés aux populations, je veux dire aux survivants, parce que les autres partis prématurément ne peuvent voir leurs larmes ni écouter leurs regrets…
    les français ont raison de dire qu’il est inutile d’aider les opposants gabonais: ils viennent un jour cracher sur le pouvoir, jurent la main sur le cœur ne plus composer avec et un an plus tard, vous les entendez encenser sur les radios et les TV internationales ce pouvoir qu’ils ont vomi il y a pas très longtemps.
    Lorsque l’on préconise de ne jamais mélanger les serviettes et les torchons, l’on n’a pas tort, l’on est sage et visionnaire.
    Bonne continuité avec vos nouveaux opposants façon-façon. Aujourd’hui, je ne suis pas pas étonnée, demain , je le serai encore moins , la valeur argent primant sur toutes les vraies valeurs, nous optons pour le ravalement de façade , la structure , l’ossature, du système restant inchangé.
    Surtout ne nous posons pas la question, ça dérange tous ceux qui ne font pas l’effort de réfléchir, m…comment pouvez vous faire confiance à ces gens qui ont terrorisé et zombifié nos intelligences?
    Ah, j’oubliais, ils ont de l’argent et le gabonais accorde plus de respect à celui qui en possède….Bref, ne critiquez pas Mba Abessolo, laissez rejoindre ses semblables, il est des leurs, si vous pouvez mettre une croix sur le passif de tous ceux que vous étreignez ces derniers temps, pourquoi ne le feriez vous pas avec Mba des bois? En son temps ne vous a-t-il pas fait rêver?
    École cadeau, hôpital cadeau? aujourd’hui se sont les autres ainsi va le Gabon.

  3. WILL dit :

    jean jacques c’est quoi l’âge requis pour faire de la politique selon vous? ET QUEL EST VOTRE AGE A VOUS?

  4. Ruidy Owen Minko dit :

    Paul Mba Abessole est une énigme qu il faut comprendre.
    Je constate avec regret que notre presse en ligne est à la solde de certains hommes politiques. Pourquoi ne pas aller rencontrer Paul Mba Abessole à son domicile ou à l Assemblée Nationale? Vos sources ne sont pas vraies.
    Pire, dans vos écrits vous parlez encore de Majorité présidentielle alors que dans notée pays aujourd’hui, il s agit de la MAJORITÉ RÉPUBLICAINE. Hier, nous parlions de majorité présidentielle avec le défunt Bongo. Les fondements de ces deux majorités sont différents. Présidentielle, c est autour d un individu mais républicaine, c est le Gabon d Abord…. Je vous dis aujourd’hui que c est cette majorité qui apportera le changement attendu!

  5. Jean.jacques dit :

    Will.je suis jeune j’zi pas 36 ans.et l’age pour faire lz politisue en afrique devrzit etre au maximum 60.si tu n’a pas la capacite de fzire une recherche sur le vieillissement de la memoire.je te drmznde de le fzire.les faux opposants qu moi j’appelle.et je ne cesserai de leur appeler des faux.ils ont participe zu pillage du pays du cote d’obo.aujourd’hui ils sont au chomage ils ouvrent leurs bouches pour dire les grosses brtises que le pays va mal.pour eux avant ALi tous les gabonais vivaient a l’aise.rien que les gens comme vous pour croire des bandits commeca.

    • TARAMEK dit :

      @Jean-Jacques,
      Tes enfantillages sur ce forum on a marre. Commence déjà à mieux écrire au lieu de te cacher sur un clavier que tu dis américain. Nous avons du mal à te suivre car tu pestes des imbécilités à faire vomir.
      C’est bien toi qui a fustigé sur le fait qu’on devait laisser les jeunes pour conduire le bateau Gabon. Et c’est encore toi qui vient écrire que l’âge pour faire la politique au bled est 60ans. Finalement, 60 ans pour toi c’est jeune ou vieux?

  6. IPANDY dit :

    Que vaut encore cette chose de parti sur l’échiquier national? Meme un nouveau né gagnerait une élection devant le leaders de ce parti politique

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